Le Tonnerre de la Hache (2)
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Le Tonnerre de la Hache (2)
Dulind se pencha sur son travail, observant les fines zébrures sombres qui striaient le magnifique joyau. Le Byrnduraz se prêtait à merveille à l'art des Runes, et il n'était pas peu fier de son travail. Il avait taillé la pierre en ovale, et polit sa surface à la perfection. La Rune de Protection Mystique y était gravée, ce qui faisait de la gemme un talisman de choix à ajouter à une armure ou un collier. Il contempla son propre pendentif. Le petit marteau argenté était lui aussi incrusté d'une Pierre de Lumière. Le glyphe qui semblait écrit à l'intérieur même du minéral était le fruit d'une trouvaille dans un manuscrit ancien, et d'une expérience personnelle. Trouver la bonne combinaison lui avait pris plusieurs mois, mais il avait créé une Rune unique.
Le Nain se concentra sur son travail. Délicatement, il affina le polissage et vérifia l'exactitude du tracé du glyphe. Satisfait, il s'empara d'un carré de velours pourpre et enveloppa la pierre bleue.
Il quitta ensuite son petit pied-à-terre et inspira un grand coup l'air citadin. Rik Kazad, la Cité des Rois. Le quartier était aisé, les maisons vastes et bâties de roche claire. Son propre logement était plus modeste, mais il ne s'agissait que d'un habitat secondaire où il ne se rendait que rarement. D'ailleurs, il logeait à l'hôtel du "Marteau de Balran", un établissement de luxe payé par Tylius. Cela avait intrigué Dulind qu'un guerrier - légendaire certes - puisse sortir sans sourciller les huitante pièces d'or demandées par l'hôtelier. Lui-même, Maître des Runes reconnu, ne gagnait pas plus de quatre cents pièces d'or par mois, en moyenne bien évidemment car ses périodes de travail étaient très variables.
Enfin, ce n'était pas lui qui allait se plaindre de trop de luxe, et il savoura les trois nuits qu'ils avaient convenu de passer à la capitale. Tylius avait "des affaires à traiter", et Dulind souhaitait tester sans plus attendre les Byrnduraz qu'il avait récoltés. Ils prévoyaient cependant de partir le jour même, et le Rickarun se dirigea donc vers leur hôtel. Le vaste hall d'entrée était carrelé de marbre, des armes de grandes qualité pendues au mur. Son guerrier de compagnon ne se trouvant pas au bar, il s'assit à une table près d'une haute fenêtre et commanda une bière. Les deux Nains n'avaient pas visité la partie souterraine de la ville, trois fois plus vaste, se contentant de la surface.
Tandis que le Naug savourait l'épais et sombre liquide, il se mit à méditer sur la légende du Marteau du Tonnerre.
Qui diable avait pu forger une telle arme qui, selon la légende, pouvait contrôler la foudre et qui avait brisé les portes de Valgaz Kazad, la Cité des Renégats ? Par quels Runes ou sortilèges était-il protégé ? Et surtout, quelle était cet entité, Grungni ? Il se remémora le parchemin :
Lorsque les deux Tonnerres seront réunis, l'un de la hache l'autre du marteau, alors les Nains marcheront dans la lumière avec Grimnir, Valaya, Solveig et Grungni.
Aucun mythe ou texte ne le mentionnait. Seul ce parchemin en parlait, comme étant une divinité de l'extrême Nord du Royaume. A quelle époque ? Les frontières avaient bougé au cours des siècles !
Il se tortura l'esprit tout l'après-midi, et ne vit même pas son compagnon pénétrer dans la salle.
"Prêt pour le départ, Dulind ?"
J'oubliais que les spoilers marchent pas...
Bon alors je voudrais de la Résistance, pls .
************
Valid Yuke: +12Rés
Le Nain se concentra sur son travail. Délicatement, il affina le polissage et vérifia l'exactitude du tracé du glyphe. Satisfait, il s'empara d'un carré de velours pourpre et enveloppa la pierre bleue.
Il quitta ensuite son petit pied-à-terre et inspira un grand coup l'air citadin. Rik Kazad, la Cité des Rois. Le quartier était aisé, les maisons vastes et bâties de roche claire. Son propre logement était plus modeste, mais il ne s'agissait que d'un habitat secondaire où il ne se rendait que rarement. D'ailleurs, il logeait à l'hôtel du "Marteau de Balran", un établissement de luxe payé par Tylius. Cela avait intrigué Dulind qu'un guerrier - légendaire certes - puisse sortir sans sourciller les huitante pièces d'or demandées par l'hôtelier. Lui-même, Maître des Runes reconnu, ne gagnait pas plus de quatre cents pièces d'or par mois, en moyenne bien évidemment car ses périodes de travail étaient très variables.
