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Un noble, un démon, et moi...[Siriondil]

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Un noble, un démon, et moi...[Siriondil] Empty Un noble, un démon, et moi...[Siriondil]

Message par Till'ulin Mer 24 Mar 2010 - 16:05

J'étais affalé contre un mur, comme un clochard, les passants, ces abrutis, me regardaient comme un animal de foire, certains étaient fascinés et d'autre dégoutés. Les premiers étaient de ceux qui adorent les malformations et autres choses dégoutantes, c'étaient ceux qui prenaient leur pied au lit grâce à un sixième orteil, une fois l'un d'eux avait essayer de me draguer, il avait finis avec le visage mou comme un poulpe. La seconde catégorie de personne qui me fixait était la pire, c'était la plus dangereuse. Ces gens là étaient près à te bruler car ton corps ne leur plaisait pas, ils te mettaient au bucher ou te rouaient de coup et avançaient comme excuse que ton corps et ton âme appartenaient au "diable".

Enfin bref,maintenant j'étais à moitié couché dans la rue, je ressemblais étrangement à un cadavre, impression renforcé par mon odeur de corps en décomposition particulièrement forte aujourd'hui, d'ailleurs si mes yeux n'étaient pas ouvert l'on m'aurait crut mort à coups sur. Bien sur j'étais dans cette position à cause de Till !

- T'aurais pu te défendre au moins ! pensais-je.

Une voie me répondit :

- Excuse moi.

- Ok t'as rien fais lorsqu'ils t'ont viré de la taverne, mais bordel, t'aurais pu te défendre lorsqu'ils ont commencé à te frapper. T'as des droits, et c'est pas parce que tu sens mauvais qu'ils sont le droit de te virer et te tabasser !

- Mais...

- Excusez moi, c'... c'est pour vous !

La voie qui avait interrompus la conversation mentale, appartenait à une petite fille, elle avait peur bien entendu, mais ce qui me surpris était qu'elle n'avait pas l'air dégouté. Elle me tendait un tas de pièce, toute sa fortune, et elle me l'offrait.

- Pour vous monsieur, j'espère que ça pourra vous réparer !

- Et bien, merci, mais je ne crois...

Un homme m'interrompit, il hurlait "place place au seigneur de la ville, place...". Derrière lui se déplaçait un homme richement vêtu ainsi que deux gardes. Le noble s'arrêta devant moi, poussant la petite, c'était le seigneur du village, il n'était pas très important mais il connaissait des personnes hautes placées. Il s'écria :

- Que quelqu'un me dégagez se cadavre, il put la mort, c'est horrible ! Oh, mais attendez, il est vivant ! Qu'il est laid, alors l'affreux, tu fais la manche, tu devrais être viré d'ici à coups de pompe !

Il commençais à me taper sur le système, mon poing se serra tellement fort que mes ongles s'enfoncèrent dans la chaire, laissant couler le sang. Il fallait que je parte avant que je ne le tue ! Je me levai, et commençai à partir lorsque l'un de ses gardes m'attrapa le bras, je me dégageai d'un mouvement brusque avant de m'éloigner, lorsque le noble dit :

- C'est ça, casse toi, je suis sur que t'as mère a fais pareil lorsqu'elle t'as vue pour la première fois !

Ce fut l'insulte de trop, je me retournais et envoyais mon poing se fracasser sur le visage du riche, toute la partie droite s'enfonça, le nez et les dents explosèrent. Les gardes me sautèrent dessus, je les attrapai tous les deux par le tête puis je les fracassais l'un contre l'autre, ils s'affalèrent sur le sol. Le noble hurlait, les gardes allaient bientôt arriver, je m'enfuis en courant, dans ma fuite, je percutais un homme en rouge. Je m'excusais avant de fuir de nouveau.

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Un noble, un démon, et moi...[Siriondil] Empty Re: Un noble, un démon, et moi...[Siriondil]

Message par Siriondil Jeu 25 Mar 2010 - 12:06

Le soleil était haut dans le ciel et la lumière venait frapper de plein fouet la bordure du royaume des humains, une petite ville s'animait alors qu'il était l'heure pour tous de manger. Les paysans quittaient les champs tandis que les riches avaient envoyés leurs serviteurs sur la place du marché faire leurs courses, les voleurs étaient de sortis et arpentaient les ruelles discrètement à l'affut de la moindre victime sans défense qu'ils trouveraient. On aurait pu apparenter leur surveillance à celle de charognards, attendant de surprendre une proie blessée, plus faible que les autres. Les gardes défilaient fièrement dans l'allée principale, hallebarde sur l'épaule, dressée vers le ciel. Le cliquetis de leurs lames dans leur fourreau venait chanter aux oreilles des passants. La chaleur de ce début d'été faisait remonter les odeurs pestilentielles du village. Des égouts de la ville s'échappait des vapeurs fétide et personne n'osait s'en approcher tellement l'odeur y était insoutenable.
Les marchands se lancèrent dans une cacophonie terrible, hurlant pour leurs poissons, leurs bières ou encore leurs bijoux. Ils semblaient ne pas avoir aperçu l'homme qui les observaient depuis les hauteurs des toits. Il était assis sur le rebord d'une charpente à plusieurs mètres du sol. Sa jambe droite pendait dans le vide tandis que ses bras enlaçaient sa jambe gauche, remontée contre sa poitrine. Sa longue veste rouge sang, reflétait à merveille les couleurs du soleil et dégageait un sentiment de passion, de haine ou d'amour. Son capuchon chutait sur son visage et seul quelques un de ses longs cheveux blancs étaient visible. Et ses yeux scintillant semblait percer les ténèbres naissant sous son capuchon. Il passa rapidement sa main droite sur son épaule droite entièrement recouverte d'une armure argentée et se concentra à nouveau sur cette drôle d'espèce qu'était les humains. Qu'avaient ils à brailler aussi fort? Cela dépendait-il de leur survie? L'or et l'argent était il si important à leurs yeux?
La surface le dégoutait, il n'apprendrait jamais à s'y faire et il ne désirait qu'une chose accomplir sa mission pour pouvoir enfin rentrer chez lui.
Il s'attarda sur un groupe de voleur qui s'approchait d'un étal pour lui dérober sans aucun doute le magnifique collier que celui-ci brandissait comme un trophée depuis quelque minutes.

