Le corps est une barrière pour l'esprit ? [Alrik]
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Le corps est une barrière pour l'esprit ? [Alrik]
Les yeux rivés au ciel, dans une nostalgie sans fin, le monde paraît si grand. On existe même plus quand tous les rêves son dirigés vers un infini mystérieux et incertain. L'esprit peut facilement se perdre...Et pas une multitude de chemins, mais un immense ciel capricieux vous noie dans ce que pourrait être la liberté.
Enfin, aujourd'hui, il n'était pas si capricieux que ça et sa lumière envahissait la montagne. Depuis qu'il suivait l'esprit prisonnier, le grand oiseau noir, Kumo no Ame, n'avait vu que relief sur cette île. Il dévisageait les "chasseurs" de proie qu'il croisait. Tous lui demandaient pourquoi il était devenu l'ombre du vent, et à tous il répondait qu'il ne l'était pas. Il n'avait fait que s'attacher à l'étrange esprit. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait la certitude que le monde s'ouvrait devant lui à chaque battement d'ailes. Il ne suivait pas le vent, il calquait sur ses traces un rythme imprévisible qui l'entrainait haut, toujours plus haut, loin, très loin...Vers le "Ciel".
Un sifflement léger, comme le son d'une brise, pur et unique, attira son attention vers le bas. Lorsque sa descente piquée atteignit son seuil, il fut accueillit par un sourire innocent et joyeux. Oui, il s'était attaché à l'étrange esprit qui savait lui murmurer comme murmure le vent...
Sur la montagne s'élevait un chant plein de joie et de vie, égayant de milles couleurs les roches sombres. C'était une gamine de 15 ou 16 ans, les bras balançant, le sourire aux lèvres et les yeux pétillants qui cheminait à allure constante accompagnée d'un oiseau noir qui la suivait comme son ombre. Elle était souple et agile et se déplaçait sans réelle difficulté du matin au soir et qui ne ralentissait jamais. Ses cheveux, ébouriffés par le vent qui se levait, étaient une coiffure singulière où réchappaient deux épis qui n'avait jamais été coupés. On lisait dans son attitude une éducation limitée et un tempérament téméraire, le genre qui ne recule devant rien et qui répond avec les mots qui lui semblent bons. Et oui, une petite fripouille ainsi chevronnée s'élançait avec entrain sur les montagnes du Royaume des Nains...sans en avoir conscience.
- Descend Kumo, je suis trooop jalouse !
L'oiseau ne daigna pas bouger une plume. Pourtant, il prêta l'oreille, on ne sait jamais ce que pourrait dire la dingue qui s'amusait dans un lieu inconnu qui lui paraissait bien dangereux de là-haut...
- Roooh...J'aimerais tellement pouvoir faire comme toi...Tu sais, des fois j'imagine que je suis un oiseau quand je regarde le ciel et je vole vraiment !
Kumo no Ame rit intérieurement.
- Te moques pas ! Je te jure que c'est vrai ! Si seulement j'avais des ailes comme toi...
Les nuages défilaient à vive allure au dessus de leur tête. L'oiseau, qui faisait partie intégrante des lois du ciel, pressentait une averse, mais rien n'arrêterait la jeune fille de toute façon.
- Un jour, le vieux Jiro m'a dit, continua-t-elle en levant un doigt comme si la leçon était d'une immense sagesse, qu'en fait seuls les choses possédant des ailes peuvent voler, mais je ne suis pas d'accord du tout ! Si je peux voler en regardant le ciel, cela veut dire que même moi, un jour, je volerai vraiment ! Tu ne crois pas ?
L'oiseau descendit en altitude. A seulement quelques mètres du sol, plus près de l'esprit tapageur, il entendrait mieux. Bien qu'il était sûr et empli d'orgueil d'être le seul des deux qui pourrait jamais toucher les nuages. Aucune pitié n'existe dans le règne animal. Si la bipède ne peut voler, elle ne le pourra jamais.
- Tu vois les papillons ? Et ben au début, ce ne sont que des chenilles rampantes, mais à la fin de leur vie, pour quelques jours seulement, ils peuvent voler et éparpiller de jolies couleurs dans le ciel ! Un jour, je ne serais plus une chenille ! C'est un défi !
Elle aimait se lancer des défis, et celui là était "l'éternel défi" qu'elle n'arrivait pas à réaliser.
- Il faut de la patience, tu vois ? Il faut que je sois prête avant^^
Elle tendit un bras vers le grand bleu d'en haut et saisit un nuage parmi ceux qui s'amoncelaient et qui annonçaient une pluie prochaine. Le poing serré, toujours tendu vers le ciel, elle sourit à l'oiseau noir et lui fit un clin d'œil.
- Tu verras !
Tiens, les nuages prenaient la couleur grise et la prochaine étape serait...Le monde !
Dans sa tête, elle était dans le monde, elle en faisait partie. Et s'évader...Elle aimerait tellement être partout d'un seul coup et franchir cette barrière qu'était son corps qui l'empêchait de faire ce qu'elle aurait voulu faire. Un jour Luoïl lui avait dit que si le corps empêchait de faire certaines choses, il en autorisait d'autres. On lui avait toujours dit de profiter de la vie, alors, tant pis, elle faisait avec. Elle s'était juré qui si le corps faisait entrave, elle se débrouillerait pour en contourner le maximum de principes. C'est sans doute pour ça qu'elle ne pouvait s'empêcher de bouger en tous sens, de chercher des positions improbable pouvant prétendre suivre les méandres de sa pensée. Mais elle ne s'estimait jamais satisfaite. Voler, c'était son rêve ultime, elle ne lâchait pas le morceau. Elle se persuadait qu'un jour, son corps laisserait son esprit traverser toute logique pour s'évader dans un monde qu'elle savait inaccessible avec ces embarrassantes jambes et ces encombrants bras...
Un jour...
Kumo no Ame aperçut une présence non loin de là. Il se posa sur le bras de la gamine, lui indiquant ainsi que trouver un abri serait à présent la chose la plus sensée de l'instant. Ensuite, ils auraient tout le temps de rêver.
Oui, ils avaient beaucoup de temps pour rêver...
- Spoiler:
- Alors, comme je l'avait oublié, je le met maintenant...c'est un peu tard, mais bon...
Kin perd 3 points d'EN parce que ça fait quand même un bail qu'elle marche dans ses montagnes.
Dernière édition par Kin-Fei le Dim 28 Fév 2010 - 8:13, édité 1 fois
Re: Le corps est une barrière pour l'esprit ? [Alrik]
Le vent, l'air immensité se mêlant, s'accouplant et jouant ensemble dans un même tourbillon de bohneur et de joie. Le vent froid et joueur parcours la terre et s'amuse de tout, soulevant les feuilles mortes pour tenter de leurs redonner un souffle d'espoir, de vie, d'energie, dans un craquement de douleur. Il aime souffler sur les hauteurs des montagnes pour balayer les couches de neiges éternelles et les faire glisser jusque dans les vallées verdoyante de la terre. Il accompagne le galop effreiné des étalons des plaines, soulevant la poussièr derière eux, les poussant pour les mettre hors d'atteinte des prédateurs assoifés de sang. Le vent est bonté, rêve et apporte à Naravel la pureté qu'il lui manque parfois.
Toutefois le vent se fait parfois violence, se fait dévastateur, se fait tempête. L'air chaud, chargé d'oxygène permettant aux espèces de vivre et de se complaire sous le vent joueur et enjoleur, se trouve être son ennemi juré lorsque ceux ci entre en collision. Les courants chaud et froid se mêlent dans un tonnere de mécontentement, les nuages grisé par le mépris et l'inquiètude entoure les deux combattants bien décidés à ne céder aucun pouce de son territoire. L'affrontement titanesque bouleverse la terre, les nuages pleurent de tristesse une grosse pluie, le soleil, honteux se cache derrière ce qu'il peut pour ne pas assister au massacre. La lune quant à elle s'insuporte des chamailleries de ses amis et ne se montre que la nuit ou elle règne en maître, parfaite étoile dans le ciel noircit. Toutefois le jour, le vent et l'air s'affrontent, combat symbolisant toute la violence, toute la colère de Naravel réunit par l'accouplement de deux êtres pure. Le mélange des deux donne naissance à des catastrophes et le ciel se déchaîne. Grondement, fracassement, foudroiement, tout est perturbé même pour les plus petite créature de la terre. Le ciel change de manteau lorsqu'il le souhaite et aujourd'hui en seulement quelque secondes, une merveilleuse journée ensoleillée prenait des teintes de pleure et de malheur, symbole de catastrophe? Qui sait...
Il y a quelques heures le soleil illuminait les montagnes du royaume des Nains et puis en une poignée de secondes, le ciel s'était déchainé. Les goutes de pluies tombaient à grosse goutte sur les piques rocheux des montagnes et chutaient lourdement sur le petit être qui courrait à travers les hauteurs fraiche de Geadrâs. Ses cheveux d'un roux flamboyant étincellait telle une flamme brillante, coiffé en crête ils semblaient être épargnés par la pluie ruisselante. Ses bras dénudés se balançaient de chaque coté de son buste pour lui donner une aisance plus grande dans sa course. Ses jambes puissantes sautaient de rocher en rocher et malgré sa petite taille il progressait rapidement et ne posait jamais les mains par terre pour se rattraper. C'était un habitué de la montagne, il pouvait combattre, courire sans risquer de se blesser sur son terrain. Les goutes d'eau plocaient mélodieusement sur le métal des fourreaux de ses haches, qu'il portait dans son dos, solidement fixées par de solides sangles de cuir. Sa tenue en fourrure brune gorgée par la pluie avait noirçit et alourdissait grandement son poids. Les paupières du Nain tentaient de filtrer l'eau qui lui coulait sur le visage pour qu'il continue de voir correctement ou il posait les pieds. Trempé jusqu'au os il avait grandement besoin d'un abri pour attendre que la pluie cesse, loin dans le ciel un oiseau étrange au plume noir poussa un cri strident. Le son se porta loin dans les montagnes dans un écho violent, lorsque le Khuzûd chercha à déterminer à quelle race il appartenait, celui-ci avait déjà disparu dans un piqué magnifique.
La ou l'oiseau allait, il irait, car il devait certainement lui aussi chercher un lieu pour se protéger de la pluie, ses plumes n'étant pas impérméable comme celle des gryphons. En tous les cas supposait-il.
Il pressa le pas et bientôt se trouva devant une grotte assez grande et profonde pour abriter un régiment d'une centaine de guerriers orcs. Le Nain entra dans la pénombre du lieu et se secoua de haut en bas en frottant ses bras pour en dégager un maximum d'eau. Il jura dans sa barbe flamboyante et s'enfonça un peu plus dans la caverne sombre. Il se stoppa brutalement lorsque de la fumée blanche s'échappa du fond de la grotte. Fumée témoin de la présence d'une personne dans la caverne. Le jaune d'une paire d'yeux s'aluma dans la pénombre et rapide comme l'éclair le Nain dégaina une de ses haches d'un mouvement fluide de la main vers son dos.
- Qui est là? interrogea t-il en scrutant la pénombre. Mais aucune voix ne s'élevait du fond de la caverne. Il s'avançait prudemment de peur de tomber sur une Houp Geampt en train de mettre bas, elles étaient trois fois plus dangereuse à ce moment là qu'à n'importe qu'elle époque de l'année. Une goutte d'eau coula dans ses yeux noirs de jet et un claquement retentit dans le fond de la grotte, un oiseau au plume noir s'échappa du fond de l'abri et fonça sur le Nain. Il passa à quelques centimètres au dessus de sa tête et s'échappa. Le Khuzûd se détendit un moment mais se remit en garde lorsqu'une gamine aussi haute que lui courrut dans sa direction, ou plutôt vers l'exterieur. Elle passa à coté de lui comme si elle ne l'avait pas vu et se jeta sous la pluie appellant à se tuer la voix l'oiseau aux plume noir.
- Reviens ne t'en fais pas ce n'est qu'un enfant tu n'as rien à craindre!! criait-elle.
Elle traversa à nouveau le rideau de pluie et revint à l'abri de la grotte. Le naug n'avait pas rangé sa hache, il savait que les elfes jouaient parfois d'articifces pour prendre l'apparence d'enfants et ainsi tromper la vigilence des autres races. Avec lui ca ne prendrais pas! Elle posa ses grands yeux sur le Nain et sourit, dévoilant une rangée de dents parfaitement blanchie.
- Ne t'en fais pas! Il n'est pas méchant ce n'est que mon ami Kumo no Ame il ne te fera rien tu sais, expliquait-elle comme si elle s'adressait à un enfant, je m'appelle Kn-Fei et je te protégerais reprit elle.
Elle leva sa main et fit mine de mesurer la hauteur du Nain puis compara avec la sienne.
- Tu es plus petit que moi, quel âge as tu? Douze ans? demanda t-elle.
Le Khuzûd fit une grimace comme si elle l'avait insultée et râla:
- Hey petite tu as jamais vu de Nains de ta vie ou quoi? Je suis Alrik et j'ai trois milles ans!
- MEnteur! lacha la fillette, les gens vivent pas si longtemps!
- Et pourtant si! Mais d'ou tu sors pour ne rien savoir comme ça? Et d'ailleurs qu'est ce que tu fiche ici toute seule? Ou sont tes parents?
Cette dernière question sembla jeter un froid sur le visage de Kin-Fei qui s'était plaquée les mains sur le visage rapidement, telle une furie, elle s'agitait.
- Je peux pas me souvenir! J'y arrive pas! Non ne me forcez pas!!! criait-elle.
Alrik rengaina sa hache et posa ses grosses mains sur les épaules de la fillette pour essayer de la calmer, au contact de sa peau sur la sienne elle sursauta et revint à elle. Un sourire grandiose se dessina sur ses lèvres, un sourire qui semblait jamais ne pouvoir s'effacer.
Dehors le ciel s'éclaircissait et le soleil se faisait gros pour fêter la fin du combat entre les vents....
Toutefois le vent se fait parfois violence, se fait dévastateur, se fait tempête. L'air chaud, chargé d'oxygène permettant aux espèces de vivre et de se complaire sous le vent joueur et enjoleur, se trouve être son ennemi juré lorsque ceux ci entre en collision. Les courants chaud et froid se mêlent dans un tonnere de mécontentement, les nuages grisé par le mépris et l'inquiètude entoure les deux combattants bien décidés à ne céder aucun pouce de son territoire. L'affrontement titanesque bouleverse la terre, les nuages pleurent de tristesse une grosse pluie, le soleil, honteux se cache derrière ce qu'il peut pour ne pas assister au massacre. La lune quant à elle s'insuporte des chamailleries de ses amis et ne se montre que la nuit ou elle règne en maître, parfaite étoile dans le ciel noircit. Toutefois le jour, le vent et l'air s'affrontent, combat symbolisant toute la violence, toute la colère de Naravel réunit par l'accouplement de deux êtres pure. Le mélange des deux donne naissance à des catastrophes et le ciel se déchaîne. Grondement, fracassement, foudroiement, tout est perturbé même pour les plus petite créature de la terre. Le ciel change de manteau lorsqu'il le souhaite et aujourd'hui en seulement quelque secondes, une merveilleuse journée ensoleillée prenait des teintes de pleure et de malheur, symbole de catastrophe? Qui sait...
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Il y a quelques heures le soleil illuminait les montagnes du royaume des Nains et puis en une poignée de secondes, le ciel s'était déchainé. Les goutes de pluies tombaient à grosse goutte sur les piques rocheux des montagnes et chutaient lourdement sur le petit être qui courrait à travers les hauteurs fraiche de Geadrâs. Ses cheveux d'un roux flamboyant étincellait telle une flamme brillante, coiffé en crête ils semblaient être épargnés par la pluie ruisselante. Ses bras dénudés se balançaient de chaque coté de son buste pour lui donner une aisance plus grande dans sa course. Ses jambes puissantes sautaient de rocher en rocher et malgré sa petite taille il progressait rapidement et ne posait jamais les mains par terre pour se rattraper. C'était un habitué de la montagne, il pouvait combattre, courire sans risquer de se blesser sur son terrain. Les goutes d'eau plocaient mélodieusement sur le métal des fourreaux de ses haches, qu'il portait dans son dos, solidement fixées par de solides sangles de cuir. Sa tenue en fourrure brune gorgée par la pluie avait noirçit et alourdissait grandement son poids. Les paupières du Nain tentaient de filtrer l'eau qui lui coulait sur le visage pour qu'il continue de voir correctement ou il posait les pieds. Trempé jusqu'au os il avait grandement besoin d'un abri pour attendre que la pluie cesse, loin dans le ciel un oiseau étrange au plume noir poussa un cri strident. Le son se porta loin dans les montagnes dans un écho violent, lorsque le Khuzûd chercha à déterminer à quelle race il appartenait, celui-ci avait déjà disparu dans un piqué magnifique.
La ou l'oiseau allait, il irait, car il devait certainement lui aussi chercher un lieu pour se protéger de la pluie, ses plumes n'étant pas impérméable comme celle des gryphons. En tous les cas supposait-il.
Il pressa le pas et bientôt se trouva devant une grotte assez grande et profonde pour abriter un régiment d'une centaine de guerriers orcs. Le Nain entra dans la pénombre du lieu et se secoua de haut en bas en frottant ses bras pour en dégager un maximum d'eau. Il jura dans sa barbe flamboyante et s'enfonça un peu plus dans la caverne sombre. Il se stoppa brutalement lorsque de la fumée blanche s'échappa du fond de la grotte. Fumée témoin de la présence d'une personne dans la caverne. Le jaune d'une paire d'yeux s'aluma dans la pénombre et rapide comme l'éclair le Nain dégaina une de ses haches d'un mouvement fluide de la main vers son dos.
- Qui est là? interrogea t-il en scrutant la pénombre. Mais aucune voix ne s'élevait du fond de la caverne. Il s'avançait prudemment de peur de tomber sur une Houp Geampt en train de mettre bas, elles étaient trois fois plus dangereuse à ce moment là qu'à n'importe qu'elle époque de l'année. Une goutte d'eau coula dans ses yeux noirs de jet et un claquement retentit dans le fond de la grotte, un oiseau au plume noir s'échappa du fond de l'abri et fonça sur le Nain. Il passa à quelques centimètres au dessus de sa tête et s'échappa. Le Khuzûd se détendit un moment mais se remit en garde lorsqu'une gamine aussi haute que lui courrut dans sa direction, ou plutôt vers l'exterieur. Elle passa à coté de lui comme si elle ne l'avait pas vu et se jeta sous la pluie appellant à se tuer la voix l'oiseau aux plume noir.
- Reviens ne t'en fais pas ce n'est qu'un enfant tu n'as rien à craindre!! criait-elle.
Elle traversa à nouveau le rideau de pluie et revint à l'abri de la grotte. Le naug n'avait pas rangé sa hache, il savait que les elfes jouaient parfois d'articifces pour prendre l'apparence d'enfants et ainsi tromper la vigilence des autres races. Avec lui ca ne prendrais pas! Elle posa ses grands yeux sur le Nain et sourit, dévoilant une rangée de dents parfaitement blanchie.
- Ne t'en fais pas! Il n'est pas méchant ce n'est que mon ami Kumo no Ame il ne te fera rien tu sais, expliquait-elle comme si elle s'adressait à un enfant, je m'appelle Kn-Fei et je te protégerais reprit elle.
Elle leva sa main et fit mine de mesurer la hauteur du Nain puis compara avec la sienne.
- Tu es plus petit que moi, quel âge as tu? Douze ans? demanda t-elle.
Le Khuzûd fit une grimace comme si elle l'avait insultée et râla:
- Hey petite tu as jamais vu de Nains de ta vie ou quoi? Je suis Alrik et j'ai trois milles ans!
- MEnteur! lacha la fillette, les gens vivent pas si longtemps!
- Et pourtant si! Mais d'ou tu sors pour ne rien savoir comme ça? Et d'ailleurs qu'est ce que tu fiche ici toute seule? Ou sont tes parents?
Cette dernière question sembla jeter un froid sur le visage de Kin-Fei qui s'était plaquée les mains sur le visage rapidement, telle une furie, elle s'agitait.
- Je peux pas me souvenir! J'y arrive pas! Non ne me forcez pas!!! criait-elle.