Enfin, ce n'était pas lui qui allait se plaindre de trop de luxe, et il savoura les trois nuits qu'ils avaient convenu de passer à la capitale. Tylius avait "des affaires à traiter", et Dulind souhaitait tester sans plus attendre les Byrnduraz qu'il avait récoltés. Ils prévoyaient cependant de partir le jour même, et le Rickarun se dirigea donc vers leur hôtel. Le vaste hall d'entrée était carrelé de marbre, des armes de grandes qualité pendues au mur. Son guerrier de compagnon ne se trouvant pas au bar, il s'assit à une table près d'une haute fenêtre et commanda une bière. Les deux Nains n'avaient pas visité la partie souterraine de la ville, trois fois plus vaste, se contentant de la surface.
Tandis que le Naug savourait l'épais et sombre liquide, il se mit à méditer sur la légende du Marteau du Tonnerre.
Qui diable avait pu forger une telle arme qui, selon la légende, pouvait contrôler la foudre et qui avait brisé les portes de Valgaz Kazad, la Cité des Renégats ? Par quels Runes ou sortilèges était-il protégé ? Et surtout, quelle était cet entité, Grungni ? Il se remémora le parchemin :
Lorsque les deux Tonnerres seront réunis, l'un de la hache l'autre du marteau, alors les Nains marcheront dans la lumière avec Grimnir, Valaya, Solveig et Grungni.
Aucun mythe ou texte ne le mentionnait. Seul ce parchemin en parlait, comme étant une divinité de l'extrême Nord du Royaume. A quelle époque ? Les frontières avaient bougé au cours des siècles !
Il se tortura l'esprit tout l'après-midi, et ne vit même pas son compagnon pénétrer dans la salle.
"Prêt pour le départ, Dulind ?"
J'oubliais que les spoilers marchent pas...
Bon alors je voudrais de la Résistance, pls .
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Valid Yuke: +12Rés
Dulind- Age : 28
Messages : 537
Date d'inscription : 22/03/2010
Points de Progression : 50
Re: Le Tonnerre de la Hache (2)
- Excuses:
- [Désolé du retard Dulind, vraiment !! j'espère que tu trouveras dans ce Rp de 7 pages word un peu de réconfort pour l'attente. En espérant que cela te plaise !! ]
C'était une journée magnifique, le soleil cuisant frappait la montagne du royaume des Nains et faisait fondre les restes des dernières neiges dans une ruisselet d'eau. La saison hivernale se terminait et le royaume s'illuminait déjà de nouvelles couleurs. La couleur anthracite des montagnes apparaissait enfin après des mois d'emprisonnement glaciale.
Au centre de cette nature en éveil, Rik Kazad, la cité des rois, trônait. avec la fin du printemps, les nains redoublaient d'effort pour préparer et entraîner leurs guerriers. La fonte des neiges ne pouvait qu'amener les rebelles à tenter des assauts sur les forteresses du royaume. Le Haut Roi Cassiel aurait une année difficile à surmonter.
Alrik, le Prince héritier, vadrouillait dans les longs couloirs du palais de Rik Kazad. Cela faisait plus de deux mois maintenant qu'il n'était pas rentré chez lui et sa cité, son père lui manquait plus que tout. Il savait qu'il avait une mission à accomplir mais porter le masque de Tyliûs Lance-Lunaire devenait de plus en plus difficile depuis qu'il marchait aux cotés de Dulind, l'apprenti maître des runes.
En effet, s'il avait choisi de partir pour Obsolêth pendant une durée indéterminée c'était à cause de ce Khuzûd. Alrik savait depuis peu que Dulind était son jeune frère, celui qui avait été déclaré porté disparu, puis mort. Cependant, le jeune maître des runes semblait n'avoir aucun souvenir de son enfance et de ses origines véritables. Tout comme Alrik, il était un survivant du clan Drakendrengi, le plus grand clan guerrier de l'histoire des Nains.
Il avait découvert ce secret il y a plusieurs mois, au cour de ses visites du royaume des elfes.