°°Pitoyable approche°° songea Siriondil.

On aurait pu pour la première fois depuis longtemps apercevoir un sourire sur ses lèvres si sa capuche ne l'avait pas dissimulé. En un éclat de seconde, les brigands passèrent à l'attaque et sautèrent par dessus le présentoir pour dérober au gros marchand l'objet de sa vantardise. Quel ne fut pas leur surprise lorsque le vendeur déchargea une énergie bleutée à leur visage. Ils furent projetés au milieu de l'allée pavé et leurs fesses raclèrent un moment le sol. Alors qu'ils allaient s'enfuir, le marchand enjamba son étal en beuglant:

- Denise garde les bijoux je m'en vais te refroidir ses trois gaillards là moi.

Les trois gaillards en question se relevèrent en titubant, ils ne s'attendaient sûrement pas à ce que le marchand ai des notions dans la pratique de la magie. Ses grosses mains scintillaient à nouveau de bleu alors qu'il s'approchait.

°° Manœuvre inutile, esthétique, gaspillant toutefois une grande quantité d'énergie pour rien. °° commenta le garde conseil pour lui même.

Face à un guerrier expérimenté le marchand n'aurait eu aucune chance mais contre trois rufian qui de toute évidence étaient voleurs depuis peu, la petite mise en scène du marchand les fit détaller en vitesse sous les cris de rage du vendeur qui voulait les corriger. Son ardeur fut interrompu par le passage vif de deux chevaux trainant derrière eux un noble dressé comme un I dans la calèche. Les destriers mâchaient désagréablement les rennes en métal qu'ils avaient dans entre les dents lorsque le coursier tira brusquement dessus. Un cri distinctif les fit s'arrêter quelques mètres plus loin que l'étal du bijoutier qui était retourné s'abriter derrière son présentoir. Son petit numéro lui avait attiré de nombreuses femmes qui voulait plus le voir et le toucher qu'acheter ses bijoux. Toutefois la compagne du gros marchand tapotant un rouleau à tarte dans sa main droite suffit à décourager les plus insistante des courtisanes.
Plus loin, Siriondil observa le canard farci de bourgeois qui sauta à terre et beugla après ses gardes. Il exigeait qu'on ramasse un pourri de mendiant, décidément les humains Noble étaient pire que les pauvre. Il insulta et jura après le mendiant alors que celui-ci s'en allait vers d'autres horizon. En un éclair l'homme aux vêtements troués fit volte face et envoya son poing serré percuter le visage du riche. Le sang gicla et les gardes se jetèrent sur le mendiant qui s'enfuyait par une ruelle sombre. Une fillette leva les yeux vers l'endroit ou elle avait cru apercevoir une silhouette sur le toit d'une maison, mais elle n'était plus là. En un éclair elle avait disparu...

Siriondil allait de toit en toit et enfin arriva au dessus du mendiant et des gardes qui le poursuivait. Le garde conseil sauta et se releva en souplesse dans la rue si étroite qu'il pouvait toucher les murs en tendant les mains. Il avança en baissant la tête vers le mendiant qui courrait vers lui, il le laissa passer et fit face aux gardes. Un tintement mélodieux se porta aux oreilles de l'homme aux vêtements troués qui se retourna, il n'eu que le temps d'apercevoir deux lames courtes arracher la vie aux gardes qui le poursuivait. Siriondil se retourna en essuyant le sang de ses victimes dans sa veste et dévisagea le mendiant.

- Ne restons pas ici, Filons!

Ne se connaissant pas ils disparurent ensemble dans la ruelle, le garde conseil se prendrait il d'amitié pour un humain? Alors qu'ils courraient, le mendiant le héla:

- Par ici étranger!

Il entra dans une maisonnée suivit de près par Siriondil. Déjà des gardes passaient dans les rues, par régiment de six. Le mendiant s'avança vers le garde conseil et lui tandis la main:

- Merci de ton aide, je me nomme Till'ulin mais tu peux m'appeler Till.

Siriondil regarda la main tendue de l'homme mais ne s'en saisit pas, il ne connaissait pas les formules de politesse car il ne les avaient jamais pratiquées. Il se contenta de regarder Till d'un air étrange, le garde conseil ne semblait pas gêné par l'odeur du mendiant et cela avait l'air de lui plaire. Quelque chose l'intriguait chez cet humain il n'était pas comme les autres, il avait un plus, un petit truc qui le dérangeait.
Le garde conseil abaissa son capuchon et dévoila son visage, des traits parfait, jeune, il devait avoir à peine 20 ans et ses yeux brillaient d'une couleur céleste.

- Je suis Siriondil, dit il.

Till'ulin hocha la tête en abaissant sa main, il avait bien compris que son geste dérangeait son sauveur.
Siriondil préféra taire sa race, Till devrait continuer à croire qu'il était un homme comme les autres et ne jamais avoir de doute sur ses origines...

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