Alrik rengaina sa hache et posa ses grosses mains sur les épaules de la fillette pour essayer de la calmer, au contact de sa peau sur la sienne elle sursauta et revint à elle. Un sourire grandiose se dessina sur ses lèvres, un sourire qui semblait jamais ne pouvoir s'effacer.
Dehors le ciel s'éclaircissait et le soleil se faisait gros pour fêter la fin du combat entre les vents....
- Spoiler:
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Alrik- Admin
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Re: Le corps est une barrière pour l'esprit ? [Alrik]
Kin posa une main distraite sur la paroi d'une grotte profonde. Une respiration régulière mais agitée emplissait l'endroit. Elle était trempée et Kumo s'était déjà engagé dans l'immense couloir de roche. Il y faisait sombre. Mais la jeune fille sentait la présence d'un autre être, qui n'était pas humain. En effet, lorsqu'elle s'y était avancée, un sifflement singulier la rejeta. Elle posa son regard sur une créature inconnue et fascinante, mettant bas.
-Je ne fais que passer, t'inquiète pas.
Elle resta ainsi derrière la bête étrange écoutant le son de la pluie qui gouttait fort à l'extérieur. Bercée par cette musique régulière, elle crut s'endormir un instant. Elle s'était surement endormie d'ailleurs, puisqu'elle rêvait le vent tourmentée des Montagnes. Elle rêvait qu'il était provoqué par le vol d'un Dragon puissant qui, d'un battement de ses ailes écailleuses, faisait naitre des tornades et des rafales impressionnantes. L'instant d'après, elle ne dormait plus. Kumo no Ame pris élan sur son bras, la griffant légèrement et involontairement, et sortit de la grotte. Il devait sûrement avoir faim. En entendant son ventre gargouiller, la gamine, l'air sérieux, se dit qu'elle aussi, elle aimerait bien deux trois trucs à se mettre sous la dent. Alors elle se mit à courir en direction de l'oiseau, déjà parfaitement éveillée.
Elle comprit seulement que Kumo ne l'avait pas attendue comme à son habitude. Kin-Fei scruta les alentours et aperçut une silhouette de petite taille, très petite taille, qui aurait pu être un enfant. L'oiseau avait du prendre peur et s'était enfui. En fait, à y voir de plus près, l'enfant avait une barbe et une hache tranchante. Un chasseur d'oiseau débutant ? Elle sourit et ferma les yeux en repensant à son grand frère lui apprenant la chasse...Elle était tellement maladroite et bruyante qu'elle n'avait pas attraper le moindre gibier en trois jours entiers ! Heureusement qu'au bout du quatrième jour elle avait eu une bestiole, bon d'accord rikiki, mais elle l'avait eu ! Elle avait été toute fière en rentrant à la caravane...
Maintenant, elle n'avait plus que Kumo, même si elle savait pertinemment qu'il ne lui appartenait pas. Il était devenu son ami, bien que cela faisait peu de temps qu'il la suivait pour elle ne savait qu'elle raison. Elle sortit précipitamment de la grotte et, les main autour de la bouche hurla sous la pluie pour se faire entendre au milieu du vent qui grondait.
- Reviens ne t'en fais pas ce n'est qu'un enfant tu n'as rien à craindre!! criait-elle.
L'oiseau, si fidèle, revint après quelques minutes, convaincu que s'il restait à ses côtés, il ne risquerait rien. Ils avaient déjà eu affaire à des chasseurs et Kin les avaient tous envoyé balader. Il rentra à l'abri et s'ébroua, les plume suintantes de gouttelettes brillantes. La gamine se dirigea vers l'enfant. Au campement, les enfants aimaient toujours jouer avec Kin-Fei, parce qu'elle inventait toujours des choses bizarres et amusantes. Elle savait comment captiver l'attention d'enfants, c'était le vieux Jiro qui lui avait appris.
- Ne t'en fais pas ! Il a juste eu peur, il ne te fera rien. C'est mon ami, Kumo no Ame, expliqua la gamine à ce qui lui semblait un gamin, Moi, je suis Kin-Fei et si t'as peur, je te protégerai^^
Elle avisa la barbe et la hache de l'enfant. Faisant mine de réfléchir, elle mesura sa taille puis celle du petit rouquin et constata qu'il était plus petit.
- T'es tout p'tit^^Quel âge tu as ? Douze ans ?
L'enfant fit la grimace et la gronda presque :
- Hey petite tu as jamais vu de Nains de ta vie ou quoi? Je suis Alrik et j'ai trois milles ans!
- C'est pas possible, personne peut vivre aussi longtemps !
- Et pourtant si! Mais d'où tu sors pour ne rien savoir comme ça? Et d'ailleurs qu'est ce que tu fiche ici toute seule? Où sont tes parents?
La gamine eut un mouvement de recul. Son coeur manqua un battement, pour repartir à toute allure. Ses parents ? C'est quoi des parents ? Elle a des parents elle ? Elle ne sait plus...Raaaah, c'est énervant !
- Je sais pas, je sais pas ! je sais plus ! j'arrive pas à me souvenir...!
Elle était comme déconnectée de la réalité. Deux mains la ramenèrent sur terre. Elle eut un sursaut.
- Haha ! Des parents ? Bah j'en ai pas ^^
Revirement soudain, elle sourit de toutes ses dents et planta son regard dans celui du...Nain ?
- Dis dis, c'est quoi un nain ? T'as Trois milles ans ? T'es super vieux ! c'est quoi la bestiole au fond de la grotte ? Dis dis, c'est quand la mer ?
Et voilà, la machine à questions enclenchée. Elle ne respirait qu'à peine entre chaque phrases, assaillait le pauvre petit homme d'un tas de questions sans lien les unes avec les autres et sans même lui laisser le temps de répondre. Ses yeux brillaient plus que jamais et son attitude traduisait une excitation et une impatience à l'idée d'apprendre quelque chose.
- Pourquoi t'es tout p'tit ? T'es un chasseur ? Elle est lourde ta Hache ? Je peux l'essayer ? Oh regarde ! il pleut plus !
Le soleil apparaissait doucement d'entre les nuages, annonçant un après midi humide mais ensoleillé. Le ventre de Kin-fei émit un gargouillis.
- T'aurais pas un truc à manger ?
- Spoiler:
- Kin regagne 1 point d'EN parce qu'elle fait un roupillon^^
Re: Le corps est une barrière pour l'esprit ? [Alrik]
Toutes les questions de la fillette venait harceler le Nain à la crête flamboyante. La naïveté de celles-ci donnait un air encore plus innocent à la jeune fille qui se faisait appeler Kin-Fei. Un nom qui lui était inconnu et qu'il n'avait jamais entendu sur la surface de Geadrâs. Le soleil illuminait le ciel etun arc en ciel se dessina en son sein, l'astre bleutée encore humide du torrent de pluie qui s'en était deversé. Les yeux noir de jet du Nain analysèrent alors en détail le visage de Kin-Fei qui brillait de milles feu à la lumière du jour. Elle rayonnait et la regarder suffisait à éguailler une journée. Le ventre de la fillette cria famine et suffit à sortir Alrik de ses songes. Sa voix fluette et douce jaillit de ses petites lèvres rosées:
- T'aurais pas un truc à manger?
Ses questions incessantes et le vocabulaire qu'elle employait était témoin de son jeune âge. La curiosité l'emportait mais c'est le souvenir de son étrange comportement lorsqu'il avait parlé de ses parents qui l'intriguait le plus.
- Non désolé je n'ai rien à manger sur moi, répondit le Khuzûd de sa voix la plus douce, comme si la jeune fille avait que quelques années.
- Tu sais je suis pas un bébé tu peux me parler correctement lança t-elle.
Un sourire se dessina sur le visage du Nain qui se termina dans un éclat de rire. La fillette qui ne comprenait pas pourquoi le Naug s'était soudainement mis à rire suivit et bientôt un canon de rire résonna dans la grotte. Le bruit résonnait sur les paroies et c'est une cacophonie terrible qui se créa...
Un rugissement terrible vint couper la bonne humeur des deux compagnons. Le fond de la caverne était bel et bien habité par une créature, un Houp geampt de plus de trois mètres de haut se présenta dans la pénombre. Son comportement n'était pas une tactique de chasse. Non elle voulait protéger quelque chose et le Nain et la fillette étaient manifestement une menace pour elle. Ses machoires brillante claquaient, alors qu'elle se refusait de s'éloigner du fond de la caverne. Insousciante, Kin-Fei s'avança vers la Houp pour la rassurer en tendant la main vers elle.
- Tu es folle! reviens ici tout de suite, beugla Alrik.
La Houp ragea à la vu de ce morceau de viande qui osait braver son intimidation et passa à l'attaque. En un bond elle était sur la fillette, crocs et griffes déployées. Alors que ses machoires allaient se refermer sur elle, une masse brunâtre lui percuta le flanc et l'envoya se fracasser contre le bord de la caverne. Alrik avait réagit à temps, la petite était sauve. Pour le moment seulement pensa t-il. La Houp grogna et hurla longuement, non pas de douleur, un hurlement d'appel au secours. Alrik dégaina ses haches, son regard noir d'habitude si confiant venait de prendre une teinte de peur. Il cria à Kin-Fei de se cacher derrière lui et dans une garde parfaite il se mit en position près à recevoir la prochaine attaque de la Houp Geampte.
Il n'attendrait pas, c'était ce qu'elle voulait attendre, attendre que le temps passe et piéger les deux microbes qui s'en prenait à elle à l'endroit de sa couche. Il attaqua directement, évitant une première rangée de dent qui l'aurait cueillit sur place s'il n'avait pas été aussi rapide dans ses jeux de jambes. Kin-Fei hurlait à chaque claquement de machoires de la créature géante et son ami aux plumes noirs tentaient de la rassurer en dissimulant sa propre peur. La colère de la houp grandissait alors que les haches du Nain venaient striller sa peau. Le Khuzûd était un combattant d'exception ce n'était pas la première fois qu'il combattait un Houp Geampte, elle s'affaiblissait et sa portée ne lui permettait pas de lutter contre le guerrier surentrainé. Il la fit reculer dans le fond de la grotte en veillant à ce que Kin-Fei ne soit inquiétée d'aucun danger. Tenant la Houp à distance il reculait lentement vers la sortie, là ou le soleil brillait de tout son éclat pour tenter d'observer la scène qui se déroulait dans l'ombre de cette caverne. Alors qu'il reculait en gardant la fillette dans son dos ils perçèrent la lumière du jour et Kin-Fei hurla. Devant elle se tenait trois Houp Geampte de plus. Ils avaient répondu à l'appel de leur femelle, la langue pendante témoignait du chemin qu'ils avaient parcourut pour arriver le plus vite possible. La vue du sang sur les lames du Nain les excitta d'autant plus, mais ils furent immédiatement rassurés lorsque la Houp géante apparu derrière les deux compagnons. Elle dépassait ses pairs de cinquante centimètres, et imposait le respect même lorsque son corps était barré de plaies sangilonante. La position du Nain était plus que défavorable pour combattre les quatre Houp. La fillette était un fardeau dans cette situation, la défendre en même temps qu'éviter les morsures des créatures géantes était quasiment impossible. UN grognement s'éleva et les Houps passèrent à l'attaques, tous en même temps ils sautèrent sur Alrik et Kin-Fei. Le Nain se recroquevilla sur la fillette la protégeant de son corps. Il fut arraché à la petite fille par les crocs de la femelle qui l'envoya percuter les rochers quelques mètres plus bas. Il tomba dans l'inconscience alors que les quatre Houp se jettaient sur la Kin-Fei sans protection. Kumo no Ame s'envola haut dans le ciel pour échapper au funeste destin de la petite fille.
Elle ferma les yeux et une multitude de claquements retentit autour d'elle. Elle osa ouvrir les paupières et autour d'elle tout n'était que cadavre et sang. Les Houps avaient été transpercés de toute part par des flèches noirs. Des guerriers Nains surgirent de nul part, ils étaient une dizaine et emergèrent des rochers, et de leur cachette. Cinq d'entre eux sautèrent au coté du Khuzûd à la crête flamboyante et ils jaugèrent son état dans une langue que Kin-Fei ne connaissait pas:
- Yuliô pug firt rartolôp! railla un des Nains, ils portèrent le corps inanimé d'Alrik et l'emmenèrent dans un rire gras.
Un nain à la barbe blanche s'avança vers la fillette réajustant son arbalette à son coté droit et la rassura:
- Le nain qui était avec toi est le prince héritier de notre royaume, nous allons devoir t'emporter avec lui!
- Qui êtes vous? demanda Kin-fei qui ne souriait plus.
- Nous sommes un clan ennemi au Haut Roi et son fils héritier sera une bien belle monnaie d'échange pour nous. Tu vas donc nous accompagner car tu es un témoin génant.
Il claqua des doigts et trois nains approchèrent et baillonèrent la fillette en oubliant pas de lui masquer les yeux. Elle se sentait coupable de la situation qu'elle n'arrivait pas à comprendre. Elle savait seulement que Alrik et elle étaient en grand danger...
- T'aurais pas un truc à manger?
Ses questions incessantes et le vocabulaire qu'elle employait était témoin de son jeune âge. La curiosité l'emportait mais c'est le souvenir de son étrange comportement lorsqu'il avait parlé de ses parents qui l'intriguait le plus.
- Non désolé je n'ai rien à manger sur moi, répondit le Khuzûd de sa voix la plus douce, comme si la jeune fille avait que quelques années.
- Tu sais je suis pas un bébé tu peux me parler correctement lança t-elle.
Un sourire se dessina sur le visage du Nain qui se termina dans un éclat de rire. La fillette qui ne comprenait pas pourquoi le Naug s'était soudainement mis à rire suivit et bientôt un canon de rire résonna dans la grotte. Le bruit résonnait sur les paroies et c'est une cacophonie terrible qui se créa...
Un rugissement terrible vint couper la bonne humeur des deux compagnons. Le fond de la caverne était bel et bien habité par une créature, un Houp geampt de plus de trois mètres de haut se présenta dans la pénombre. Son comportement n'était pas une tactique de chasse. Non elle voulait protéger quelque chose et le Nain et la fillette étaient manifestement une menace pour elle. Ses machoires brillante claquaient, alors qu'elle se refusait de s'éloigner du fond de la caverne. Insousciante, Kin-Fei s'avança vers la Houp pour la rassurer en tendant la main vers elle.
- Tu es folle! reviens ici tout de suite, beugla Alrik.
La Houp ragea à la vu de ce morceau de viande qui osait braver son intimidation et passa à l'attaque. En un bond elle était sur la fillette, crocs et griffes déployées. Alors que ses machoires allaient se refermer sur elle, une masse brunâtre lui percuta le flanc et l'envoya se fracasser contre le bord de la caverne. Alrik avait réagit à temps, la petite était sauve. Pour le moment seulement pensa t-il. La Houp grogna et hurla longuement, non pas de douleur, un hurlement d'appel au secours. Alrik dégaina ses haches, son regard noir d'habitude si confiant venait de prendre une teinte de peur. Il cria à Kin-Fei de se cacher derrière lui et dans une garde parfaite il se mit en position près à recevoir la prochaine attaque de la Houp Geampte.
Il n'attendrait pas, c'était ce qu'elle voulait attendre, attendre que le temps passe et piéger les deux microbes qui s'en prenait à elle à l'endroit de sa couche. Il attaqua directement, évitant une première rangée de dent qui l'aurait cueillit sur place s'il n'avait pas été aussi rapide dans ses jeux de jambes. Kin-Fei hurlait à chaque claquement de machoires de la créature géante et son ami aux plumes noirs tentaient de la rassurer en dissimulant sa propre peur. La colère de la houp grandissait alors que les haches du Nain venaient striller sa peau. Le Khuzûd était un combattant d'exception ce n'était pas la première fois qu'il combattait un Houp Geampte, elle s'affaiblissait et sa portée ne lui permettait pas de lutter contre le guerrier surentrainé. Il la fit reculer dans le fond de la grotte en veillant à ce que Kin-Fei ne soit inquiétée d'aucun danger. Tenant la Houp à distance il reculait lentement vers la sortie, là ou le soleil brillait de tout son éclat pour tenter d'observer la scène qui se déroulait dans l'ombre de cette caverne. Alors qu'il reculait en gardant la fillette dans son dos ils perçèrent la lumière du jour et Kin-Fei hurla. Devant elle se tenait trois Houp Geampte de plus. Ils avaient répondu à l'appel de leur femelle, la langue pendante témoignait du chemin qu'ils avaient parcourut pour arriver le plus vite possible. La vue du sang sur les lames du Nain les excitta d'autant plus, mais ils furent immédiatement rassurés lorsque la Houp géante apparu derrière les deux compagnons. Elle dépassait ses pairs de cinquante centimètres, et imposait le respect même lorsque son corps était barré de plaies sangilonante. La position du Nain était plus que défavorable pour combattre les quatre Houp. La fillette était un fardeau dans cette situation, la défendre en même temps qu'éviter les morsures des créatures géantes était quasiment impossible. UN grognement s'éleva et les Houps passèrent à l'attaques, tous en même temps ils sautèrent sur Alrik et Kin-Fei. Le Nain se recroquevilla sur la fillette la protégeant de son corps. Il fut arraché à la petite fille par les crocs de la femelle qui l'envoya percuter les rochers quelques mètres plus bas. Il tomba dans l'inconscience alors que les quatre Houp se jettaient sur la Kin-Fei sans protection. Kumo no Ame s'envola haut dans le ciel pour échapper au funeste destin de la petite fille.
Elle ferma les yeux et une multitude de claquements retentit autour d'elle. Elle osa ouvrir les paupières et autour d'elle tout n'était que cadavre et sang. Les Houps avaient été transpercés de toute part par des flèches noirs. Des guerriers Nains surgirent de nul part, ils étaient une dizaine et emergèrent des rochers, et de leur cachette. Cinq d'entre eux sautèrent au coté du Khuzûd à la crête flamboyante et ils jaugèrent son état dans une langue que Kin-Fei ne connaissait pas:
- Yuliô pug firt rartolôp! railla un des Nains, ils portèrent le corps inanimé d'Alrik et l'emmenèrent dans un rire gras.
Un nain à la barbe blanche s'avança vers la fillette réajustant son arbalette à son coté droit et la rassura:
- Le nain qui était avec toi est le prince héritier de notre royaume, nous allons devoir t'emporter avec lui!
- Qui êtes vous? demanda Kin-fei qui ne souriait plus.
- Nous sommes un clan ennemi au Haut Roi et son fils héritier sera une bien belle monnaie d'échange pour nous. Tu vas donc nous accompagner car tu es un témoin génant.
Il claqua des doigts et trois nains approchèrent et baillonèrent la fillette en oubliant pas de lui masquer les yeux. Elle se sentait coupable de la situation qu'elle n'arrivait pas à comprendre. Elle savait seulement que Alrik et elle étaient en grand danger...
Alrik- Admin
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Date d'inscription : 07/12/2009
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Re: Le corps est une barrière pour l'esprit ? [Alrik]
- Non désolé je n'ai rien à manger sur moi
Alors ça c'était balot. Elle aurait bien aimer avoir un peu de nourriture dans l'estomac...Elle aurait aussi bien aimé que ce Nain lui parle normalement.
-Tu sais, je ne suis plus un bébé, tu peux parler normal. Répliqua-t-elle.
Il ne la prenait visiblement pas au sérieux, parce qu'il se mit à rire pleinement d'une voix tonitruante qui résonna dans toute la grotte. Elle fit une moue boudeuse, mais finalement, joignit son rire au sien.
Un bruit plus fort que le leur dans le fond de la grotte retentit. Kin-Fei pensa qu'ils avaient du réveiller la nouvelle mère et fit quelques pas dans sa direction en murmurant une langue étrange dans le but de la rassurer sur leurs intentions, qu'ils ne toucheraient pas aux petits.
- Tu es folle! reviens ici tout de suite, beugla Alrik
Elle s'arrêta. La femelle prit ça pour un revirement de situation, où l'ennemi s'arrête, monte la stratégie et se prépare à attaquer. Il y a toujours un temps d'arrêt avant l'attaque. La gamine était devenue son ennemie. Par chance, alors qu'elle se perdait encore dans des questions par rapport aux lois de la nature, la nain Alrik repoussa un assaut de la bête qui aurait pu l'éventrer.