Au centre de cette nature en éveil, Rik Kazad, la cité des rois, trônait. avec la fin du printemps, les nains redoublaient d'effort pour préparer et entraîner leurs guerriers. La fonte des neiges ne pouvait qu'amener les rebelles à tenter des assauts sur les forteresses du royaume. Le Haut Roi Cassiel aurait une année difficile à surmonter.
Alrik, le Prince héritier, vadrouillait dans les longs couloirs du palais de Rik Kazad. Cela faisait plus de deux mois maintenant qu'il n'était pas rentré chez lui et sa cité, son père lui manquait plus que tout. Il savait qu'il avait une mission à accomplir mais porter le masque de Tyliûs Lance-Lunaire devenait de plus en plus difficile depuis qu'il marchait aux cotés de Dulind, l'apprenti maître des runes.
En effet, s'il avait choisi de partir pour Obsolêth pendant une durée indéterminée c'était à cause de ce Khuzûd. Alrik savait depuis peu que Dulind était son jeune frère, celui qui avait été déclaré porté disparu, puis mort. Cependant, le jeune maître des runes semblait n'avoir aucun souvenir de son enfance et de ses origines véritables. Tout comme Alrik, il était un survivant du clan Drakendrengi, le plus grand clan guerrier de l'histoire des Nains.
Il avait découvert ce secret il y a plusieurs mois, au cour de ses visites du royaume des elfes.
***
Son titre de prince héritier faisait de lui une personne respectable et aimée. Il fut invité avec son père au coeur du royaume des elfes à rencontrer la Dame des Elfirs. Dans ce pays tout était différent de ce qu'il connaissait. Geadrâs ne ressemblait plus à Geadrâs, c'est comme si elle avait enfilée la veste d'une autre personne. Des arbres inconnus parsemaient une forêt immense et le palais de la dirigeante des elfes se tenait en son centre, source de leur magie. Cassiel lui racontait souvent des histoires à propos des Elfes dans sa jeunesse et il avait toujours trouvé cette race intrigante. Bien qu'ils se soient appropriés une partie des terres de leurs ancêtres, Alrik n'en éprouvait aucune rancœur, après tout les Nains aussi avaient massacrés sont clan. Pourquoi les Elfir seraient ils différent ?
Alors que le Haut Roi s'entretenait avec la Dame des Feuilles Souples, Alrik était parti à l'aventure dans leur forêt. Il s'était émerveillé de sentir la vie couler dans chacun des végétaux, être vivants qui l'entourait. Son attention se porta tout particulièrement sur un arbre en particulier, on aurait dit qu'une personne était enfoncée dans son tronc et qu'il y avait passé la des centaines voir des milliers d'années. Alrik s'approcha pour mieux distinguer les traits de ce visage et se persuader qu'il n'était pas entrain de rêver. Bientôt il fut à quelque centimètres de l'écorce de l'arbre et analysa le bois, il sourit lorsqu'il n'y vit rien d'autre qu'un arbre. Son imagination lui jouait des tours, combien de temps avait il passé sans dormir ? Il ne s'en souvenait plus. Ses rêves étaient hantés par l'image d'une dame aux cheveux noir de nuit et à la peau d'un blanc aussi lumineux que le soleil au zénith. Il ferma les yeux et lentement se laissa bercer par le chant de la nature. Cet endroit était baigné par la magie et pour la première fois depuis longtemps il se sentit ressourcé, reposé, en paix avec lui même.
- Tu comptes rester la encore longtemps ? Lança une voix grave et aigüe à la fois.
Alrik ouvrit les yeux et tomba sur les fesses en apercevant le visage d'un homme extrêmement ridé dans un creux du tronc qu'il observait depuis plus de vingt minutes déjà . Des lianes de verdure lui tombaient sur les cotés du visage et pouvaient être confondues avec des cheveux. Ses yeux d'un blanc éclatant le fixait et attendait comme une réponse. Le prince des Khuzûd se frottait les yeux comme s'il ne voulait pas y croire. Un arbre qui parle et puis quoi encore ?
- Si tu ne réponds pas je te prierais de circuler, tu me cache la vue.
C'était bien la première fois qu'on disait ça à un nain … Alrik qui se ressaisit rapidement et se redressa, la seule chose qui lui vint à l'esprit était :
- Vous êtes quoi au juste ?
- Ce que je suis ? Il n'y a vraiment que les Naug pour poser ce genre de question. Je suis pour les elfes ce que tes montagnes sont pour toi. J'ai été Elfir, j'ai aimé et l'arbre que tu vois ici est le souvenir de mon amour.