La jeune fille savait qu'à présent, il était inutile d'essayer de rattraper la situation avec la mère, il en était ainsi chez les animaux. De plus, cette dernière avait maintenant un bon prétexte pour la réduire en bouillie. Pourtant, Kin-Fei se résolu à ne pas riposter. Il était hors de question qu'elle combatte cette créature, les petits ont besoin de leur mère.
En revanche, le Nain ne l'entendait pas de cette oreille et voyait la bestiole comme un réel danger. D'ailleurs, c'est ce qu'elle était devenue. Elle essayait d'hurler à Alrik d'arrêter et de laisser la femelle tranquille, mais il était absorbé par son combat qu'il menait d'une main de maître. Il ne devait pas entendre ce qu'elle disait. Catastrophée, la gamine restait figée de stupeur, elle recula quand le Nain lui barra le passage vers la créature.
Il était arrivés à l'entré de la grotte quand un troupeau de ces même bêtes les encerclait. Lorsqu'ils attaquèrent eux aussi, Kin sursauta et ne put s'empêcher de crier. Très vite, les deux petites personnes furent submergées et le Nain, aux prises avec un réticent mâle, ne pouvait empêcher ça. Lorsque plusieurs de ces créatures fondirent sur la gamine désespérément immobile. Kumo no Ame s'enfuit. Les lois de la survie. Il avait des ailes, il pouvait partir loin d'ici. Pas elle. Elle serait soit déchiquetée et servirait de repas alors qu'elle même meurt de faim, ou elle serait simplement écrasée sous le poids de l'impact.
Mais non. Rien de tout ça. Elle ouvrit les yeux derrière ses bras censés protéger son visage. Les bêtes tombèrent une à une autour d'elle, transpercées par ce que semblaient être des flèches. Alors, une dizaine d'enfants...heu non, de Nains, surgirent des rochers alentours, armés bien sûr d'arcs. Ils parlaient une langue que la jeune fille ne connaissait pas. D'abord intriguée, puis inquiète, elle n'eut pas le temps de réagir lorsqu'Alrik fut transporté inanimé. Des milliers de questions tournaient encore...Et elle n'eut pas non plus le temps de les poser.
- Le nain qui était avec toi est le prince héritier de notre royaume, nous allons devoir t'emporter avec lui!
- Et vous êtes quoi ? Des Nains aussi ?Demanda-t-elle subitement quand elle s'aperçut qu'il parlait aussi une langue qu'elle pouvait comprendre. Pourtant, elle n'y comprenait rien. Dans les histoires des vieux, elle avait entendu parler de "Princes" de "Royaumes"...Mais là heuuu...
- Nous sommes un clan ennemi au Haut Roi et son fils héritier sera une bien belle monnaie d'échange pour nous. Tu vas donc nous accompagner car tu es un témoin génant.
- Mais ça je m'en fiche ! Rétorqua la gamine alors que des bras se tendait vers elle, tentant de la ligoter. Vous pourriez pas plutôt m'expliquer ?
Et ben, fallait croire que non, puisqu'on lui banda les yeux et qu'on l'emmena elle ne savait où...Raaah, Alrik serait pas dans les vaps si elle avait pas embêté la femelle...Tout était de sa faute...Ou pas...Ou plutôt, elle n'en savait rien. Mais à ce stade, elle n'avait même plus envie de se demander où trouver un repas...Ils étaient surement en danger, parce que si des gens servaient de monnaie, cela voulait dire qu'elle aurait des problèmes dans ce monde...Par manque de chance, sa tête heurta un rocher qu'elle était incapable de voir et elle ne se réveilla pas avant...sûrement un bon moment...
Elle ouvrit les yeux et du momentanément s'habituer à la pénombre de ce qui lui sembla plus tard être un sous-sol...Elle regarda les lieux d'un air curieux, et ne paniqua pas outre mesure. A côté d'elle, il y avait le premier Nain, Alrik, qui était blessé, désarmé et...Les cheveux en l'air ? Ah non, en fait, elle remarqua qu'ils avaient la tête à l'envers. Elle prit un air pensif et sérieux en examinant la situation plafond sol...Ils devaient être à...3 mètres du sol...Elle sourit et eut même un petit rire qui cessa quand elle sentit qu'il n'y avait aucune ouverture. Elle n'avait absolument pas l'habitude de ce genre d'endroit et avait toujours vécu dans les grands espaces. Ici, le vent ne l'atteignait pas. Kumo n'était pas revenu. Elle allait avoir des problèmes : de un, si elle ne mangeait pas très vite, elle manquerait d'énergie, de deux, ici, elle ne savait rien et n'avait aucune envie de devenir de la monnaie. Elle était libre non ? Alors rien ne la retenait ici, pas vrai ? Le seul ennui, c'est qu'une corde bien serrée retenait des jambes. D'ailleurs, à cause du frottement et de la sècheresse du lieu, la jambe gauche commençait à faire remonter dans tout son corps une douleur semblable à une mégère brûlure. Raison de plus pour se tirer au plus vite ! Elle pouvait pas s'en aller ? Et ben tant pis, puisqu'elle était contrainte à l'immobilité, ce qui insupportait au plus haut point, elle allait en profiter pour réfléchir et s'extasier sur la roche sombre qui était murs, plafond et sol.
Alors qu'Alrik ouvrait lentement les yeux, elle prit son menton dans sa main, appuyée (ou non, vu la position)sur l'autre bras et plissa les paupières pour plus de concentration.
- Humm...Intéressant...Très intéressant...
Elle adorait avoir la tête à l'envers, c'était pas avec ça qu'elle allait flancher. Elle crut entendre un bruit derrière la porte qu'elle voyait dans le mauvais sens. Elle aimait le mauvais sens^^. Elle n'y prêta pas attention et continua sa découverte.
[pas de musique cette fois, désolée]
Alors ça c'était balot. Elle aurait bien aimer avoir un peu de nourriture dans l'estomac...Elle aurait aussi bien aimé que ce Nain lui parle normalement.
-Tu sais, je ne suis plus un bébé, tu peux parler normal. Répliqua-t-elle.
Il ne la prenait visiblement pas au sérieux, parce qu'il se mit à rire pleinement d'une voix tonitruante qui résonna dans toute la grotte. Elle fit une moue boudeuse, mais finalement, joignit son rire au sien.
Un bruit plus fort que le leur dans le fond de la grotte retentit. Kin-Fei pensa qu'ils avaient du réveiller la nouvelle mère et fit quelques pas dans sa direction en murmurant une langue étrange dans le but de la rassurer sur leurs intentions, qu'ils ne toucheraient pas aux petits.
- Tu es folle! reviens ici tout de suite, beugla Alrik
Elle s'arrêta. La femelle prit ça pour un revirement de situation, où l'ennemi s'arrête, monte la stratégie et se prépare à attaquer. Il y a toujours un temps d'arrêt avant l'attaque. La gamine était devenue son ennemie. Par chance, alors qu'elle se perdait encore dans des questions par rapport aux lois de la nature, la nain Alrik repoussa un assaut de la bête qui aurait pu l'éventrer.
La jeune fille savait qu'à présent, il était inutile d'essayer de rattraper la situation avec la mère, il en était ainsi chez les animaux. De plus, cette dernière avait maintenant un bon prétexte pour la réduire en bouillie. Pourtant, Kin-Fei se résolu à ne pas riposter. Il était hors de question qu'elle combatte cette créature, les petits ont besoin de leur mère.
En revanche, le Nain ne l'entendait pas de cette oreille et voyait la bestiole comme un réel danger. D'ailleurs, c'est ce qu'elle était devenue. Elle essayait d'hurler à Alrik d'arrêter et de laisser la femelle tranquille, mais il était absorbé par son combat qu'il menait d'une main de maître. Il ne devait pas entendre ce qu'elle disait. Catastrophée, la gamine restait figée de stupeur, elle recula quand le Nain lui barra le passage vers la créature.
Il était arrivés à l'entré de la grotte quand un troupeau de ces même bêtes les encerclait. Lorsqu'ils attaquèrent eux aussi, Kin sursauta et ne put s'empêcher de crier. Très vite, les deux petites personnes furent submergées et le Nain, aux prises avec un réticent mâle, ne pouvait empêcher ça. Lorsque plusieurs de ces créatures fondirent sur la gamine désespérément immobile. Kumo no Ame s'enfuit. Les lois de la survie. Il avait des ailes, il pouvait partir loin d'ici. Pas elle. Elle serait soit déchiquetée et servirait de repas alors qu'elle même meurt de faim, ou elle serait simplement écrasée sous le poids de l'impact.
Mais non. Rien de tout ça. Elle ouvrit les yeux derrière ses bras censés protéger son visage. Les bêtes tombèrent une à une autour d'elle, transpercées par ce que semblaient être des flèches. Alors, une dizaine d'enfants...heu non, de Nains, surgirent des rochers alentours, armés bien sûr d'arcs. Ils parlaient une langue que la jeune fille ne connaissait pas. D'abord intriguée, puis inquiète, elle n'eut pas le temps de réagir lorsqu'Alrik fut transporté inanimé. Des milliers de questions tournaient encore...Et elle n'eut pas non plus le temps de les poser.
- Le nain qui était avec toi est le prince héritier de notre royaume, nous allons devoir t'emporter avec lui!
- Et vous êtes quoi ? Des Nains aussi ?Demanda-t-elle subitement quand elle s'aperçut qu'il parlait aussi une langue qu'elle pouvait comprendre. Pourtant, elle n'y comprenait rien. Dans les histoires des vieux, elle avait entendu parler de "Princes" de "Royaumes"...Mais là heuuu...
- Nous sommes un clan ennemi au Haut Roi et son fils héritier sera une bien belle monnaie d'échange pour nous. Tu vas donc nous accompagner car tu es un témoin génant.
- Mais ça je m'en fiche ! Rétorqua la gamine alors que des bras se tendait vers elle, tentant de la ligoter. Vous pourriez pas plutôt m'expliquer ?
Et ben, fallait croire que non, puisqu'on lui banda les yeux et qu'on l'emmena elle ne savait où...Raaah, Alrik serait pas dans les vaps si elle avait pas embêté la femelle...Tout était de sa faute...Ou pas...Ou plutôt, elle n'en savait rien. Mais à ce stade, elle n'avait même plus envie de se demander où trouver un repas...Ils étaient surement en danger, parce que si des gens servaient de monnaie, cela voulait dire qu'elle aurait des problèmes dans ce monde...Par manque de chance, sa tête heurta un rocher qu'elle était incapable de voir et elle ne se réveilla pas avant...sûrement un bon moment...
Elle ouvrit les yeux et du momentanément s'habituer à la pénombre de ce qui lui sembla plus tard être un sous-sol...Elle regarda les lieux d'un air curieux, et ne paniqua pas outre mesure. A côté d'elle, il y avait le premier Nain, Alrik, qui était blessé, désarmé et...Les cheveux en l'air ? Ah non, en fait, elle remarqua qu'ils avaient la tête à l'envers. Elle prit un air pensif et sérieux en examinant la situation plafond sol...Ils devaient être à...3 mètres du sol...Elle sourit et eut même un petit rire qui cessa quand elle sentit qu'il n'y avait aucune ouverture. Elle n'avait absolument pas l'habitude de ce genre d'endroit et avait toujours vécu dans les grands espaces. Ici, le vent ne l'atteignait pas. Kumo n'était pas revenu. Elle allait avoir des problèmes : de un, si elle ne mangeait pas très vite, elle manquerait d'énergie, de deux, ici, elle ne savait rien et n'avait aucune envie de devenir de la monnaie. Elle était libre non ? Alors rien ne la retenait ici, pas vrai ? Le seul ennui, c'est qu'une corde bien serrée retenait des jambes. D'ailleurs, à cause du frottement et de la sècheresse du lieu, la jambe gauche commençait à faire remonter dans tout son corps une douleur semblable à une mégère brûlure. Raison de plus pour se tirer au plus vite ! Elle pouvait pas s'en aller ? Et ben tant pis, puisqu'elle était contrainte à l'immobilité, ce qui insupportait au plus haut point, elle allait en profiter pour réfléchir et s'extasier sur la roche sombre qui était murs, plafond et sol.
Alors qu'Alrik ouvrait lentement les yeux, elle prit son menton dans sa main, appuyée (ou non, vu la position)sur l'autre bras et plissa les paupières pour plus de concentration.
- Humm...Intéressant...Très intéressant...
Elle adorait avoir la tête à l'envers, c'était pas avec ça qu'elle allait flancher. Elle crut entendre un bruit derrière la porte qu'elle voyait dans le mauvais sens. Elle aimait le mauvais sens^^. Elle n'y prêta pas attention et continua sa découverte.
[pas de musique cette fois, désolée]
Re: Le corps est une barrière pour l'esprit ? [Alrik]
Le sang montait rapidement à la tête du Nain suspendu par les pieds au dessus de trois bon mètre de vide jusqu'au sol. Son visage avait pris une teinte affreusement rouge et s'était presque tinté à l'image de sa chevelure de feu. Du sang avait séché sur son arcade sourcilliaire qui avait éclaté suite au choc contre les rochers. Il ouvrit les yeux brutallement et s'agitta comme s'il voulait reprendre le combat. La corde qui le suspendait menaça de craquer mais elle tiens bon, ses yeux allait de gauche à droite et parcourait la pièce à la recherche d'un quelconque repère qui lui aurait permis de s'assurer qu'il n'était pas en train de rêver. Il flottait dans les airs, non il était pendu dans les airs, un petit rire en coin le sorti de sa stupeur alors qu'une goutte de sueur coula de son front et tomba sur le sol dans un son mélodieux. Kin-Fei était pendu à ses cotés et contrairement à lui elle semblait jouir d'un plaisir intense de se trouver dans cette position à cet instant précis. Elle n'était absollument pas inquiêtée par la situation et s'amusait à se faire tourner dans des petits cercle minutieux. Alrik se secoua, comme s'il croyait rêver et banda ses habdominaux pour se redresser un moment afin que le sang redescende lentement.
- Tiens tu es reveillé Alrik, comment vas ta tête? demanda t-elle en souriant à sa manière habituelle.
- Et bien j'ai connu des jours meilleurs mais ca peut aller. Ou sommes nous? reprit le nain qui se frotta la tête d'un air idiot.
- Aucune idée j'ai été assomée pendant le voyage mais nous sommes retenus prisonniers, j'en suis sûr! jura la fillette en frappant son poing sur sa poitrine.
Alrik exasperé se laissa retomber après quelques minutes de contraction habdominale.
- Oui merci Kin-Fei, je n'avais pas remarqué que... commença t-il d'une voix douce nous étions suspendu la tête en bas à plus de trois mètres du sol!! termina t-il avec colère.
Cela aurait du faire trembler la fillette de peur mais voir le nain se tortiller au bout de sa corde dans un état de colère terrible la fit éclater de rire et Alrik déséspera. Il tentait de se souvenir ce qui c'était passé, il combattait les Houps lorsqu'un d'entre eux l'avait projetté sur les rochers puis plus rien...
°° Haaaa pourquoi j'arrive pas à me rappeller °° tonna le Khuzûd pour lui même. Alors qu'il tentait de se concentrer le rire sourd de la fillette tambourinait ses oreilles et l'empêchait de réfléchir correctement à la situation. Il lui lança un regard noir et celle-ci se figea, elle avait compris le message elle ne ferait plus de bruit pendant un moment.
Au moins une minute, elle allait compter pour passer le temps se dit-elle.
- 59... 58... 57... 56... 55... 54... entamma t-elle suivant le rythme d'une chanson que Alrik répugnait d'entendre, ce qui l'énerva encore plus que d'entendre sa voix. Il plaqua ses mains sur ses oreilles et enfin il pu se concentrer sur le lieu dans lequel il se trouvait. La pièce était faite de pierre noire, que de pierre noire. Des gargouilles et des têtes de dragons avaient été sculptés dans les murs pour amplifier un sentiment d'enfermement dans les enfers. Le grain de la roche ne lui était pas inconnu, il banda à nouveau ses muscles et alla toucher ses orteilles ou plutôt le plafond de roche de la salle. Il gratta du doigt la roche noirçit, du basalte.
°° Impossible! Comment pouvons nous êtres aussi loin sur le royaume? Il n'y a qu'un endroit ou le basalte stille la montagne en forme de coussin et c'est dans celle-ci qu'un clan terrorisait les villages qui avaient rejoind les valeurs du Haut Roi, pensa Alrik en se frottant la barbe qui lui tombait dans les yeux. Il là balaya d'un revers de main et reprit sa méditation silencieuse.[color=white] Un seul Nain pouvait organiser mon enlèveement, un seul pouvait m'en vouloir autant... °° [/color]
La porte de la salle noirçit par la roche s'ouvrit, un Nain entra, sa longue barbe blanche s'entortillait autour de son cou. Son visage avait été taillé à la serpe et ses cheveux d'un blond foncé était parfaitement attaché en queue de cheval à l'arrière de son crâne.
- Zûir! tonna Alrik
- Alrik! copia le Nain ironiquement avant d'éclater de rire grassement. Derrière lui les gardes reprirent en coeur le rire de leur chef lorsque celui-ci le leur ordonna du regard. Zûir se tut et les deux gardes continuèrent à rire devant la porte du cachot. Le chef fit volte face et les foudroya une nouvelle fois de son regard violet qui venait de prendre une teinte rosée.
Il clopina jusqu'en dessous des deux prisonniers et nargua:
- J'espère que tu es à ton aise là haut Prince Alrik. Tu peux remercier ta stupide petite amie, car grace à son imprudence dans la grotte nous avons pu mettre la main sur toi sans la moindre difficulté.
Se vanta le nain en soufflant sur les ongles de sa main qu'il avait replié devant sa bouche.
- Fumier si je descend je te coupe en rondelles!!!
La réponse d'Alrik darda et fit pouffer Zûir d'un ton satisfait:
- Et bien vas y descend je t'en prie! Allez, encouragea t-il, vient donc que l'on discute entre gens civilisé. Tu ne veux pas ? Comme c'est regréttable, moi qui pensais négocier la vie de ton amie avec toi... Tant pis
Il claqua des doigts et une rangée d'une demi douzaine de Nains entrèrent dans la pièce tous portaient les couleurs de ce clan rebelle, les couleurs de Zûir le marzûl. Un des nains abaissa un levier et la corde de Kin-Fei se détendit en vitesse. Ils l'attrapèrent au vol et l'emportèrent sous les tonnerres de hurlement de Alrik qui s'agittait à en faire craquer sa corde.
- Zûirrrrr je te préviens si tu la touche!! JE te tuerai!!!! beugla Alrik alors que la porte se refermait sur les Nains et la fillette qui lança un dernier regard au Nain à la crête flamboyante. Un regard larmoyant, suppliant...
- Tiens tu es reveillé Alrik, comment vas ta tête? demanda t-elle en souriant à sa manière habituelle.
- Et bien j'ai connu des jours meilleurs mais ca peut aller. Ou sommes nous? reprit le nain qui se frotta la tête d'un air idiot.
- Aucune idée j'ai été assomée pendant le voyage mais nous sommes retenus prisonniers, j'en suis sûr! jura la fillette en frappant son poing sur sa poitrine.
Alrik exasperé se laissa retomber après quelques minutes de contraction habdominale.
- Oui merci Kin-Fei, je n'avais pas remarqué que... commença t-il d'une voix douce nous étions suspendu la tête en bas à plus de trois mètres du sol!! termina t-il avec colère.
Cela aurait du faire trembler la fillette de peur mais voir le nain se tortiller au bout de sa corde dans un état de colère terrible la fit éclater de rire et Alrik déséspera. Il tentait de se souvenir ce qui c'était passé, il combattait les Houps lorsqu'un d'entre eux l'avait projetté sur les rochers puis plus rien...
°° Haaaa pourquoi j'arrive pas à me rappeller °° tonna le Khuzûd pour lui même. Alors qu'il tentait de se concentrer le rire sourd de la fillette tambourinait ses oreilles et l'empêchait de réfléchir correctement à la situation. Il lui lança un regard noir et celle-ci se figea, elle avait compris le message elle ne ferait plus de bruit pendant un moment.
Au moins une minute, elle allait compter pour passer le temps se dit-elle.
- 59... 58... 57... 56... 55... 54... entamma t-elle suivant le rythme d'une chanson que Alrik répugnait d'entendre, ce qui l'énerva encore plus que d'entendre sa voix. Il plaqua ses mains sur ses oreilles et enfin il pu se concentrer sur le lieu dans lequel il se trouvait. La pièce était faite de pierre noire, que de pierre noire. Des gargouilles et des têtes de dragons avaient été sculptés dans les murs pour amplifier un sentiment d'enfermement dans les enfers. Le grain de la roche ne lui était pas inconnu, il banda à nouveau ses muscles et alla toucher ses orteilles ou plutôt le plafond de roche de la salle. Il gratta du doigt la roche noirçit, du basalte.
°° Impossible! Comment pouvons nous êtres aussi loin sur le royaume? Il n'y a qu'un endroit ou le basalte stille la montagne en forme de coussin et c'est dans celle-ci qu'un clan terrorisait les villages qui avaient rejoind les valeurs du Haut Roi, pensa Alrik en se frottant la barbe qui lui tombait dans les yeux. Il là balaya d'un revers de main et reprit sa méditation silencieuse.[color=white] Un seul Nain pouvait organiser mon enlèveement, un seul pouvait m'en vouloir autant... °° [/color]
La porte de la salle noirçit par la roche s'ouvrit, un Nain entra, sa longue barbe blanche s'entortillait autour de son cou. Son visage avait été taillé à la serpe et ses cheveux d'un blond foncé était parfaitement attaché en queue de cheval à l'arrière de son crâne.
- Zûir! tonna Alrik
- Alrik! copia le Nain ironiquement avant d'éclater de rire grassement. Derrière lui les gardes reprirent en coeur le rire de leur chef lorsque celui-ci le leur ordonna du regard. Zûir se tut et les deux gardes continuèrent à rire devant la porte du cachot. Le chef fit volte face et les foudroya une nouvelle fois de son regard violet qui venait de prendre une teinte rosée.
Il clopina jusqu'en dessous des deux prisonniers et nargua:
- J'espère que tu es à ton aise là haut Prince Alrik. Tu peux remercier ta stupide petite amie, car grace à son imprudence dans la grotte nous avons pu mettre la main sur toi sans la moindre difficulté.
Se vanta le nain en soufflant sur les ongles de sa main qu'il avait replié devant sa bouche.
- Fumier si je descend je te coupe en rondelles!!!
La réponse d'Alrik darda et fit pouffer Zûir d'un ton satisfait:
- Et bien vas y descend je t'en prie! Allez, encouragea t-il, vient donc que l'on discute entre gens civilisé. Tu ne veux pas ? Comme c'est regréttable, moi qui pensais négocier la vie de ton amie avec toi... Tant pis
Il claqua des doigts et une rangée d'une demi douzaine de Nains entrèrent dans la pièce tous portaient les couleurs de ce clan rebelle, les couleurs de Zûir le marzûl. Un des nains abaissa un levier et la corde de Kin-Fei se détendit en vitesse. Ils l'attrapèrent au vol et l'emportèrent sous les tonnerres de hurlement de Alrik qui s'agittait à en faire craquer sa corde.
- Zûirrrrr je te préviens si tu la touche!! JE te tuerai!!!! beugla Alrik alors que la porte se refermait sur les Nains et la fillette qui lança un dernier regard au Nain à la crête flamboyante. Un regard larmoyant, suppliant...
- Spoiler:
- Premier Rp de la semaine: + 10 EN
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Date d'inscription : 07/12/2009
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Re: Le corps est une barrière pour l'esprit ? [Alrik]
**Haha, si je tourne dans ce sens là, la corde ne lâche pas...Et comme ça ?Non plus...**
Le Nain, le visage rouge, s'agitait sur sa corde. Kin-Fei l'observa un instant, et, avisant une blessure, s'enquit avec un sourire qui ne se voulait absolument pas ironique:
- T'as mal à la tête ?
-Et bien j'ai connu des jours meilleurs mais ca peut aller. Ou sommes nous? reprit le nain qui se frotta la tête d'un air idiot.
Bien sûr, la jeune fille n'en savait rien du tout. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'ils étaient ainsi retenus la tête à l'envers depuis quelques heures. Avec le bon sens dont elle pouvait faire preuve dans son incompréhension de la situation, elle put annoncer :
-J'en sais rien, mais nous sommes prisonniers, j'en suis sûre !
Elle fronça les sourcil quand le Prince héritier des contes de fées de Jiro se mit à lui crier dessus comme si c'était sa faute s'ils étaient là. En fait, un peu, ou surement se dit la gamine. Mais elle n'appréciait pas tellement qu'on lui parle ainsi, comme si elle était stupide. Elle décida de bouder. Elle n'y parvint toutefois pas longtemps et recommença à sourire en se disant qu'elle se trouvait vraiment dans un drôle d'endroit et que les aventures de Jiro, c'était de la gnognote comparé à ça !
Le Nain, pour une raison qui lui échappait, lui envoya un regard aussi noir que celui de son grand frère quand elle loupait un tir à la chasse, ou qu'elle était trop bruyante ; elle resta calme une ou deux secondes, mais plus aurait était vain. Elle compta pour passer le temps qui devenait long et elle n'aimait pas s'ennuyer.
Et là, alors que la corde ne voulait vraiment pas la laisser tranquille, la porte s'ouvrit et une petite concession de Nains entrèrent, derrière ce qui semblait être leur chef, ricanant bêtement. Dès le premier regard, Kin-Fei le jugea embêtant et plutôt débile. Mais lui, au moins, il avait la chance de savoir ce qu'il se passait. Et si elle lui demandait en ayant l'air sage, il lui répondrait ?
- J'espère que tu es à ton aise là haut Prince
Alrik. Tu peux remercier ta stupide petite amie, car grace à son
imprudence dans la grotte nous avons pu mettre la main sur toi sans la
moindre difficulté.
**oups, alors c'était vraiment ma faute...** Indignée d'être traitée de "stupide petite amie imprudente" alors que c'était lui qui avait l'air stupide, elle se ravisa de lui dire qu'elle n'avait absolument pas été imprudente, ni même stupide, puisque la bestiole qu'il y avait dans la grotte n'aurait pas bougé une oreille si on ne l'avait pas attaquée ou dérangée. Les mères sont des êtres à part, c'est tout.
Elle rit un peu quand Alrik envoya une insulte qui correspondait bien à la tête de l'autre Nain.
- Et bien vas y descend je t'en prie! Allez, encouragea t-il, vient
donc que l'on discute entre gens civilisé. Tu ne veux pas ? Comme c'est
regréttable, moi qui pensais négocier la vie de ton amie avec toi...
Tant pis
Mauvais mauvais. Là, ça avait l'air un peu moins drôle...M'enfin, que risquait-elle pendue au plafond ? Ha ? Elle n'était plus pendue ? Sa corde s'était vivement détendue et elle fut rattrapée en dessous par une sorte de troupeau de Nains qui ne plièrent pas sous son poids léger et l'emportèrent rapidement pendant qu'elle essayait de défaire la corde avec ses doigts, mais ils glissaient dessus sans arriver à la dénouer. Et pis, cet endroit, ces gens, ces choses qui arrivaient...elle ne comprenait plus rien, vraiment plus rien. Au point que ça en devienne insupportable. Un jour Luoïl avait demandé : pourquoi ce visage rageur et larmoyant ? Et elle avait inévitablement répondu : je ne comprend rien à ce que me raconte la vieille...
Ce visage, de détresse de l'ignorance, la panique de ne pas savoir, était vraiment très rare chez la gamine. Pourtant, lorsqu'elle se tourna vers la porte en train de se fermer, et qu'elle vit Alrik, elle ne put s'empêcher de demander pour la énième fois :
- Mais expliquez-moi ! Je comprend rien !
Ses paroles se perdirent dans le dédale de la montagne. Kin regarda les murs : c'était encore de la pierre, elle en déduisit qu'elle se trouvait dans la montagne. A l'intérieur ??
- Waaah !
- Qu'est-ce que t'as ? lança un des Nains.
- Qu'est ce qui à creuser un trou aussi grand à l'intérieur de la Montagne ?
Ils arrivèrent dans une autre pièce, au centre de laquelle se tenait un instrument de torture inconnu de la jeune fille.
- Bah voyons ! Pas quoi ! Qui ! C'est nous, les Nains, qui creusons ainsi la montagne !
- Vraiment ? Vous êtes trooop cool !
Le Nain parut décontenancé par la réaction de la gamine.
- Et ce truc au milieu de la pièce, c'est quoi ?
Les Nains la détachèrent, la jugeant vraiment naïve et inoffensive.
- Tu te moques de nous, humaine ?
- Nan, je me disais, pourquoi me tuer avec ce truc, alors que vous êtes trop cools ? Et aussi, pourquoi me laisser tuer par des gars trop cool alors que j'ai pas envie ?
- Allez, avance !
Elle fit un pas, deux pas, puis se retourna brusquement, faisant sursauter quelques uns de ses geôliers. Nouvelle stratégie.
- Mais pourquoi des êtres, comme vous, capables de comprendre qu'il faut se fondre dans la Montagne plutôt que l'affronter, se limitent à tuer n'importe qui parce que ça leur fait plaisir ?
- Comme tu le dis, parce qu'on est balèzes, trop cool, et que ça nous fait plaisir.Ricana un des Nains.
- Non, ça ne fait plaisir à personne de tuer. On mange parce que ça nous fait plaisir, on rêve parce que ça nous fait plaisir, on part à l'aventure parce que ça nous fait plaisir, on court pour rattraper le vent parce que ça nous fait plaisir, mais on ne tue pas.
A court d'arguments, les Nains réfléchirent un instant, puis conclurent que la fillette était folle avant de la pousser vers le centre de la pièce. Ils fermèrent entre temps la porte de la salle d'exécutions et Kin s'assit en tailleur résolument sur la table de torture qui lui était destinée.
- Vous êtes des Nains, des gras trop cool et balèzes qui savent creuser la Montagne et l'écouter imposer ses lois, ou des andouilles, incapables de réfléchir par eux mêmes ?
- Tu commences à m'énerver. Tu vas sagement t'allonger, et mourir en silence, compris ?!
- Ce n'est pas ma faute si vous obéissez aveuglément à l'autre tête d'abruti qui est resté là-bas. Fit elle en haussant les épaules.
- Qu'est ce que tu dis ?!!!!
**Gagné !**
Dans la salle de pierre où se trouvait Kin-Fei, il y avait des murs en pierre, une table de torture sur laquelle elle restait assise, trois nains restants, puisque les autres étaient sortis en trombe de la salle. Trois Nains, dont l'expression furieuse laissait entendre un gros massacre. Une gamine, dont le sourire ne laissait entendre...Rien du tout.
Dans un mouvement fluide et rapide, elle se remit debout et en profita, dans son élan, pour heurter à la tête le Nain le plus proche, dont le visage finit écrasé contre le sol. Les autres réagirent instantanément. Ils furent sur la gamine en moins de deux. Celle ci esquiva avec agilité les coups portés par ces derniers en se positionnant sur les mains, parallèlement aux deux petits monsieurs, les jambes en écart souple laissant passer les coups au travers. Surpris, ils marquèrent un temps d'arrêt, ce dont elle profita pour se remettre sur pied et, prenant l'un des Nains devant elle, l'autre dans son dos, elle plaça une garde plutôt originale, sur un pied, et, paume de main devant, concentra son énergie en un coup qui atteignit le point sensible de la cage thoracique, entre les côtes. Elle remonta ses doigts au plus profond qu'elle put, et, profitant du manque de souffle de son adversaire, saisi son bras encore tendu et le fit rouler sur sa hanche pour le projeter en avant. Il roula plus loin et se releva lentement, alors que son camarade envoya un coup de poing dans le dos de Kin. Elle eut mal, certes, mais le coups n'était pas assez précis pour avoir touché un endroit particulier, elle se retourna vers ce nain là et plaça trois coups rapide en perçant les ouvertures du Nain. Ne parvenant plus à respirer, celui ci tenta une dernière approche en donnant un magnifique coup de poing vers la jeune fille qui se rapprocha du mouvement au lieu de l'esquiver. Il fut surpris, mais quand elle fut assez proche pour une nouvelle projection, son élan l'emporta facilement vers son camarade.
Les deux nains à terre, elle s'occupa de celui qu'elle avait assommé quelques secondes plus tôt. Mais il était encore étendu face contre pierre, le nez saignant et une dent manquante. Elle rassembla tout ce petit monde en tas, saisit un bras entre ses pieds et le tordit violemment, s'assit sur les autres et, de la même manière, immobilisa au sol les Nains.
Lorsqu'Alrik entra, essoufflé, après je ne sais quelles aventures, il pouvait voir un tas de Nains sur lequel était assise, en tailleur, une gamine dont le sourire illuminait la pièce.
**Luoïl, j'en ai pris trois^^**
Le Nain, le visage rouge, s'agitait sur sa corde. Kin-Fei l'observa un instant, et, avisant une blessure, s'enquit avec un sourire qui ne se voulait absolument pas ironique:
- T'as mal à la tête ?
-Et bien j'ai connu des jours meilleurs mais ca peut aller. Ou sommes nous? reprit le nain qui se frotta la tête d'un air idiot.
Bien sûr, la jeune fille n'en savait rien du tout. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'ils étaient ainsi retenus la tête à l'envers depuis quelques heures. Avec le bon sens dont elle pouvait faire preuve dans son incompréhension de la situation, elle put annoncer :
-J'en sais rien, mais nous sommes prisonniers, j'en suis sûre !
Elle fronça les sourcil quand le Prince héritier des contes de fées de Jiro se mit à lui crier dessus comme si c'était sa faute s'ils étaient là. En fait, un peu, ou surement se dit la gamine. Mais elle n'appréciait pas tellement qu'on lui parle ainsi, comme si elle était stupide. Elle décida de bouder. Elle n'y parvint toutefois pas longtemps et recommença à sourire en se disant qu'elle se trouvait vraiment dans un drôle d'endroit et que les aventures de Jiro, c'était de la gnognote comparé à ça !
Le Nain, pour une raison qui lui échappait, lui envoya un regard aussi noir que celui de son grand frère quand elle loupait un tir à la chasse, ou qu'elle était trop bruyante ; elle resta calme une ou deux secondes, mais plus aurait était vain. Elle compta pour passer le temps qui devenait long et elle n'aimait pas s'ennuyer.
Et là, alors que la corde ne voulait vraiment pas la laisser tranquille, la porte s'ouvrit et une petite concession de Nains entrèrent, derrière ce qui semblait être leur chef, ricanant bêtement. Dès le premier regard, Kin-Fei le jugea embêtant et plutôt débile. Mais lui, au moins, il avait la chance de savoir ce qu'il se passait. Et si elle lui demandait en ayant l'air sage, il lui répondrait ?
- J'espère que tu es à ton aise là haut Prince
Alrik. Tu peux remercier ta stupide petite amie, car grace à son
imprudence dans la grotte nous avons pu mettre la main sur toi sans la
moindre difficulté.
**oups, alors c'était vraiment ma faute...** Indignée d'être traitée de "stupide petite amie imprudente" alors que c'était lui qui avait l'air stupide, elle se ravisa de lui dire qu'elle n'avait absolument pas été imprudente, ni même stupide, puisque la bestiole qu'il y avait dans la grotte n'aurait pas bougé une oreille si on ne l'avait pas attaquée ou dérangée. Les mères sont des êtres à part, c'est tout.
Elle rit un peu quand Alrik envoya une insulte qui correspondait bien à la tête de l'autre Nain.
- Et bien vas y descend je t'en prie! Allez, encouragea t-il, vient
donc que l'on discute entre gens civilisé. Tu ne veux pas ? Comme c'est
regréttable, moi qui pensais négocier la vie de ton amie avec toi...
Tant pis
Mauvais mauvais. Là, ça avait l'air un peu moins drôle...M'enfin, que risquait-elle pendue au plafond ? Ha ? Elle n'était plus pendue ? Sa corde s'était vivement détendue et elle fut rattrapée en dessous par une sorte de troupeau de Nains qui ne plièrent pas sous son poids léger et l'emportèrent rapidement pendant qu'elle essayait de défaire la corde avec ses doigts, mais ils glissaient dessus sans arriver à la dénouer. Et pis, cet endroit, ces gens, ces choses qui arrivaient...elle ne comprenait plus rien, vraiment plus rien. Au point que ça en devienne insupportable. Un jour Luoïl avait demandé : pourquoi ce visage rageur et larmoyant ? Et elle avait inévitablement répondu : je ne comprend rien à ce que me raconte la vieille...
Ce visage, de détresse de l'ignorance, la panique de ne pas savoir, était vraiment très rare chez la gamine. Pourtant, lorsqu'elle se tourna vers la porte en train de se fermer, et qu'elle vit Alrik, elle ne put s'empêcher de demander pour la énième fois :
- Mais expliquez-moi ! Je comprend rien !
Ses paroles se perdirent dans le dédale de la montagne. Kin regarda les murs : c'était encore de la pierre, elle en déduisit qu'elle se trouvait dans la montagne. A l'intérieur ??
- Waaah !
- Qu'est-ce que t'as ? lança un des Nains.
- Qu'est ce qui à creuser un trou aussi grand à l'intérieur de la Montagne ?
Ils arrivèrent dans une autre pièce, au centre de laquelle se tenait un instrument de torture inconnu de la jeune fille.
- Bah voyons ! Pas quoi ! Qui ! C'est nous, les Nains, qui creusons ainsi la montagne !
- Vraiment ? Vous êtes trooop cool !
Le Nain parut décontenancé par la réaction de la gamine.
- Et ce truc au milieu de la pièce, c'est quoi ?
Les Nains la détachèrent, la jugeant vraiment naïve et inoffensive.
- Tu te moques de nous, humaine ?
- Nan, je me disais, pourquoi me tuer avec ce truc, alors que vous êtes trop cools ? Et aussi, pourquoi me laisser tuer par des gars trop cool alors que j'ai pas envie ?
- Allez, avance !
Elle fit un pas, deux pas, puis se retourna brusquement, faisant sursauter quelques uns de ses geôliers. Nouvelle stratégie.
- Mais pourquoi des êtres, comme vous, capables de comprendre qu'il faut se fondre dans la Montagne plutôt que l'affronter, se limitent à tuer n'importe qui parce que ça leur fait plaisir ?
- Comme tu le dis, parce qu'on est balèzes, trop cool, et que ça nous fait plaisir.Ricana un des Nains.
- Non, ça ne fait plaisir à personne de tuer. On mange parce que ça nous fait plaisir, on rêve parce que ça nous fait plaisir, on part à l'aventure parce que ça nous fait plaisir, on court pour rattraper le vent parce que ça nous fait plaisir, mais on ne tue pas.
A court d'arguments, les Nains réfléchirent un instant, puis conclurent que la fillette était folle avant de la pousser vers le centre de la pièce. Ils fermèrent entre temps la porte de la salle d'exécutions et Kin s'assit en tailleur résolument sur la table de torture qui lui était destinée.
- Vous êtes des Nains, des gras trop cool et balèzes qui savent creuser la Montagne et l'écouter imposer ses lois, ou des andouilles, incapables de réfléchir par eux mêmes ?
- Tu commences à m'énerver. Tu vas sagement t'allonger, et mourir en silence, compris ?!
- Ce n'est pas ma faute si vous obéissez aveuglément à l'autre tête d'abruti qui est resté là-bas. Fit elle en haussant les épaules.
- Qu'est ce que tu dis ?!!!!
**Gagné !**
Dans la salle de pierre où se trouvait Kin-Fei, il y avait des murs en pierre, une table de torture sur laquelle elle restait assise, trois nains restants, puisque les autres étaient sortis en trombe de la salle. Trois Nains, dont l'expression furieuse laissait entendre un gros massacre. Une gamine, dont le sourire ne laissait entendre...Rien du tout.