- Je ne comprends pas. Votre aimée est un arbre ? Demanda Alrik dont l'incompréhension avait fait frémir sa barbe flamboyante.
L'être dans l'arbre soupira et repris exaspéré par les connaissances limitées de son interlocuteur.
- Comment un être comme toi à pu intéresser le Haut Roi des Nains...
- Comment savez vous ça ? Coupa Alrik en une seconde.
L'être dans l'arbre fit claquer sa langue contre son palais en signe de désespoir.
- Tu ne sais vraiment pas grand chose de Geadrâs, jeune Naug. Mais avant qu'il ne te prenne l'envie de déraciner ma cher et tendre, laisse moi t'expliquer.
Alrik fronça à nouveau les sourcils, l'elfe dans l'arbre avait mis des mots sur ses sentiments les plus profondément enfuis en lui. Il avait eu effectivement envie de tailler l'arbre en pièce tellement son arrogance l'énervait. Mais il ne l'aurait jamais fais par respect pour ses hôtes.
- Ho ce n'est pas des Elfes que tu devrais craindre le courroux mais plutôt du mien et de toute les arbres qui t'entoure au cas ou tu aurais mis des actes sur tes pensées. Il sourit à nouveau. Amusant les secrets que l'on découvre au sein de cette forêt n'est ce pas ?
- Mais qui êtes vous ? Reprit Alrik.
- Je vais t'expliquer. Au sein du royaume des Elfes à toujours résidé une puissante magie. Mais non si tu dois comprendre il faut que je remonte encore plus loin dans l'histoire. Geadrâs est un continent très spéciale sur Naravel. Si je dois parler de la naissance de Geadrâs autant remonter encore plus loin, lorsque les Dieux eux même discutaient du partage des terres et donnèrent un nom aux choses du monde. Ou selon les versions, quand ils découvrirent le nom que les choses avaient déjà. Alrik sourit sans rire et continuait à dévisager le visage de l'être dans l'arbre dont le visage semblait s'adoucir au fur et à mesure qu'il parlait.
Je vois que cela te fais sourire, c'est bien mais avant de continuer ce que tu dois savoir c'est que je suis un Marcheur de Rêve. Un Elfe dont les capacités magique s'éveille au contact de l'esprit des autres. Je suis à même de traquer une idée dans plusieurs esprits sans en avoir eu l'autorisation et sans me faire repérer. C'est un don et à la fois une malédiction. Mais je reviendrais sur ce sujet un peu plus tard.
Suis je bête ! Reprit-il en haussant la voix.
Je devrais suivre les conseils de mon père, commence par le commencement. C'est donc ce que je vais faire. Il est nécessaire que tu le sache avant de t'expliquer qui je suis. J'espère que tu as du temps devant toi, prince des Naug.
Alors que le Haut Roi s'entretenait avec la Dame des Feuilles Souples, Alrik était parti à l'aventure dans leur forêt. Il s'était émerveillé de sentir la vie couler dans chacun des végétaux, être vivants qui l'entourait. Son attention se porta tout particulièrement sur un arbre en particulier, on aurait dit qu'une personne était enfoncée dans son tronc et qu'il y avait passé la des centaines voir des milliers d'années. Alrik s'approcha pour mieux distinguer les traits de ce visage et se persuader qu'il n'était pas entrain de rêver. Bientôt il fut à quelque centimètres de l'écorce de l'arbre et analysa le bois, il sourit lorsqu'il n'y vit rien d'autre qu'un arbre. Son imagination lui jouait des tours, combien de temps avait il passé sans dormir ? Il ne s'en souvenait plus. Ses rêves étaient hantés par l'image d'une dame aux cheveux noir de nuit et à la peau d'un blanc aussi lumineux que le soleil au zénith. Il ferma les yeux et lentement se laissa bercer par le chant de la nature. Cet endroit était baigné par la magie et pour la première fois depuis longtemps il se sentit ressourcé, reposé, en paix avec lui même.
- Tu comptes rester la encore longtemps ? Lança une voix grave et aigüe à la fois.
Alrik ouvrit les yeux et tomba sur les fesses en apercevant le visage d'un homme extrêmement ridé dans un creux du tronc qu'il observait depuis plus de vingt minutes déjà . Des lianes de verdure lui tombaient sur les cotés du visage et pouvaient être confondues avec des cheveux. Ses yeux d'un blanc éclatant le fixait et attendait comme une réponse. Le prince des Khuzûd se frottait les yeux comme s'il ne voulait pas y croire. Un arbre qui parle et puis quoi encore ?