Dans un mouvement fluide et rapide, elle se remit debout et en profita, dans son élan, pour heurter à la tête le Nain le plus proche, dont le visage finit écrasé contre le sol. Les autres réagirent instantanément. Ils furent sur la gamine en moins de deux. Celle ci esquiva avec agilité les coups portés par ces derniers en se positionnant sur les mains, parallèlement aux deux petits monsieurs, les jambes en écart souple laissant passer les coups au travers. Surpris, ils marquèrent un temps d'arrêt, ce dont elle profita pour se remettre sur pied et, prenant l'un des Nains devant elle, l'autre dans son dos, elle plaça une garde plutôt originale, sur un pied, et, paume de main devant, concentra son énergie en un coup qui atteignit le point sensible de la cage thoracique, entre les côtes. Elle remonta ses doigts au plus profond qu'elle put, et, profitant du manque de souffle de son adversaire, saisi son bras encore tendu et le fit rouler sur sa hanche pour le projeter en avant. Il roula plus loin et se releva lentement, alors que son camarade envoya un coup de poing dans le dos de Kin. Elle eut mal, certes, mais le coups n'était pas assez précis pour avoir touché un endroit particulier, elle se retourna vers ce nain là et plaça trois coups rapide en perçant les ouvertures du Nain. Ne parvenant plus à respirer, celui ci tenta une dernière approche en donnant un magnifique coup de poing vers la jeune fille qui se rapprocha du mouvement au lieu de l'esquiver. Il fut surpris, mais quand elle fut assez proche pour une nouvelle projection, son élan l'emporta facilement vers son camarade.
Les deux nains à terre, elle s'occupa de celui qu'elle avait assommé quelques secondes plus tôt. Mais il était encore étendu face contre pierre, le nez saignant et une dent manquante. Elle rassembla tout ce petit monde en tas, saisit un bras entre ses pieds et le tordit violemment, s'assit sur les autres et, de la même manière, immobilisa au sol les Nains.
Lorsqu'Alrik entra, essoufflé, après je ne sais quelles aventures, il pouvait voir un tas de Nains sur lequel était assise, en tailleur, une gamine dont le sourire illuminait la pièce.
**Luoïl, j'en ai pris trois^^**
Re: Le corps est une barrière pour l'esprit ? [Alrik]
Alrik était seul dans les ténébres du cachot, la corde large lui lassérait les jambes et il commençait à en avoir assez de se tracter de ses mains pour soulager ses chevilles sanginolante. C'était un sacrilège que d'avoir osé enfermé le prince héritier, ignorait il qui il était et ce dont il était capable?
Si c'était le cas il allait le leur rappeller. Il entendait déjà les cris de la fillette dans sa tête et cette idée lui arracha le coeur, comment pouvait on torturer une gamine pour le soumettre, non pour le simple plaisir. Car il était immobilisé et que pouvait il faire à présent? Rien, du moins c'est ce que ses abrutis de rebelles pensaient. Il l'avait mal jugé en lui laissant les mains de libre, un nain mal attaché s'échappait toujours, surtout lui...
Il testa la résistance des cordes cette fois si en utilisant ses bras, les muscles de ses jambes étirées hurlaient grace mais il continuait. Ses mains large secouaient la corde pour créer un jeu entre ses chevilles et le noeud qui le retenait prisonier. Peut être pourrait il glisser de son emprise... Non! Après quelques minutes de luttes il s'avéra que c'était impossible, il se laissa retomber la tête en bas pour réfléchir. Une main sur le menton, cette scène était d'un comique affligeant, suspendu par les pieds il prenait le temps de songer, de penser, comme s'il était dans une posture normal, comme si rien ne lui était arrivé. Il soupira et lacha dans un murmure:
- Je n'ai plus le choix... Je ne voulais pas en arriver là mais si je ne fais rien Kin-Fei sera tuée.
A cette pensée ses pupilles prirent une couleur légèrement rosie, il fit craquer les articulations de ses mains, de son coup et de ses hanches, dans des étirrements précis. Alrik sourit, ils marchaient encore mieux la tête à l'envers... Si après ça il n'avait pas des habdos en bêton il ne savait plus comment faire. Il recoiffa sa crête flamboyante et posa sa main droite sur son bracelet de force qui lui cernait le poignet. Le vent souffla dans la pièce qui n'avait pas d'ouverture, mais il ne venait pas de l'exterieur. L'air violent qui tournoyait autour du Khuzûd provenait de sa main, ou plutôt de son poignet. Alrik était concentré sur le baracelet, paupières closes, elles tremblaient sous la puissance qui se dégageait sous sa main droite. Bientôt son corps entier vibra et trembla, puis plus rien. Il inspira et expira lentement tandis que la puissance du vent qui avait amplis la pièce n'était plus. Il se détendit, secoua ses bras vers le bas pour les décripser et se releva rapidement. Sa main gauche fila vers la corde qui le maintenait toujours prisonnier. Il fronça les sourcils et sa main s'enflamma, une flamme blanche, d'un blanc éclatant. Un seul clan maîtrisait la rune du feu blanc et c'était celui du prince héritié. Jamais il n'avait eu encore à la libérer, son corps n'en sortirait pas indemne mais c'était le seul moyen de se libérer et de sauver la fillette. Rapide la main enflammée trancha avec une simplicité extrême la corde. Il sourit, il était libre, il... il tombait.
Confiant son corps chuta rapidement et parcouru les trois mètres qui le séparait du sol. Il ne bougea pas et demeura la tête la première vers la terre, au dernier moment il tandis son bras gauche, la flamme blanche jaillit à nouveau de sa main, cette fois si plus puissante, plus grande. Le jet de feu dégageait une energie folle, lorsqu'elle frappa le sol, la confrontation entre la roche solide et la puissance du feu compensa les forces. Alrik tomba et se releva en souplesse en se tapotant le bas de son pantalon pour en dégager la poussière. Il jeta un regard au plafond, la ou il était suspendu il y a peu et haussa un sourcil en riant interieurement.
°° Tiens bon petite. J'arrive! °° songea t-il. Son bras gauche lui tira une grimace, c'était la première fois depuis longtemps qu'il ne l'avait pas utilisée et la douleur le lançait violemment. Il arriva près de la porte du cachot, il lui envoya un puissant coup de pied qui l'a fit se déboiter et tomba sur le garde qui se tenait devant.
Alrik s'élança, il n'y avait pas une minute à perdre, il cavala dans les couloirs de la profonde galerie, du moins la pensait-il profonde à cause des basaltes présents dans la roche. Déjà une troupe de cinq nains le poursuivait et cinq autres arrivait en face de lui. Ils étaient tous armés de haches, de marteaux ou d'épées courte lui n'avait que ses poings pour se défendre. Il n'abuserait pas des flammes blanches encore une fois au risque d'avoir des sequelles sur le bras gauche. Il fronça les sourcils et chargea, ses jambes puissantes pressèrent le pas et il sema en un instant les nains qui lui courraient après. Le premier guerrier Jwarf leva son arme, il n'eu jamais le temps de l'abaisser déjà Alrik avait perçé sa garde médiocre et frappait par deux fois au plexus solaire. Respiration coupée il cherchait son souffle, le prince héritier mis fin à ses recherches en brisant sa rotule d'un coup de pied bien placé sur l'exterieur de sa jambe. Il ne s'arrêta pas et poursuivit sa charge. Un Khuzûd ennemi se fendit et projeta sa lance sur le prince héritié. Alrik se décala d'un pas sur le coté saisit l'arme à pleine main et la retira de celles de son adversaire. Il frappa du cul de l'arme la tête du nain qui s'écroula sonné. Alrik fit tournoyer la lance dans son dos, et la redressa, pointe vers l'avant. Retenant l'arme du bout des doigts il parcourut la distance qui le séparait du troisième guerrier. Il allait le transpercer de part en part, le quatrième et le cnquième s'interposèrent en attaquant en même temps. Alrik changea l'orientation de la lance et frappa du manche de l'arme. Un coup à droite, dans la tête du quatrième garde et un coup à gauche, dans celle du troisième. Les deux Nains tombèrent sonnés, Cassiel disait toujours que si on ne savait pas se battre, mieux vallait porter un casque, Alrik sourit en pivotant sur lui même. Il ramena la lance vers lui et se fendit, la tête de l'arme s'arrêta à un centimètre de l'oeil du dernier garde qui lui faisait face. Il jeta ses armes et implora la pitié du prince. Un hurlement derrière lui, acheva sa réflexion, les cinq autres gardes arrivaient, Alrik reprit sa course en faisant tournoyer la lance sur son coté droit et la bloqua sous son aisselle. Il devait trouver la salle des tortures, là droit devant, gardée par un Nain massif, énorme.
Il aperçu le guerrier et sursauta en se saisissant de deux javelots, le premier fila à une vitesse incroyable vers le torse du prince. trop tard Alrik avait déjà esquivé et il accelera, lacha la lance qui rebondit sur le sol avant de s'arrêter. Le second javelots fila comme son prédécesseur vers le torse du Khuzûd. Alrik pivota et la lance passa à coté de lui sans le toucher. Il accelera encore sa course et se jeta sur le guerrier les deux pieds en avant. Il percuta le garde qui s'enfonça dans la porte de la salle des tortures, la faisant voller en éclat. Il passa au dessus du guerrier sonné et chercha des yeux la fillette. La table de torture était vide l'avait il déjà emmennée?
Non il tourna la tête, la gamine était assise sur un tas de guerrier Nain. La machoire inférieur de Alrik tomba, il n'en croyait pas ses yeux. La fillette rompit le silence dans un cri de satisfaction:
- Luoïl, j'en ai pris trois T'as l'air essouflé Al' t'as courrut?
Alrik rougit de colère:
- Bien sûr que j'ai courru j'allais pas te laisser te faire découper sur cette maudite table si? Mais n'en parlons plus, reprit il calmement, trouvons ce gredin de Zuîr et dégageons d'ici.
Kin-Fei sauta du tas de guerrier et demanda de sa voix frêleen tirant le bras d'Alrik qui grimaça de douleur.- Quand est-ce que je pourrais m'amuser encore avec les gardes dis?
- Bientôt très bientôt répondit une voix à l'entrée de la porte. C'était Zuîr.
Je vois que je t'ai sousestimé Alrik, toi aussi gamine! Mais ca ne se reproduira pas, GARDES!!!
Si c'était le cas il allait le leur rappeller. Il entendait déjà les cris de la fillette dans sa tête et cette idée lui arracha le coeur, comment pouvait on torturer une gamine pour le soumettre, non pour le simple plaisir. Car il était immobilisé et que pouvait il faire à présent? Rien, du moins c'est ce que ses abrutis de rebelles pensaient. Il l'avait mal jugé en lui laissant les mains de libre, un nain mal attaché s'échappait toujours, surtout lui...
Il testa la résistance des cordes cette fois si en utilisant ses bras, les muscles de ses jambes étirées hurlaient grace mais il continuait. Ses mains large secouaient la corde pour créer un jeu entre ses chevilles et le noeud qui le retenait prisonier. Peut être pourrait il glisser de son emprise... Non! Après quelques minutes de luttes il s'avéra que c'était impossible, il se laissa retomber la tête en bas pour réfléchir. Une main sur le menton, cette scène était d'un comique affligeant, suspendu par les pieds il prenait le temps de songer, de penser, comme s'il était dans une posture normal, comme si rien ne lui était arrivé. Il soupira et lacha dans un murmure:
- Je n'ai plus le choix... Je ne voulais pas en arriver là mais si je ne fais rien Kin-Fei sera tuée.
A cette pensée ses pupilles prirent une couleur légèrement rosie, il fit craquer les articulations de ses mains, de son coup et de ses hanches, dans des étirrements précis. Alrik sourit, ils marchaient encore mieux la tête à l'envers... Si après ça il n'avait pas des habdos en bêton il ne savait plus comment faire. Il recoiffa sa crête flamboyante et posa sa main droite sur son bracelet de force qui lui cernait le poignet. Le vent souffla dans la pièce qui n'avait pas d'ouverture, mais il ne venait pas de l'exterieur. L'air violent qui tournoyait autour du Khuzûd provenait de sa main, ou plutôt de son poignet. Alrik était concentré sur le baracelet, paupières closes, elles tremblaient sous la puissance qui se dégageait sous sa main droite. Bientôt son corps entier vibra et trembla, puis plus rien. Il inspira et expira lentement tandis que la puissance du vent qui avait amplis la pièce n'était plus. Il se détendit, secoua ses bras vers le bas pour les décripser et se releva rapidement. Sa main gauche fila vers la corde qui le maintenait toujours prisonnier. Il fronça les sourcils et sa main s'enflamma, une flamme blanche, d'un blanc éclatant. Un seul clan maîtrisait la rune du feu blanc et c'était celui du prince héritié. Jamais il n'avait eu encore à la libérer, son corps n'en sortirait pas indemne mais c'était le seul moyen de se libérer et de sauver la fillette. Rapide la main enflammée trancha avec une simplicité extrême la corde. Il sourit, il était libre, il... il tombait.
Confiant son corps chuta rapidement et parcouru les trois mètres qui le séparait du sol. Il ne bougea pas et demeura la tête la première vers la terre, au dernier moment il tandis son bras gauche, la flamme blanche jaillit à nouveau de sa main, cette fois si plus puissante, plus grande. Le jet de feu dégageait une energie folle, lorsqu'elle frappa le sol, la confrontation entre la roche solide et la puissance du feu compensa les forces. Alrik tomba et se releva en souplesse en se tapotant le bas de son pantalon pour en dégager la poussière. Il jeta un regard au plafond, la ou il était suspendu il y a peu et haussa un sourcil en riant interieurement.
°° Tiens bon petite. J'arrive! °° songea t-il. Son bras gauche lui tira une grimace, c'était la première fois depuis longtemps qu'il ne l'avait pas utilisée et la douleur le lançait violemment. Il arriva près de la porte du cachot, il lui envoya un puissant coup de pied qui l'a fit se déboiter et tomba sur le garde qui se tenait devant.
Alrik s'élança, il n'y avait pas une minute à perdre, il cavala dans les couloirs de la profonde galerie, du moins la pensait-il profonde à cause des basaltes présents dans la roche. Déjà une troupe de cinq nains le poursuivait et cinq autres arrivait en face de lui. Ils étaient tous armés de haches, de marteaux ou d'épées courte lui n'avait que ses poings pour se défendre. Il n'abuserait pas des flammes blanches encore une fois au risque d'avoir des sequelles sur le bras gauche. Il fronça les sourcils et chargea, ses jambes puissantes pressèrent le pas et il sema en un instant les nains qui lui courraient après. Le premier guerrier Jwarf leva son arme, il n'eu jamais le temps de l'abaisser déjà Alrik avait perçé sa garde médiocre et frappait par deux fois au plexus solaire. Respiration coupée il cherchait son souffle, le prince héritier mis fin à ses recherches en brisant sa rotule d'un coup de pied bien placé sur l'exterieur de sa jambe. Il ne s'arrêta pas et poursuivit sa charge. Un Khuzûd ennemi se fendit et projeta sa lance sur le prince héritié. Alrik se décala d'un pas sur le coté saisit l'arme à pleine main et la retira de celles de son adversaire. Il frappa du cul de l'arme la tête du nain qui s'écroula sonné. Alrik fit tournoyer la lance dans son dos, et la redressa, pointe vers l'avant. Retenant l'arme du bout des doigts il parcourut la distance qui le séparait du troisième guerrier. Il allait le transpercer de part en part, le quatrième et le cnquième s'interposèrent en attaquant en même temps. Alrik changea l'orientation de la lance et frappa du manche de l'arme. Un coup à droite, dans la tête du quatrième garde et un coup à gauche, dans celle du troisième. Les deux Nains tombèrent sonnés, Cassiel disait toujours que si on ne savait pas se battre, mieux vallait porter un casque, Alrik sourit en pivotant sur lui même. Il ramena la lance vers lui et se fendit, la tête de l'arme s'arrêta à un centimètre de l'oeil du dernier garde qui lui faisait face. Il jeta ses armes et implora la pitié du prince. Un hurlement derrière lui, acheva sa réflexion, les cinq autres gardes arrivaient, Alrik reprit sa course en faisant tournoyer la lance sur son coté droit et la bloqua sous son aisselle. Il devait trouver la salle des tortures, là droit devant, gardée par un Nain massif, énorme.
Il aperçu le guerrier et sursauta en se saisissant de deux javelots, le premier fila à une vitesse incroyable vers le torse du prince. trop tard Alrik avait déjà esquivé et il accelera, lacha la lance qui rebondit sur le sol avant de s'arrêter. Le second javelots fila comme son prédécesseur vers le torse du Khuzûd. Alrik pivota et la lance passa à coté de lui sans le toucher. Il accelera encore sa course et se jeta sur le guerrier les deux pieds en avant. Il percuta le garde qui s'enfonça dans la porte de la salle des tortures, la faisant voller en éclat. Il passa au dessus du guerrier sonné et chercha des yeux la fillette. La table de torture était vide l'avait il déjà emmennée?
Non il tourna la tête, la gamine était assise sur un tas de guerrier Nain. La machoire inférieur de Alrik tomba, il n'en croyait pas ses yeux. La fillette rompit le silence dans un cri de satisfaction:
- Luoïl, j'en ai pris trois T'as l'air essouflé Al' t'as courrut?
Alrik rougit de colère:
- Bien sûr que j'ai courru j'allais pas te laisser te faire découper sur cette maudite table si? Mais n'en parlons plus, reprit il calmement, trouvons ce gredin de Zuîr et dégageons d'ici.
Kin-Fei sauta du tas de guerrier et demanda de sa voix frêleen tirant le bras d'Alrik qui grimaça de douleur.- Quand est-ce que je pourrais m'amuser encore avec les gardes dis?
- Bientôt très bientôt répondit une voix à l'entrée de la porte. C'était Zuîr.
Je vois que je t'ai sousestimé Alrik, toi aussi gamine! Mais ca ne se reproduira pas, GARDES!!!
- Spoiler:
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Re: Le corps est une barrière pour l'esprit ? [Alrik]
-T'as l'air essoufflé Al' t'as courut?
Le Nain n'avait pas l'air d'être au top de sa forme, pourtant, le sourire énergique de la gamine sembla apaiser quelques peu Alrik. En effet, il ne s'énerva pas contre elle comme tout à l'heure quand ils avaient la tête à l'envers. Kin ne savait pas comment il était arrivé là, mais elle ne posa pas la question, qui lui paraissait un peu superficielle et qui n'apporterait rien à sa culture générale. N'empêche, il était clair qu'elle exaspérait monumentalement le rouquin.
- Bien sûr que j'ai couru j'allais pas te laisser te faire découper sur cette maudite table si? Mais n'en parlons plus, reprit il calmement, trouvons ce gredin de Zuîr et dégageons d'ici.
Kin hocha vivement la tête et sauta souplement par terre, lâchant un peu à contre coeur son butin. Et pourquoi fallait trouver ce moche stupide d'abord ? Elle n'en avait rien à faire du Zuîr... Et pis, elle commençait juste à bien s'amuser...Bon, quitte à obéir, ce qu'elle détestait faire d'ordinaire, mais comme elle ne savait pas où aller pour sortir de la Montagne, elle voulait au moins ne pas s'ennuyer. Elle tira légèrement la manche d'Alrik pour le tirer de ses pensées.
- Quand est-ce que je pourrais m'amuser encore avec les gardes dis?
- Bientôt très bientôt répondit une voix à l'entrée de la porte. C'était Zuîr.
Je vois que je t'ai sous estimé Alrik, toi aussi gamine! Mais ca ne se reproduira pas, GARDES!!!
Ah bah, finalement, ils n'auraient pas besoin d'aller le chercher, ce moche stupide, il était déjà là ! Dommage, Kin aurait bien couru en tout sens pour visiter l'immense grotte...Tant pis, elle visiterait plus tard.
Une nombreuse colonie de Nains entra par la porte, et il était évident que d'autres étaient restés à l'entré. La jeune fille les dévisageait avec des yeux ronds. **Il en existe tant que ça, des Nains ?**
Ils étaient mieux armés que ceux qu'elle avait défaits précédemment. En plus, certains d'entre eux possédaient une armure. Déjà que Luoïl avait eu du mal à lui enseigner les bases du corps à corps, si en plus on ne pouvait pas faire de combat au corps à corps, elle allait avoir du mal...C'était si amusant ! Elle émit un petit rire innocent et plaça sa garde. Elle réfléchit un peu...**Hummm...par où je peux passer ?**
- Fumier ! Tu vas voir de quoi je suis capable !
Le Nain se jeta dans la bataille, laissant Kin sur ses questions et ses incertitudes. Celle-ci pensa qu'il était temps de combler ses lacunes et elle s'adressa directement au moche stupide, puisque c'était le seul disposé.