- Si tu ne réponds pas je te prierais de circuler, tu me cache la vue.
C'était bien la première fois qu'on disait ça à un nain … Alrik qui se ressaisit rapidement et se redressa, la seule chose qui lui vint à l'esprit était :
- Vous êtes quoi au juste ?
- Ce que je suis ? Il n'y a vraiment que les Naug pour poser ce genre de question. Je suis pour les elfes ce que tes montagnes sont pour toi. J'ai été Elfir, j'ai aimé et l'arbre que tu vois ici est le souvenir de mon amour.
- Je ne comprends pas. Votre aimée est un arbre ? Demanda Alrik dont l'incompréhension avait fait frémir sa barbe flamboyante.
L'être dans l'arbre soupira et repris exaspéré par les connaissances limitées de son interlocuteur.
- Comment un être comme toi à pu intéresser le Haut Roi des Nains...
- Comment savez vous ça ? Coupa Alrik en une seconde.
L'être dans l'arbre fit claquer sa langue contre son palais en signe de désespoir.
- Tu ne sais vraiment pas grand chose de Geadrâs, jeune Naug. Mais avant qu'il ne te prenne l'envie de déraciner ma cher et tendre, laisse moi t'expliquer.
Alrik fronça à nouveau les sourcils, l'elfe dans l'arbre avait mis des mots sur ses sentiments les plus profondément enfuis en lui. Il avait eu effectivement envie de tailler l'arbre en pièce tellement son arrogance l'énervait. Mais il ne l'aurait jamais fais par respect pour ses hôtes.
- Ho ce n'est pas des Elfes que tu devrais craindre le courroux mais plutôt du mien et de toute les arbres qui t'entoure au cas ou tu aurais mis des actes sur tes pensées. Il sourit à nouveau. Amusant les secrets que l'on découvre au sein de cette forêt n'est ce pas ?
- Mais qui êtes vous ? Reprit Alrik.
- Je vais t'expliquer. Au sein du royaume des Elfes à toujours résidé une puissante magie. Mais non si tu dois comprendre il faut que je remonte encore plus loin dans l'histoire. Geadrâs est un continent très spéciale sur Naravel. Si je dois parler de la naissance de Geadrâs autant remonter encore plus loin, lorsque les Dieux eux même discutaient du partage des terres et donnèrent un nom aux choses du monde. Ou selon les versions, quand ils découvrirent le nom que les choses avaient déjà. Alrik sourit sans rire et continuait à dévisager le visage de l'être dans l'arbre dont le visage semblait s'adoucir au fur et à mesure qu'il parlait.
Je vois que cela te fais sourire, c'est bien mais avant de continuer ce que tu dois savoir c'est que je suis un Marcheur de Rêve. Un Elfe dont les capacités magique s'éveille au contact de l'esprit des autres. Je suis à même de traquer une idée dans plusieurs esprits sans en avoir eu l'autorisation et sans me faire repérer. C'est un don et à la fois une malédiction. Mais je reviendrais sur ce sujet un peu plus tard.
Suis je bête ! Reprit-il en haussant la voix.
Je devrais suivre les conseils de mon père, commence par le commencement. C'est donc ce que je vais faire. Il est nécessaire que tu le sache avant de t'expliquer qui je suis. J'espère que tu as du temps devant toi, prince des Naug.
***
J'ai porté bien des noms, l'âme des arbres, l'enchanteur, le devin, Sylvërothen... Il n'en est aucun que je n'ai pleinement mérité.
Mes paires me nommait déjà l'âme des arbres dès les premières décennies de ma vie. J'étais à même de déceler la raison du mal être de nos forêts, je touchais leur esprit et je pouvais comprendre ce qu'il disait, ressentait et vivait. J'ai ainsi découvert que les forêts d'Elfirea ne survivraient pas à un accroissement aussi intense de Feuille Souple, la migration était une solution à envisager pour épargner la source de notre magie. Je me suis empressé de le reporter à nos rois et reines et je n'ai reçu que des blâmes. Personne n'était prêt à croire un elfe si jeune qui déblatérait tout un tas d'histoire les plus farfelue les unes que les autres. Mais la forêt est venu à mon secours, pendant un instant j'ai été possédé par l'esprit de la nature, je partageais mon corps avec l'esprit de notre magie. Baigné dans cet océan de puissance, je n'étais qu'un spectateur derrière un voile de lumière blanche. C'est ainsi que les dirigeants d'Elfirea ont pris la décision de mener les Elfes vers un nouveau continent, celui que l'on appelait Più Vasto. Depuis ce temps là, j'ai hérité du nom d'âme des arbres et on m'emporta dans les navires d'exploration pour être le porte parole des forêts étrangères.