- Dis, pourquoi t'es un Nain ? Comment les autres Nains ont creusé dans la montagne ? Pourquoi tu veux embêter mon pote Al' ?
Le Zuîr en question releva un sourcil dédaigneux. Qu'est-ce qu'elle avait cette gamine ?
- D'où tu sors toi ?
- J'sais pas, mais j'aimerais bien savoir d'où TOI tu sors ^^
Le Nain se frappa le front de la main. Qui peut être aussi débile pour poser des questions quand sa vie était en danger ? Il préféra ne pas répondre et donna l'ordre à l'un de ses bataillons de prendre en charge la fillette.
- Mais-heuu ! protesta-t-elle en évitant de justesse un bon coup de poing. Pourquoi tu répond jamais ?!! T'as peur d'ouvrir le bec pour dire autre chose que des stupidités ?!
Piqué au vif de se faire traiter de la sorte, le Nain trépigna de rage alors que Kin-Fei faisait de son mieux pour ne pas se faire toucher par les attaques des soldats. Elle était aussi insaisissable que le vent lorsqu'elle décidait quelque chose. Et elle avait décidé de rester en vie tant qu'elle ne saurait rien.
Agilement, l'acrobate enchainait les sauts, avants, arrières, les écarts, les esquives avec rapidité, sans paraitre se fatiguer. A la volée, dès qu'elle pouvait reprendre son souffle, elle envoyait au baka-nain un :
- Alors, tu réponds ?
Bien sûr, celui-ci n'avait que faire des interrogations de la jeune fille et restait concentré sur le combat que menait Alrik. Cette attitude avait le don d'agacer la gamine au plus haut point et elle en avait marre de ce silence au milieu des cliquetis des armes qui s'entrechoquaient. Ça lui devenait tellement insupportable que, en parant une fois de plus les coups en glissant dans l'attaque, elle prit appel sur la table de torture et, avec un bon élan, sauta le plus haut possible au dessus du combat. Elle passa agilement ses jambes dans une corde dont la forme était un anneau et la fonction une pendaison, elle reprit la position qu'elle aimait, c'est-à-dire le mauvais sens. Enfin...
Le vent n'a pas de mauvais sens, non non non.
Le vent n'est jamais poussé, il pousse.
Le vent souffle comme lui seul.
Le vent n'est pas ignorant, il entend tout parce qu'il voyage à une vitesse phénoménale et il emporte avec lui tout les savoirs du monde.
Kin ne savait rien. Cette ignorance la faisait paniquer. Elle qui était si jalouse du vent et de ses murmures, elle ne pouvait supporter qu'on ne lui disent rien, ou plutôt qu'elle n'entendent rien. Et le tintamarre d'en bas faisait monter en elle un sentiment désagréable.
Maintenant qu'elle était au calme, elle pourrait réfléchir et tendre l'oreille comme bon lui semblait. Sa jambe gauche la brûlait légèrement sous son bandage, la corde la gênait un peu. Si seulement elle pouvait rester en l'air sans son aide...Tant pis, elle retira cette jambe bandée de son appui, la laissant tomber souplement de côté, tenant là haut avec maintenant une seule jambe dans l'anneau. Elle ferma les yeux. Elle écouta la montagne qui hurlait. Elle voulu en savoir plus, la montagne avait mal. Kin sentait ces choses là. Et c'était son tour d'avoir mal...
- ARRETEZ !
Le silence lui parvint. Plus rien ne bougeait là dessous. Elle croisa les bras.
- Vous êtes qui pour faire ça ?!
Quelques murmures atteignirent ses oreilles, mais ils s'éteignirent vite.
- La Montagne a mal ! Vous comprenez ça ?! Vous êtes quoi, des Nains ? Et alors ? Vous pensez que ça vous donne le droit de détruire des choses extérieures à votre combat ? Que les tornades emportent votre esprit de mensonges ! Je m'en fiche de connaitre vos raisons et vos prétextes, laissez la Montagne tranquille !
Elle avait le visage crispé comme jamais. Son habituel sourire avait disparut et ses yeux rieurs étaient devenus brillants de douleur et de tristesse. Elle avait les sourcils froncés de colère. On lisait dans son attitude une détermination rageuse. Tout son corps était tendu. Son esprit extrêmement plus loin que là. **Si j'imagine être un oiseau, je peux voler. Si j'imagine être la Montagne, je suis indestructible.**
Kin-Fei ne riait plus.
Le Nain n'avait pas l'air d'être au top de sa forme, pourtant, le sourire énergique de la gamine sembla apaiser quelques peu Alrik. En effet, il ne s'énerva pas contre elle comme tout à l'heure quand ils avaient la tête à l'envers. Kin ne savait pas comment il était arrivé là, mais elle ne posa pas la question, qui lui paraissait un peu superficielle et qui n'apporterait rien à sa culture générale. N'empêche, il était clair qu'elle exaspérait monumentalement le rouquin.
- Bien sûr que j'ai couru j'allais pas te laisser te faire découper sur cette maudite table si? Mais n'en parlons plus, reprit il calmement, trouvons ce gredin de Zuîr et dégageons d'ici.
Kin hocha vivement la tête et sauta souplement par terre, lâchant un peu à contre coeur son butin. Et pourquoi fallait trouver ce moche stupide d'abord ? Elle n'en avait rien à faire du Zuîr... Et pis, elle commençait juste à bien s'amuser...Bon, quitte à obéir, ce qu'elle détestait faire d'ordinaire, mais comme elle ne savait pas où aller pour sortir de la Montagne, elle voulait au moins ne pas s'ennuyer. Elle tira légèrement la manche d'Alrik pour le tirer de ses pensées.
- Quand est-ce que je pourrais m'amuser encore avec les gardes dis?
- Bientôt très bientôt répondit une voix à l'entrée de la porte. C'était Zuîr.
Je vois que je t'ai sous estimé Alrik, toi aussi gamine! Mais ca ne se reproduira pas, GARDES!!!
Ah bah, finalement, ils n'auraient pas besoin d'aller le chercher, ce moche stupide, il était déjà là ! Dommage, Kin aurait bien couru en tout sens pour visiter l'immense grotte...Tant pis, elle visiterait plus tard.
Une nombreuse colonie de Nains entra par la porte, et il était évident que d'autres étaient restés à l'entré. La jeune fille les dévisageait avec des yeux ronds. **Il en existe tant que ça, des Nains ?**
Ils étaient mieux armés que ceux qu'elle avait défaits précédemment. En plus, certains d'entre eux possédaient une armure. Déjà que Luoïl avait eu du mal à lui enseigner les bases du corps à corps, si en plus on ne pouvait pas faire de combat au corps à corps, elle allait avoir du mal...C'était si amusant ! Elle émit un petit rire innocent et plaça sa garde. Elle réfléchit un peu...**Hummm...par où je peux passer ?**
- Fumier ! Tu vas voir de quoi je suis capable !
Le Nain se jeta dans la bataille, laissant Kin sur ses questions et ses incertitudes. Celle-ci pensa qu'il était temps de combler ses lacunes et elle s'adressa directement au moche stupide, puisque c'était le seul disposé.
- Dis, pourquoi t'es un Nain ? Comment les autres Nains ont creusé dans la montagne ? Pourquoi tu veux embêter mon pote Al' ?
Le Zuîr en question releva un sourcil dédaigneux. Qu'est-ce qu'elle avait cette gamine ?
- D'où tu sors toi ?
- J'sais pas, mais j'aimerais bien savoir d'où TOI tu sors ^^
Le Nain se frappa le front de la main. Qui peut être aussi débile pour poser des questions quand sa vie était en danger ? Il préféra ne pas répondre et donna l'ordre à l'un de ses bataillons de prendre en charge la fillette.
- Mais-heuu ! protesta-t-elle en évitant de justesse un bon coup de poing. Pourquoi tu répond jamais ?!! T'as peur d'ouvrir le bec pour dire autre chose que des stupidités ?!
Piqué au vif de se faire traiter de la sorte, le Nain trépigna de rage alors que Kin-Fei faisait de son mieux pour ne pas se faire toucher par les attaques des soldats. Elle était aussi insaisissable que le vent lorsqu'elle décidait quelque chose. Et elle avait décidé de rester en vie tant qu'elle ne saurait rien.
Agilement, l'acrobate enchainait les sauts, avants, arrières, les écarts, les esquives avec rapidité, sans paraitre se fatiguer. A la volée, dès qu'elle pouvait reprendre son souffle, elle envoyait au baka-nain un :
- Alors, tu réponds ?
Bien sûr, celui-ci n'avait que faire des interrogations de la jeune fille et restait concentré sur le combat que menait Alrik. Cette attitude avait le don d'agacer la gamine au plus haut point et elle en avait marre de ce silence au milieu des cliquetis des armes qui s'entrechoquaient. Ça lui devenait tellement insupportable que, en parant une fois de plus les coups en glissant dans l'attaque, elle prit appel sur la table de torture et, avec un bon élan, sauta le plus haut possible au dessus du combat. Elle passa agilement ses jambes dans une corde dont la forme était un anneau et la fonction une pendaison, elle reprit la position qu'elle aimait, c'est-à-dire le mauvais sens. Enfin...
Le vent n'a pas de mauvais sens, non non non.
Le vent n'est jamais poussé, il pousse.
Le vent souffle comme lui seul.
Le vent n'est pas ignorant, il entend tout parce qu'il voyage à une vitesse phénoménale et il emporte avec lui tout les savoirs du monde.
Kin ne savait rien. Cette ignorance la faisait paniquer. Elle qui était si jalouse du vent et de ses murmures, elle ne pouvait supporter qu'on ne lui disent rien, ou plutôt qu'elle n'entendent rien. Et le tintamarre d'en bas faisait monter en elle un sentiment désagréable.
Maintenant qu'elle était au calme, elle pourrait réfléchir et tendre l'oreille comme bon lui semblait. Sa jambe gauche la brûlait légèrement sous son bandage, la corde la gênait un peu. Si seulement elle pouvait rester en l'air sans son aide...Tant pis, elle retira cette jambe bandée de son appui, la laissant tomber souplement de côté, tenant là haut avec maintenant une seule jambe dans l'anneau. Elle ferma les yeux. Elle écouta la montagne qui hurlait. Elle voulu en savoir plus, la montagne avait mal. Kin sentait ces choses là. Et c'était son tour d'avoir mal...
- ARRETEZ !
Le silence lui parvint. Plus rien ne bougeait là dessous. Elle croisa les bras.
- Vous êtes qui pour faire ça ?!
Quelques murmures atteignirent ses oreilles, mais ils s'éteignirent vite.
- La Montagne a mal ! Vous comprenez ça ?! Vous êtes quoi, des Nains ? Et alors ? Vous pensez que ça vous donne le droit de détruire des choses extérieures à votre combat ? Que les tornades emportent votre esprit de mensonges ! Je m'en fiche de connaitre vos raisons et vos prétextes, laissez la Montagne tranquille !
Elle avait le visage crispé comme jamais. Son habituel sourire avait disparut et ses yeux rieurs étaient devenus brillants de douleur et de tristesse. Elle avait les sourcils froncés de colère. On lisait dans son attitude une détermination rageuse. Tout son corps était tendu. Son esprit extrêmement plus loin que là. **Si j'imagine être un oiseau, je peux voler. Si j'imagine être la Montagne, je suis indestructible.**
Kin-Fei ne riait plus.
Re: Le corps est une barrière pour l'esprit ? [Alrik]
Alrik se jeta dans la bataille oubliant sa douleur à l'épaule, oubliant toute les petites blessures qui pourrait l'handicapé, il ne pensait qu'à une seule chose protéger et empécher que quiconque pose un doigt sur la tête de la fillette qui l'accompagnait. Alors qu'il décochait coup de poing sur coup de poing et coup de pied sur coup de pied, ses adversaires tirèrent leurs armes de leur fourreau dans une douce mélodie. Une mélodie synonyme de mort et de tourments. Pour un autre nain peut être mais pas pour Alrik, il adorait ce doux bruit qui venait caresser ses oreilles et se perdre dans ses cheveux parfaitement dressés sur sa tête. Les langues de certains passèren sur leur lèvres en guisent de menace tandis que d'autre passaient leurs gros doigts sous leur gorge pour faire peur. Alrik ne s'effraya pas pour autant, la securité de la fillette en dépendait mais elle se débrouillait apparement très bien sans lui. Sautant au dessus des haches et des lances elle esquivait chaque attaque et jouait de ses fines jambes pour décrocher la machoire de ses adversaires chacun de ses mouvements était pure souplesse tandis que Alrik frappait fort pour compenser le fait qu'il n'avait pas d'arme. C'était un combattant hors pair et ses adversaires commencèrent à reculer bien que les taillades de lames venaient déjà striller le corps du prince héritier. Une lance griffa la hanche du Nain qui hurla de douleur. Il saisit l'arme longue à deux mains et l'hotta des mains de son adversaire, la retourna contre lui et le frappa par deux fois au visage du plat du bout de l'arme. Il se redressa en se tenant le coté dont le sang s'échappait déjà dans un fin filet, jusqu'à sa cuisse droite.
Kin-Fei perçu le NAin submergé par l'attaque de ses adversaires tandis qu'elle s'épanouissait suspendue dans les airs. alrik n'avait aucune idée de comment elle était arrivée la haut ni comment sa voix avait pu résonner aussi fort dans la caverne qui servait de salle de torture. TOus levèrent les yeux vers elle, le sourire qui dessinait habituellement les joues de son visage avait disparu, elle était en colère et elle ne riait plus du tout.
Alrik ne l'avait jamais connue dans un tel état de rage et de colère, son corps s'éleva comme une poupée de chiffon dans les airs et il flotta. Il flotta comme si son corps avait été aussi léger qu'une plume, les mots de la fillette venait frapper de plein fouet les rebelles qui avait insulté la montagne et souillés la magie de Geadrâs. Qui était cette gamine aux pouvoirs étrange? Bientôt un flux de magie rosé surgit de nul part et tournoya autour d'elle, s'ymbole de sa puissance. Ses yeux roulaient dans ses orbites alors que la magie deferlait sur les Nains qui avaient osé la défier, défier la nature, ELLE.
Les bras en croix le rose du flux magique devint solide et trancha, tel un ras de marrée elle s'abattit sur les Khuzûd rebelles et trancha. Telle une centaine de lames la magie tua, repoussa et massacra. En un éclat l'attaque sacheva, Alrik gisait au milieu des corps des rebelles et une marre de sang rougeâtre. Il n'y avait aucun survivant, le corps du prince héritier était entièremen tranché, en lambauts. La fillette retomba lentement sur le sol et ses yeux stoppèrent leur rotation, elle se redressa et se frotta la tête.
- Que c'est il passé? S'interrogea t-elle comme si elle venait de s'éveiller d'un profond sommeil.
Aucune réponse, elle tournait le dos au désastre macabre qu'elle avait causée inconsciemment. Enfin elle pivota sur elle même pour chercher Alrik du regard, son compagnon et ami n'était pas là. Il était allongé u milieu d'une cinquantaine de corps semblable au siens, tranchés et sanginolants. La jeune fille sanglota lorsque son coeur manqua un batement.
- Non pas encore, s'écria t-elle en s'agenouillant dans le sang du prince héritier et en soulevant la tête d'Alrik. Reveille toi Al'! Al' t'as pas le droit de me laisser comme ça! Je t'en pris ne me laisse pas...
Les larmes coulaient toute seule de ses yeux irrités, une boule se serra dans sa gorge elle s'allongea sur le corps du nain et hurla. Un cri qui traversa toute la caverne, un cri qui remua les entrailles de la montagne, un cri monstrueux, presque inhumain. La fillette était à nouveau seule...
Mais alors qu'elle sanglotait à chaude larme sur le corps du Khuzûd un battemment de coeur la sorti de sa torpeur et sa tristesse. Un deuxième battemment puis un troisième et s'en suivit un toussotement roque. Alrik était vivant... Elle se redressa heureuse, les larmes encore présente dans ses yeux, elle le fixa et leprinc ehéritier s'eveilla en découvrant le visage sanglotant de la jeune fille.
- Ba qu'est ce qu'y a? On dirait que t'as vu un mort! ironisa le Nain mal en point.
Le regard de la fillette se pausa sur son corps tranchés et ses yeux s'equarquillèrent, il n'avait plus aucune blessure, simplement une fine raillure rose à l'endroit ou quelques secondes plus tot le sang s'écoulait à flot. Kin-Fei ne comprenait pas, mais peu importe Alrik était vivant et elle pleura de joie. Pour une fois quelqu'un avait survécu à ses trous de mémoires terrible, peut être Alrik pourrait il lui dire ce qu'il s'était passé... Peut être...
Kin-Fei perçu le NAin submergé par l'attaque de ses adversaires tandis qu'elle s'épanouissait suspendue dans les airs. alrik n'avait aucune idée de comment elle était arrivée la haut ni comment sa voix avait pu résonner aussi fort dans la caverne qui servait de salle de torture. TOus levèrent les yeux vers elle, le sourire qui dessinait habituellement les joues de son visage avait disparu, elle était en colère et elle ne riait plus du tout.
Alrik ne l'avait jamais connue dans un tel état de rage et de colère, son corps s'éleva comme une poupée de chiffon dans les airs et il flotta. Il flotta comme si son corps avait été aussi léger qu'une plume, les mots de la fillette venait frapper de plein fouet les rebelles qui avait insulté la montagne et souillés la magie de Geadrâs. Qui était cette gamine aux pouvoirs étrange? Bientôt un flux de magie rosé surgit de nul part et tournoya autour d'elle, s'ymbole de sa puissance. Ses yeux roulaient dans ses orbites alors que la magie deferlait sur les Nains qui avaient osé la défier, défier la nature, ELLE.
Les bras en croix le rose du flux magique devint solide et trancha, tel un ras de marrée elle s'abattit sur les Khuzûd rebelles et trancha. Telle une centaine de lames la magie tua, repoussa et massacra. En un éclat l'attaque sacheva, Alrik gisait au milieu des corps des rebelles et une marre de sang rougeâtre. Il n'y avait aucun survivant, le corps du prince héritier était entièremen tranché, en lambauts. La fillette retomba lentement sur le sol et ses yeux stoppèrent leur rotation, elle se redressa et se frotta la tête.
- Que c'est il passé? S'interrogea t-elle comme si elle venait de s'éveiller d'un profond sommeil.
Aucune réponse, elle tournait le dos au désastre macabre qu'elle avait causée inconsciemment. Enfin elle pivota sur elle même pour chercher Alrik du regard, son compagnon et ami n'était pas là. Il était allongé u milieu d'une cinquantaine de corps semblable au siens, tranchés et sanginolants. La jeune fille sanglota lorsque son coeur manqua un batement.
- Non pas encore, s'écria t-elle en s'agenouillant dans le sang du prince héritier et en soulevant la tête d'Alrik. Reveille toi Al'! Al' t'as pas le droit de me laisser comme ça! Je t'en pris ne me laisse pas...
Les larmes coulaient toute seule de ses yeux irrités, une boule se serra dans sa gorge elle s'allongea sur le corps du nain et hurla. Un cri qui traversa toute la caverne, un cri qui remua les entrailles de la montagne, un cri monstrueux, presque inhumain. La fillette était à nouveau seule...
Mais alors qu'elle sanglotait à chaude larme sur le corps du Khuzûd un battemment de coeur la sorti de sa torpeur et sa tristesse. Un deuxième battemment puis un troisième et s'en suivit un toussotement roque. Alrik était vivant... Elle se redressa heureuse, les larmes encore présente dans ses yeux, elle le fixa et leprinc ehéritier s'eveilla en découvrant le visage sanglotant de la jeune fille.
- Ba qu'est ce qu'y a? On dirait que t'as vu un mort! ironisa le Nain mal en point.
Le regard de la fillette se pausa sur son corps tranchés et ses yeux s'equarquillèrent, il n'avait plus aucune blessure, simplement une fine raillure rose à l'endroit ou quelques secondes plus tot le sang s'écoulait à flot. Kin-Fei ne comprenait pas, mais peu importe Alrik était vivant et elle pleura de joie. Pour une fois quelqu'un avait survécu à ses trous de mémoires terrible, peut être Alrik pourrait il lui dire ce qu'il s'était passé... Peut être...
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Re: Le corps est une barrière pour l'esprit ? [Alrik]
Perdre pied. Totalement. Une fureur sans limites qui n'était pas la sienne parcourait les moindres recoin de sa tête. Sa jambe brûlait. Ça faisait mal. Elle avait beau avoir les yeux ouverts, tout ce qui l'entourait paraissait s'éloigner. La réalité était...où ? Plus rien n'avait de sens. Elle plongeait dans un gouffre noir et sans fond, dans une chute improbable, comme si elle ne s'arrêterait jamais de tomber. Et d'un coup, autre chose. Un nouvel endroit. Un endroit qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Il y faisait sombre. Les étoiles ne brillaient pas très fort. Elles disparaissaient une par une. La panique envahit le monde. Non ! Il ne faut pas qu'elles partent ! La jeune fille n'eut plus de corps. Tout est Un. Un est Tout. Tout, c'est le monde. Un c'est elle. Elle c'est le monde, le monde est elle. Une étrange sensation, plongée dans un univers absurde. Cet univers avait mal. Il souffrait. Elle souffrait. Elle avait mal. Il voulait crier à la mort, il voulait hurler pour que les étoiles l'entendent. Il voulait hurler sa douleur et sa détresse. Elle voulait crier. Sa douleur et sa détresse. Mais ici, il n'y avait plus rien.
Tout n'était plus rien. Rien ne pouvait entendre ces cris de désespoir. Rien.
Perdre pied. Totalement.
~Dis, c'est quand la mer ? Waaaaoooouh ! Kumo, revient ! C'est encore loin le ciel ? Luoïl, pourquoi le monde est comme ça ? Dis, tu
crois que le ciel ne veut pas de moi ? Oh ! Regarde ! Un nuage se forme. Je suis Kin-Fei ! Qui je suis ? Il se rapproche. Forme sombre et menaçante. Je veux le toucher ! C'est douillet ! Il embrume, il protège. Tiens ? Du brouillard ? Grand frère ! Oui, un gros nuage noir. Mais il ne fait pas peur. Ce n'est qu'un nuage...~
Ouvrir les yeux fut une épreuve difficile tant sa tête lui faisait mal. Pourtant, la lumière s'infiltra par ses paupières grâce à sa
volonté ranimée. Mais ce fut horrible. Bouger était réellement douloureux, bien qu'elle fût constamment en mouvement d'ordinaire. Et puis d'abord, elle n'était pas en l'air il y a quelques instants ? Que faisait-elle au sol ? Elle se redressa en entendant chacun de ses muscles gémir et balada son regard à travers la pièce. Une impression angoissante de déjà-vu. La mort était partout, dans chaque recoins, à ses côtés et là bas, un peu plus loin. Des flaques de sang encore chaud ornaient le sol de leurs fleurs pourpres desquelles émanait un parfum écœurant. La douleur de sa jambe se calmait petit à petit, et, à l’abri du regard des morts, elle refit son bandage en le serrant bien, dissimulant parfaitement ce qu’il s’y trouvait. La brûlure cessa bientôt de la faire souffrir et ses yeux s’habituèrent au spectacle, plus par nécessité que par envie, bien entendu. Bien que sa tête tournât encore, elle se mit sur pieds, en reprenant ses appuis, chancela mais garda l’équilibre.
Il lui semblait être revenu dans le passé. Dans un passé où les mêmes fleurs rouges fleurissaient devant ses yeux gris. Quelque chose de
brûlant, puis une détresse incontrôlable…
~Petite sœur…Mais…qu’est-ce que tu as fait ?~
Elle ferma les yeux très fort et se recroquevilla sur elle-même, tenant de chasser cette voix qui résonnait encore dans sa tête comme
si elle s’était trouvée devant son grand frère inerte, le visage se recouvrant petit à petit des fleurs de la mort, le souffle s’éteignant, les yeux se dessécher, le monde s’arrêter de tourner pendant une fraction de seconde. Elle sursauta à l’idée qu’elle avait encore un trou de mémoire. En fouillant dans sa tête, pas moyen de mettre la main sur ce qui avait bien pu causer ce désastre. Elle n’entendait plus la montagne.
Les nains…Al ! Dans un élan de panique totale, la gamine se précipita au milieu des cadavres, trébuchant et se faisant bousculer
par ces immondes fleurs mortelles qui, semblait-il, voulaient l’emmener, l’arracher à la vie comme si tout n’était, encore une fois, de sa faute. Sa tête tournait. Elle haletait et s’arrêta net devant…Ses jambes flanchèrent et se dérobèrent sous elle. Le monde n’allait pas bien ! Des larmes brûlantes et incontrôlables roulèrent sans vouloir s’arrêter sur ses joues devenue pâles. Elle tremblait de tous ces membres. Pourquoi ça faisait toujours comme ça ? Pourquoi à chaque fois que le monde ne va pas bien des gens meurent ? Et pourquoi le monde ne se soigne pas ? Et pourquoi, enfin, ça lui faisait si mal, à elle ?
Pleurer ne changerait rien, elle le savait tellement bien. Luoïl lui avait dit qu’il ne fallait pas pleurer, alors elle avait sourit.
Aujourd’hui, tout était différent. Parce que maintenant, elle avait un trou de plus dans sa mémoire, et essayer de le combler était douloureux. Très douloureux. Et elle ne pouvait retenir ses larmes qui évacuaient la douleur.
Sa voix était hachée et entrecoupée de sanglots, tremblante de
panique et d’angoisse :
- Hey ! Al ! Aaaal ! Faut te réveiller maintenant…S’te
plait…Réveille toi…
L’innocence était gravée dans le cœur de la jeune fille, mais pas dans son esprit. Peut-être son nouveau compagnon nain murmurerait
« qu’est-ce que tu as fait, petite sœur ? » comme Luoïl avant lui. Peut-être dirait-il qu’il ne fallait pas pleurer, peut-être qu’il ne
dirait rien du tout et qu’il s’éteindrait, comme les étoiles s’étaient éteintes une à une…Une voix résonna dans la tête de Kin-Fei « Non ! Il ne
faut pas qu’elles partent ! ». Elle secoua la tête nerveusement et essuya d’un geste gauche les traces humides qui striaient ses joues.
Elle sursauta carrément lorsque :
-Bah quoi, on dirait que t’ as vu un mort ! Toussa
le Nain.
Un sourire progressif vint illuminer le visage de la gamine, perdant toute once de ces sentiments sinistres auxquels elle avait eu droit
comme s’ils n’avaient jamais existé. Un sourire plein de fraicheur de vitalité comme seules étant possible qu’avec cette filla-là, Kin-Fei.
- Al ! T’es pas mort !
- Je suis plus solide que j’en ai l’air ! fit le nain en se redressant avec précautions.
La jeune fille cligna des paupières plusieurs fois : Toutes traces de blessures n’étaient plus. Le monde se soigne se dit-elle pour
balayer d’une pensée joyeuse indestructible ses derniers émois.
Elle fronça les sourcils dans une attitude plutôt comique
dont elle seule avait le secret :
- C’est toi qui as eu tous les Nains ? Tout seul ?
T’es vachement balèze !
Le nain parut hésiter un instant. Pourtant, Kin n’insista pas. Au fond d’elle-même, peut-être qu’elle ne voulait pas savoir autant que
ça. Et le prince héritier devait se dire qu’elle en perdrait son innocence, voir sa raison. Il y a des choses qu’il vaut mieux ne pas dire, ne pas savoir. Et Kin n’était pas sûre de vouloir savoir. Au fond d’elle-même, par là où elle ne se souvenait pas, il devait bien y avoir une explication. Evoquer le passé est dur parfois non ?
Le Nain non plus n’insista pas, même si il aurait aimé en savoir plus, lui. Toutefois, il changea de sujet.
- Et si on sortait d’ici ? J’ai encore quelque chose à régler, mais en attendant, tu peux chercher la sortie. Ok ?
- Hum ! Elle hocha vivement de la tête, sourit, et ajouta : te perds pas Al !
Tous les deux, ils savaient plus ou moins ce que cela sous entendait. Se redressant rapidement, Kin sauta sur ses pieds et, en trois
foulées légères, atteignit la porte de la grande salle, l’ouvrit sans la faire grincer et sortit le sourire aux lèvres, celui qu’ont les enfants lors d’un
jeu. Le Nain la regarda s’éloigner. Une démarche étrange et un personnage étrange. Tout cela était bien compliqué…
-Kumo doit pas être loin, mais le ciel il est où ?
Le grand oiseau noir manquait déjà à la petite Kin. Il était pour elle le seul ami qu’elle ait jamais réellement eu et surtout, le plus
proche du ciel des deux. Elle courait littéralement sur les murs de pierres, agile, on aurait pu y voir un oiseau frôlant les parois, sauf qu’elle n’était pas un oiseau. Alors elle pouvait rêver. Or, pour en revenir à notre situation, elle ne trouvait pas la sortie.
Parfois elle croisait un garde pas content du tout d’être bousculé par une énergumène humaine, semblait-il, et censée être torturée voir
morte à l’heure qu’il était. Mais non, une petite folle gigotante se baladait encore dans les interminables couloirs de la demeure des Nains. Et elle s’en fichait pas mal. Sortir comptait. Discuter avec des gens qui avait fait mal à la montagne ne comptait pas. Alors elle ne s’arrêta pas même pour jouer avec eux et passa son chemin sans y prêter attention, bien qu’au bout d’un moment, une dizaine d’entre eux couraient après elle. Tant mieux, se dit-elle, ils me montreront le chemin comme ça^^.
Et en effet, les Nains ne s’aventuraient pas vers les lieux importants ou dangereux – c’est pas fou un Nain – et Kin faisait demi tour dès
qu’ils ne la suivaient plus. En plus c’était assez marrant^^
Elle vit la lumière. Il était temps, parce que même pour sa formidable endurance, après deux heures de poursuite, elle commençait à
fatiguer. Oui, mais les nains, eux, ils avaient pas l’air fatigués…Et ça, c’était gênant. Elle stoppa son élan net. Tous ne suivirent pas le mouvement et certains tombèrent même sur le sol rocheux. Elle se retourna.
- Bon, je vous aimais bien les p’tits Nains, mais maintenant, il faut que j’aille visiter le monde ! Vous m’excuserez mais
le ciel m’attend. On s’est bien amusés ^^
- Dis donc, tu crois pas t’en tirer comme ça !
- Bah si.
- Tu sais humaine, j’ai rarement rencontré une gamine comme toi. Tu es vraiment étrange.
- Ah bon ? Bah toi aussi t’es étrange, t’es tout p’tit^^
- Te fiche pas de moi ! Je dois obéir aux ordres, alors tu nous suis et…
- Je suis rien du tout ! Je fais ma propre route et là, bah j’ai décidé d’aller plus loin, alors salut !
Les Nains étaient…Un peu remués par ce discours aussi imprévu qu’idiot et stupide. D’habitude, les otages répondaient pas !
Comme Kin se tournait vers la sortie, il ajouta précipitamment :
- Bon heuuu…
Elle se baissa un peu et l’accueillit avec un sourire amical qui avait le don de détendre l’atmosphère.
- Il le saura pas ton pote qui te dit de faire des trucs que t’es obligé de faire. Tu vois, je demande pas la permission de partir, je pars, alors toi t’as qu’a décider de ce que tu veux faire et fais-le, ce sera plus simple !
- Mais, Mais…
- Allez, salut les p’tits Nains !
Elle se détourna et agita la main en signe d’au revoir, marchant dans cette tâche lumineuse qui était l’entrée et la sortie. Le groupe
de Nains avait les larmes aux yeux et la goutte au nez, qu’ils essuyèrent presque simultanément. Ils s’écrièrent :
- Tu peux revenir quand tu voudras, on se fera une
bouffe !
Elle leva de nouveau la main et sortit, retrouvant la lumière apaisante d’un couché de soleil après une scène absurde.
Alrik était déjà là, sans doute plus doué qu’elle dans ce type de labyrinthe. Il lui fit signe et elle le rejoignit allègrement.
- Alors, que vas-tu faire maintenant ? Demanda-t-il, conscient du besoin de liberté de la gamine.
Celle-ci s’étira, respira à fond l’air frais du soir et dit :
- Le ciel est très grand, peut-être qu’il ne finit jamais… Et là, il est si coloré que je me
demande…Les étoiles qui étaient là avant l’aube…Ont-elles disparu ou se sont-elles envolées vers demain ?
Devant ce discours énigmatique et ces yeux pétillants, le Nain ne put s’empêcher de sourire lui aussi.
- Alors où vas-tu ? Vers ce ciel ?
- Tu sais où va le vent ?
Le Nain réfléchit à cette dernière question, avant de répondre, à ce qui pouvait ressembler à une énigme.
- Non.
- Et bah moi non plus !^^
Et elle s’évapora dans la montagne, pas très loin cependant, mais suffisamment pour chanter une mélodie joviale à laquelle l’intéressé
ne fut pas insensible : Kumo no Ame obscurcit le ciel rouge de ses grandes ailes noires pour se poser sur le bras de la gamine. Et maintenant,
qu’allait-il se passer ? Kin ne le savait pas et ne voulait pas le savoir. Et elle riait.
~Tu joues à un jeu dangereux Kin-Fei…Plus tu voleras haut, plus tu risqueras de tomber de haut. La chute est douloureuse. Parce que c’est
à l’instant où tu t’écrase sur le sol que la réalité te touche : tu n’es pas un oiseau…~
[chuis vraiment désolée du temps que j'ai mi à répondre (les intempéries du métier-_-') mais voilà ce que j'ai pondu !]
Tout n'était plus rien. Rien ne pouvait entendre ces cris de désespoir. Rien.
Perdre pied. Totalement.
~Dis, c'est quand la mer ? Waaaaoooouh ! Kumo, revient ! C'est encore loin le ciel ? Luoïl, pourquoi le monde est comme ça ? Dis, tu
crois que le ciel ne veut pas de moi ? Oh ! Regarde ! Un nuage se forme. Je suis Kin-Fei ! Qui je suis ? Il se rapproche. Forme sombre et menaçante. Je veux le toucher ! C'est douillet ! Il embrume, il protège. Tiens ? Du brouillard ? Grand frère ! Oui, un gros nuage noir. Mais il ne fait pas peur. Ce n'est qu'un nuage...~
Ouvrir les yeux fut une épreuve difficile tant sa tête lui faisait mal. Pourtant, la lumière s'infiltra par ses paupières grâce à sa
volonté ranimée. Mais ce fut horrible. Bouger était réellement douloureux, bien qu'elle fût constamment en mouvement d'ordinaire. Et puis d'abord, elle n'était pas en l'air il y a quelques instants ? Que faisait-elle au sol ? Elle se redressa en entendant chacun de ses muscles gémir et balada son regard à travers la pièce. Une impression angoissante de déjà-vu. La mort était partout, dans chaque recoins, à ses côtés et là bas, un peu plus loin. Des flaques de sang encore chaud ornaient le sol de leurs fleurs pourpres desquelles émanait un parfum écœurant. La douleur de sa jambe se calmait petit à petit, et, à l’abri du regard des morts, elle refit son bandage en le serrant bien, dissimulant parfaitement ce qu’il s’y trouvait. La brûlure cessa bientôt de la faire souffrir et ses yeux s’habituèrent au spectacle, plus par nécessité que par envie, bien entendu. Bien que sa tête tournât encore, elle se mit sur pieds, en reprenant ses appuis, chancela mais garda l’équilibre.
Il lui semblait être revenu dans le passé. Dans un passé où les mêmes fleurs rouges fleurissaient devant ses yeux gris. Quelque chose de
brûlant, puis une détresse incontrôlable…
~Petite sœur…Mais…qu’est-ce que tu as fait ?~
Elle ferma les yeux très fort et se recroquevilla sur elle-même, tenant de chasser cette voix qui résonnait encore dans sa tête comme
si elle s’était trouvée devant son grand frère inerte, le visage se recouvrant petit à petit des fleurs de la mort, le souffle s’éteignant, les yeux se dessécher, le monde s’arrêter de tourner pendant une fraction de seconde. Elle sursauta à l’idée qu’elle avait encore un trou de mémoire. En fouillant dans sa tête, pas moyen de mettre la main sur ce qui avait bien pu causer ce désastre. Elle n’entendait plus la montagne.
Les nains…Al ! Dans un élan de panique totale, la gamine se précipita au milieu des cadavres, trébuchant et se faisant bousculer
par ces immondes fleurs mortelles qui, semblait-il, voulaient l’emmener, l’arracher à la vie comme si tout n’était, encore une fois, de sa faute. Sa tête tournait. Elle haletait et s’arrêta net devant…Ses jambes flanchèrent et se dérobèrent sous elle. Le monde n’allait pas bien ! Des larmes brûlantes et incontrôlables roulèrent sans vouloir s’arrêter sur ses joues devenue pâles. Elle tremblait de tous ces membres. Pourquoi ça faisait toujours comme ça ? Pourquoi à chaque fois que le monde ne va pas bien des gens meurent ? Et pourquoi le monde ne se soigne pas ? Et pourquoi, enfin, ça lui faisait si mal, à elle ?
Pleurer ne changerait rien, elle le savait tellement bien. Luoïl lui avait dit qu’il ne fallait pas pleurer, alors elle avait sourit.
Aujourd’hui, tout était différent. Parce que maintenant, elle avait un trou de plus dans sa mémoire, et essayer de le combler était douloureux. Très douloureux. Et elle ne pouvait retenir ses larmes qui évacuaient la douleur.
Sa voix était hachée et entrecoupée de sanglots, tremblante de
panique et d’angoisse :
- Hey ! Al ! Aaaal ! Faut te réveiller maintenant…S’te
plait…Réveille toi…
L’innocence était gravée dans le cœur de la jeune fille, mais pas dans son esprit. Peut-être son nouveau compagnon nain murmurerait
« qu’est-ce que tu as fait, petite sœur ? » comme Luoïl avant lui. Peut-être dirait-il qu’il ne fallait pas pleurer, peut-être qu’il ne
dirait rien du tout et qu’il s’éteindrait, comme les étoiles s’étaient éteintes une à une…Une voix résonna dans la tête de Kin-Fei « Non ! Il ne
faut pas qu’elles partent ! ». Elle secoua la tête nerveusement et essuya d’un geste gauche les traces humides qui striaient ses joues.
Elle sursauta carrément lorsque :
-Bah quoi, on dirait que t’ as vu un mort ! Toussa
le Nain.
Un sourire progressif vint illuminer le visage de la gamine, perdant toute once de ces sentiments sinistres auxquels elle avait eu droit
comme s’ils n’avaient jamais existé. Un sourire plein de fraicheur de vitalité comme seules étant possible qu’avec cette filla-là, Kin-Fei.
- Al ! T’es pas mort !
- Je suis plus solide que j’en ai l’air ! fit le nain en se redressant avec précautions.
La jeune fille cligna des paupières plusieurs fois : Toutes traces de blessures n’étaient plus. Le monde se soigne se dit-elle pour
balayer d’une pensée joyeuse indestructible ses derniers émois.
Elle fronça les sourcils dans une attitude plutôt comique
dont elle seule avait le secret :
- C’est toi qui as eu tous les Nains ? Tout seul ?
T’es vachement balèze !
Le nain parut hésiter un instant. Pourtant, Kin n’insista pas. Au fond d’elle-même, peut-être qu’elle ne voulait pas savoir autant que
ça. Et le prince héritier devait se dire qu’elle en perdrait son innocence, voir sa raison. Il y a des choses qu’il vaut mieux ne pas dire, ne pas savoir. Et Kin n’était pas sûre de vouloir savoir. Au fond d’elle-même, par là où elle ne se souvenait pas, il devait bien y avoir une explication. Evoquer le passé est dur parfois non ?
Le Nain non plus n’insista pas, même si il aurait aimé en savoir plus, lui. Toutefois, il changea de sujet.
- Et si on sortait d’ici ? J’ai encore quelque chose à régler, mais en attendant, tu peux chercher la sortie. Ok ?
- Hum ! Elle hocha vivement de la tête, sourit, et ajouta : te perds pas Al !
Tous les deux, ils savaient plus ou moins ce que cela sous entendait. Se redressant rapidement, Kin sauta sur ses pieds et, en trois
foulées légères, atteignit la porte de la grande salle, l’ouvrit sans la faire grincer et sortit le sourire aux lèvres, celui qu’ont les enfants lors d’un
jeu. Le Nain la regarda s’éloigner. Une démarche étrange et un personnage étrange. Tout cela était bien compliqué…
-Kumo doit pas être loin, mais le ciel il est où ?
Le grand oiseau noir manquait déjà à la petite Kin. Il était pour elle le seul ami qu’elle ait jamais réellement eu et surtout, le plus
proche du ciel des deux. Elle courait littéralement sur les murs de pierres, agile, on aurait pu y voir un oiseau frôlant les parois, sauf qu’elle n’était pas un oiseau. Alors elle pouvait rêver. Or, pour en revenir à notre situation, elle ne trouvait pas la sortie.
Parfois elle croisait un garde pas content du tout d’être bousculé par une énergumène humaine, semblait-il, et censée être torturée voir
morte à l’heure qu’il était. Mais non, une petite folle gigotante se baladait encore dans les interminables couloirs de la demeure des Nains. Et elle s’en fichait pas mal. Sortir comptait. Discuter avec des gens qui avait fait mal à la montagne ne comptait pas. Alors elle ne s’arrêta pas même pour jouer avec eux et passa son chemin sans y prêter attention, bien qu’au bout d’un moment, une dizaine d’entre eux couraient après elle. Tant mieux, se dit-elle, ils me montreront le chemin comme ça^^.
Et en effet, les Nains ne s’aventuraient pas vers les lieux importants ou dangereux – c’est pas fou un Nain – et Kin faisait demi tour dès
qu’ils ne la suivaient plus. En plus c’était assez marrant^^
Elle vit la lumière. Il était temps, parce que même pour sa formidable endurance, après deux heures de poursuite, elle commençait à
fatiguer. Oui, mais les nains, eux, ils avaient pas l’air fatigués…Et ça, c’était gênant. Elle stoppa son élan net. Tous ne suivirent pas le mouvement et certains tombèrent même sur le sol rocheux. Elle se retourna.
- Bon, je vous aimais bien les p’tits Nains, mais maintenant, il faut que j’aille visiter le monde ! Vous m’excuserez mais
le ciel m’attend. On s’est bien amusés ^^
- Dis donc, tu crois pas t’en tirer comme ça !
- Bah si.
- Tu sais humaine, j’ai rarement rencontré une gamine comme toi. Tu es vraiment étrange.
- Ah bon ? Bah toi aussi t’es étrange, t’es tout p’tit^^
- Te fiche pas de moi ! Je dois obéir aux ordres, alors tu nous suis et…
- Je suis rien du tout ! Je fais ma propre route et là, bah j’ai décidé d’aller plus loin, alors salut !
Les Nains étaient…Un peu remués par ce discours aussi imprévu qu’idiot et stupide. D’habitude, les otages répondaient pas !
Comme Kin se tournait vers la sortie, il ajouta précipitamment :
- Bon heuuu…
Elle se baissa un peu et l’accueillit avec un sourire amical qui avait le don de détendre l’atmosphère.
- Il le saura pas ton pote qui te dit de faire des trucs que t’es obligé de faire. Tu vois, je demande pas la permission de partir, je pars, alors toi t’as qu’a décider de ce que tu veux faire et fais-le, ce sera plus simple !
- Mais, Mais…
- Allez, salut les p’tits Nains !
Elle se détourna et agita la main en signe d’au revoir, marchant dans cette tâche lumineuse qui était l’entrée et la sortie. Le groupe
de Nains avait les larmes aux yeux et la goutte au nez, qu’ils essuyèrent presque simultanément. Ils s’écrièrent :
- Tu peux revenir quand tu voudras, on se fera une
bouffe !
Elle leva de nouveau la main et sortit, retrouvant la lumière apaisante d’un couché de soleil après une scène absurde.
Alrik était déjà là, sans doute plus doué qu’elle dans ce type de labyrinthe. Il lui fit signe et elle le rejoignit allègrement.
- Alors, que vas-tu faire maintenant ? Demanda-t-il, conscient du besoin de liberté de la gamine.
Celle-ci s’étira, respira à fond l’air frais du soir et dit :
- Le ciel est très grand, peut-être qu’il ne finit jamais… Et là, il est si coloré que je me
demande…Les étoiles qui étaient là avant l’aube…Ont-elles disparu ou se sont-elles envolées vers demain ?
Devant ce discours énigmatique et ces yeux pétillants, le Nain ne put s’empêcher de sourire lui aussi.
- Alors où vas-tu ? Vers ce ciel ?
- Tu sais où va le vent ?
Le Nain réfléchit à cette dernière question, avant de répondre, à ce qui pouvait ressembler à une énigme.
- Non.
- Et bah moi non plus !^^
Et elle s’évapora dans la montagne, pas très loin cependant, mais suffisamment pour chanter une mélodie joviale à laquelle l’intéressé
ne fut pas insensible : Kumo no Ame obscurcit le ciel rouge de ses grandes ailes noires pour se poser sur le bras de la gamine. Et maintenant,
qu’allait-il se passer ? Kin ne le savait pas et ne voulait pas le savoir. Et elle riait.
~Tu joues à un jeu dangereux Kin-Fei…Plus tu voleras haut, plus tu risqueras de tomber de haut. La chute est douloureuse. Parce que c’est
à l’instant où tu t’écrase sur le sol que la réalité te touche : tu n’es pas un oiseau…~
[chuis vraiment désolée du temps que j'ai mi à répondre (les intempéries du métier-_-') mais voilà ce que j'ai pondu !]
Re: Le corps est une barrière pour l'esprit ? [Alrik]
[O_O je vais paraître ridicule moi à coté de ce post là O_O]
L'attaque autant magnifique que meurtirère de Kin-Fei avait laissé une profonde cicatrice dans l'esprit du prince du royaume des Nains. COmment une simple humaine pouvait elle posséder un aussi grand pouvoir. Sa force mentale dépassait elle sa simple apparence physique? OU avait elle appris de telles capacitées magique. Elle ne pouvait surpasser un elfe elle n'était qu'une humaine et pourtant sa dernière attaque avait tout ravagé, les murs de pierres eux mêmes avaient été strillés par les lames de pétales rose. Alrik ne comprenait pas non plus comment il avait fait pour en ressortir indemne et cette situation lui rappelait étrangement un passage de sa vie qu'il avait déjà vécu. Le jour ou il avai tenté de s'hotter la vie en se tranchant les veines, les plaies s'étaient ceutérisées d'elles mêmes et seul un trait rosés marquait l'endroit de la blessure passée. Cela fasait pareil pour ce cas là et ceci l'inquiétait encore plus que la jeune fille. En tous les cas cette aptitude inconnue lui avait permis de survivre la ou les autres avaient périt. La jeune fille s'était enfuis dans les couloirs de la montagne creusées par les Nains rebelles, elle semblait vouloir laisser un peu de temps à son ami de se remettre de ses émotions.
Elle ne se souvenait de rien c'était ce qui était le plus étrange, toute sa puissance se révelait lorsqu'elle perdait conscience. Cette fillette avait quelque chose de particulier, d'étrange et de rare en elle. Elle était une petite très précieuse mais Alrik avait du mal à l'apparenter aux humains. Ses pouvoirs étaient trop grand... Mais si elle ne venait pas du royaume des Hommes d'ou venait elle? Etait-elle un de ces démons qui pouvaient facilement prendre l'apparence d'un enfant? Non impossible, sinon lorsqu'elle est tombé dans l'inconscience ses pouvoirs maléfique auraient été révélés. Mais peut être que ses lames de rose étaient son pouvoir maléfique, il n'avait rien de doux. Toutefois Alrik lui même avait des pouvoirs cachés qui n'était pas rose non plus ce qui ne faisait pas de lui un démon. Toute ces questions venaient le hanter et torturait son esprit.
Il s'engagea à la suite de la fillette, cette fois si plus inquiet pour les nains qui l'habitaient que pour elle. Sa puissance était sans limite et son esprit saurait vaincre toute menace. La colère était la clé de cet immense pouvoir, les Ombre ne devaient sous aucun pretexte mettre la main sur elle car elle serait pour eux une source de magie eternelle et leur permettrait d'accroître leurs pouvoirs. Les couloirs de pierre se succèdèrent rapidement avant qu'il n'apercoive enfin la sortie des galeries sous-terraine. Il était bel et bien prêt de Barag Kazad. Le fleuve et le vent marin remontait des odeurs caractéristique de cet endroit unique sur le royaume des Nains. Kin-Fei n'était toujours pas là, il s'inquiétait et allait partir à sa recherche une nouvelle fois lorsque la fillette arriva enfin. Elle marchait d'un pas lent, sûr d'elle et inconsciente du pouvoir infinie qu'elle disposait. Ses pieds nues touchèrent le sol humide des montagnes du Nord et le vent marin vint souffler ses cheveux chatain. Un sourire béa s'était figé sur son visage, un sourire sincère et rassurant.
Alrik s'approcha d'elle et su qu'il était temps pour les deux compagons de ce séparer. La route serait longue avant que leur chemin ne se recroise mais Alrik était sûr qu'un jour il la reverait et ce jour là il pourrait enfin l'aider à élucider le mysthère de ses origines et peut être lui montrer comment avoir accès à son pouvoir infini. La maîtrise d'elle même serait pour elle la meilleur des armes pour parcourir le monde, elle était libre, libre comme le vent et forte comme la montagne. Elle avait l'apparence d'un Humain, l'esprit d'un efle et la force d'un Nain. Elle était les trois races à la fois, elle était celle qui apporterait le rire sur Geadrâs, la paix. Naravel avait touvé sa colombe, il ne lui manquait plus qu'apprendre à voler pour qu'elle soit comblée et plus forte que jamais.
- Ou vas tu aller maintenant? Vers ce ciel?
La question du Khuzûd fut retournée dans une autre question.
- Tu sais ou va le vent?
Toujours ces mêmes question qui font sourire et apporte joie dans une quête. ALrik n'avait pas d'autre réponse à donner qu'un simple non. Mais la jeune fille sembla s'en contenter. Après tout elle n'avait besoin de personne pour trouver le chemin de son compagnon de toujours.
- Je ne sais pas ou va le vent Kin-Fei mais je sais qu'il nous réunira une nouvelle fois et que ce jour là nous pourrons à nouveau passer un excellent moment. N'oublie jamais que la force de la montagne structure le corps mais que c'est le vent qui fait que l'esprit peut s'échapper de sa prison de pierre. L'esprit reprend toujours ses droits sur le coprs même lorsque celui-ci ne le souhaite pas.
Tu es une filllette comme on en rencontre peu, laisse le vent te porter et ne laisse jamais personne te dire ce que tu dois faire. Tu es libre, il est temps pour toi de voler de tes propres ailes vers de nouveaux horizons.
Kin-Fei se jeta dans les bras du Nain qui sourit sous l'étonnement, il posa une main sur sa chevelure brune et la repoussa tendrement. Il avait plus de deux milles ans qu'elle mais elle réussissait à faire revivre en lui des émotions qu'il n'avait plus ressenti depuis fort longtemps.
- J'espère aussi te revoir très vite Al'! Et surtout ne grandis pas trop en mon absence,[i] ria t-elle en s'élançant vers l'inconnu.
La dernière réplique de la fillette étira un sourire sur le visage du Naug, un sourire qui resterait gravé à jamais dans sa mémoire. Kin-Fei, un nom qu'il n'oublierai pas, un nom auteur de liberté. Le prince du royaume des Nains se détourna du chemin emprunté par Kin-Fei et descendit de la montagne, non pas à cheval mais à pied pour rejoindre la cité portuaire de Barag Kazad. Le roi des Rhunki devait savoir qu'un clan rebelle avait élu domicile au sein de ses montagnes. Les bâtisseurs envéraient sûrement un bataillon dans l'heure qui suivrait l'arrivée du Prince. Alrik espéra que la fillette aurait quitté les lieux d'ici là. Et puis de toute manière il pouvait interdire qu'on lui face du mal. Elle aurait ainsi la possibilité d'aller la ou elle voulait sans que personne ne puisse l'en empêcher. Du moins sur les terres des Nains. Alors qu'il marchait déjà le visage de la fillette lui manquait, finallement elle avait été une meilleure compagne de route que n'importe lequel de ses guerriers. Il avait fallu qu'il rencontre une fillette de quelques années pour éprouver les sentiments qu'un père, qu'un frère éprouvait pour son enfant, sa soeur...[/i]
[Rp terminé! Merci beaucoup Kin-Fei pour ce RP magnifique , j'espere que nos chemins se croiseront à nouveau rapidement ]
L'attaque autant magnifique que meurtirère de Kin-Fei avait laissé une profonde cicatrice dans l'esprit du prince du royaume des Nains. COmment une simple humaine pouvait elle posséder un aussi grand pouvoir. Sa force mentale dépassait elle sa simple apparence physique? OU avait elle appris de telles capacitées magique. Elle ne pouvait surpasser un elfe elle n'était qu'une humaine et pourtant sa dernière attaque avait tout ravagé, les murs de pierres eux mêmes avaient été strillés par les lames de pétales rose. Alrik ne comprenait pas non plus comment il avait fait pour en ressortir indemne et cette situation lui rappelait étrangement un passage de sa vie qu'il avait déjà vécu. Le jour ou il avai tenté de s'hotter la vie en se tranchant les veines, les plaies s'étaient ceutérisées d'elles mêmes et seul un trait rosés marquait l'endroit de la blessure passée. Cela fasait pareil pour ce cas là et ceci l'inquiétait encore plus que la jeune fille. En tous les cas cette aptitude inconnue lui avait permis de survivre la ou les autres avaient périt. La jeune fille s'était enfuis dans les couloirs de la montagne creusées par les Nains rebelles, elle semblait vouloir laisser un peu de temps à son ami de se remettre de ses émotions.
Elle ne se souvenait de rien c'était ce qui était le plus étrange, toute sa puissance se révelait lorsqu'elle perdait conscience. Cette fillette avait quelque chose de particulier, d'étrange et de rare en elle. Elle était une petite très précieuse mais Alrik avait du mal à l'apparenter aux humains. Ses pouvoirs étaient trop grand... Mais si elle ne venait pas du royaume des Hommes d'ou venait elle? Etait-elle un de ces démons qui pouvaient facilement prendre l'apparence d'un enfant? Non impossible, sinon lorsqu'elle est tombé dans l'inconscience ses pouvoirs maléfique auraient été révélés. Mais peut être que ses lames de rose étaient son pouvoir maléfique, il n'avait rien de doux. Toutefois Alrik lui même avait des pouvoirs cachés qui n'était pas rose non plus ce qui ne faisait pas de lui un démon. Toute ces questions venaient le hanter et torturait son esprit.
Il s'engagea à la suite de la fillette, cette fois si plus inquiet pour les nains qui l'habitaient que pour elle. Sa puissance était sans limite et son esprit saurait vaincre toute menace. La colère était la clé de cet immense pouvoir, les Ombre ne devaient sous aucun pretexte mettre la main sur elle car elle serait pour eux une source de magie eternelle et leur permettrait d'accroître leurs pouvoirs. Les couloirs de pierre se succèdèrent rapidement avant qu'il n'apercoive enfin la sortie des galeries sous-terraine. Il était bel et bien prêt de Barag Kazad. Le fleuve et le vent marin remontait des odeurs caractéristique de cet endroit unique sur le royaume des Nains. Kin-Fei n'était toujours pas là, il s'inquiétait et allait partir à sa recherche une nouvelle fois lorsque la fillette arriva enfin. Elle marchait d'un pas lent, sûr d'elle et inconsciente du pouvoir infinie qu'elle disposait. Ses pieds nues touchèrent le sol humide des montagnes du Nord et le vent marin vint souffler ses cheveux chatain. Un sourire béa s'était figé sur son visage, un sourire sincère et rassurant.
Alrik s'approcha d'elle et su qu'il était temps pour les deux compagons de ce séparer. La route serait longue avant que leur chemin ne se recroise mais Alrik était sûr qu'un jour il la reverait et ce jour là il pourrait enfin l'aider à élucider le mysthère de ses origines et peut être lui montrer comment avoir accès à son pouvoir infini. La maîtrise d'elle même serait pour elle la meilleur des armes pour parcourir le monde, elle était libre, libre comme le vent et forte comme la montagne. Elle avait l'apparence d'un Humain, l'esprit d'un efle et la force d'un Nain. Elle était les trois races à la fois, elle était celle qui apporterait le rire sur Geadrâs, la paix. Naravel avait touvé sa colombe, il ne lui manquait plus qu'apprendre à voler pour qu'elle soit comblée et plus forte que jamais.
- Ou vas tu aller maintenant? Vers ce ciel?
La question du Khuzûd fut retournée dans une autre question.
- Tu sais ou va le vent?
Toujours ces mêmes question qui font sourire et apporte joie dans une quête. ALrik n'avait pas d'autre réponse à donner qu'un simple non. Mais la jeune fille sembla s'en contenter. Après tout elle n'avait besoin de personne pour trouver le chemin de son compagnon de toujours.
- Je ne sais pas ou va le vent Kin-Fei mais je sais qu'il nous réunira une nouvelle fois et que ce jour là nous pourrons à nouveau passer un excellent moment. N'oublie jamais que la force de la montagne structure le corps mais que c'est le vent qui fait que l'esprit peut s'échapper de sa prison de pierre. L'esprit reprend toujours ses droits sur le coprs même lorsque celui-ci ne le souhaite pas.
Tu es une filllette comme on en rencontre peu, laisse le vent te porter et ne laisse jamais personne te dire ce que tu dois faire. Tu es libre, il est temps pour toi de voler de tes propres ailes vers de nouveaux horizons.
Kin-Fei se jeta dans les bras du Nain qui sourit sous l'étonnement, il posa une main sur sa chevelure brune et la repoussa tendrement. Il avait plus de deux milles ans qu'elle mais elle réussissait à faire revivre en lui des émotions qu'il n'avait plus ressenti depuis fort longtemps.
- J'espère aussi te revoir très vite Al'! Et surtout ne grandis pas trop en mon absence,[i] ria t-elle en s'élançant vers l'inconnu.
La dernière réplique de la fillette étira un sourire sur le visage du Naug, un sourire qui resterait gravé à jamais dans sa mémoire. Kin-Fei, un nom qu'il n'oublierai pas, un nom auteur de liberté. Le prince du royaume des Nains se détourna du chemin emprunté par Kin-Fei et descendit de la montagne, non pas à cheval mais à pied pour rejoindre la cité portuaire de Barag Kazad. Le roi des Rhunki devait savoir qu'un clan rebelle avait élu domicile au sein de ses montagnes. Les bâtisseurs envéraient sûrement un bataillon dans l'heure qui suivrait l'arrivée du Prince. Alrik espéra que la fillette aurait quitté les lieux d'ici là. Et puis de toute manière il pouvait interdire qu'on lui face du mal. Elle aurait ainsi la possibilité d'aller la ou elle voulait sans que personne ne puisse l'en empêcher. Du moins sur les terres des Nains. Alors qu'il marchait déjà le visage de la fillette lui manquait, finallement elle avait été une meilleure compagne de route que n'importe lequel de ses guerriers. Il avait fallu qu'il rencontre une fillette de quelques années pour éprouver les sentiments qu'un père, qu'un frère éprouvait pour son enfant, sa soeur...[/i]
[Rp terminé! Merci beaucoup Kin-Fei pour ce RP magnifique , j'espere que nos chemins se croiseront à nouveau rapidement ]
Alrik- Admin
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Date d'inscription : 07/12/2009
Points de Progression : 0
Re: Le corps est une barrière pour l'esprit ? [Alrik]
Très cool rencontre ^^
Validation Complémentaire:
+ 2 Pièces d'Or et 7 Pièces d'Argent Kin-Fei (bravo! Continue comme ça )
+ 2 Pièces d'Or et 5 Pièces d'Argent Alrik! (pareil pour toi, mais tu le sais déjà =P)
Validation Complémentaire:
+ 2 Pièces d'Or et 7 Pièces d'Argent Kin-Fei (bravo! Continue comme ça )
+ 2 Pièces d'Or et 5 Pièces d'Argent Alrik! (pareil pour toi, mais tu le sais déjà =P)
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