Bien plus tard je fut connu sous le nom d'enchanteur. Depuis notre fuite de Più Vasto nous étions arrivés sur un continent inconnu dont nous ignorions tout, mais la terre semblait fertile et apte à recevoir nos graines. Ce fut le cas et grâce à mes talents nous nous sommes étendus pacifiquement sur cette terre que nous ne soupçonnions pas déjà habitée. Les Nains voulurent nous faire disparaître de leur continent et nous avons luté. J'ai mis au point avec des confrères mages des enchantements dont les plus courageux n'osent que les murmurer. Nous avons invoqué les démons, nous avons utilisés leur puissance pour bannir nos frères rebelles, nous les avons lancés sur les Nains pour qu'ils nous débarrasse à jamais de cette race barbare. A l'époque, nous pensions agir pour le bien de nos paires mais nous n'aurions jamais pensé que nous regretterions à jamais cet acte. Ainsi j'étais connu comme l'enchanteur.
Je me suis exilé pour échapper aux reproches de mes paires qui remettaient toute les fautes de notre peuple sur mes épaules. J'étais pris comme bouc émissaire. Je suis donc parti pour les hauteurs des montagnes de la Conque de Grimnir, pour me recueillir au près des Dieux des Nains pour comprendre leurs coutumes, leur vie. Après des années d'attente j'ai entendu le souffle de Grimnir le combattant, observé les forges de Grungi et fut enchanté par la beauté de Valaya. Les Dieux des Nains m'ont accepté tant que je ne bougeais pas et que je respectais le silence des lieux. Je les ai observé pendant des siècles et lorsque je suis redescendu vers la civilisation. Tout me semblait différent, je comprenais les choses sans qu'on est besoin de me les expliquer. Je percevais même des passages de l'avenir. Je fut connus sous le nom de Devin.
Mais je ne garde en mémoire qu'un seule de ces noms, le seule qui pour moi à un sens, Sylvërothen. Le nom qu'une femme Elfe m'a donné alors que tout le monde me rejetait comme une bête de foire et une abomination des Dieux Nains.
Elle m'a aimé, nous nous sommes aimé et nous avons vécu ensemble les plus merveilleuses années de mon existence. Elle aimait la forêt, comme je l'aimais et nous nous ressemblions beaucoup. Je lui appris à lire dans les pensées des arbres, à les comprendre et ce fut une de mes plus grandes erreurs. Elle ne put s'arracher à eux et elle à voulu faire partie de leur famille. Elle en avait même oublié les siens, moi. Ce qu'elle voulait par dessus tout c'était se changer en arbre, pour vivre comme eux, ne plus souffrir de la complexité de l'esprit des elfes, des nains ou de toute autre race.
Un soir elle m'a attiré au cœur de la forêt, elle me souffla un adieu en posant ses lèvres sur les miennes pour la dernière fois et se changea en arbre. La magie de la forêt avait entendu ses appels et l'avait changé en ce qu'elle désirait le plus au monde. C'était un arbre magnifique, si petit, si frêle. N'importe qui aurait pu en faire du petit bois pour son feu d'hiver. J'ai juré sur l'esprit des deux arbres mères, que jamais personne ne toucherait à elle, j'ai fusionné mon esprit avec le sien. Étrangement j'ai pu garder mes pouvoirs et j'ai passé le restant de mon existence à protéger son arbre et à attaquer quiconque osait pénétrer sur notre territoire. Jusqu'à aujourd'hui personne ne nous avait approché sans qu'il soit écarteler par nos racines. Tu es le premier Alrik prince des Nains et seule descendant des Drakendrengi ... avec ton frère.
Mes paires me nommait déjà l'âme des arbres dès les premières décennies de ma vie. J'étais à même de déceler la raison du mal être de nos forêts, je touchais leur esprit et je pouvais comprendre ce qu'il disait, ressentait et vivait. J'ai ainsi découvert que les forêts d'Elfirea ne survivraient pas à un accroissement aussi intense de Feuille Souple, la migration était une solution à envisager pour épargner la source de notre magie. Je me suis empressé de le reporter à nos rois et reines et je n'ai reçu que des blâmes. Personne n'était prêt à croire un elfe si jeune qui déblatérait tout un tas d'histoire les plus farfelue les unes que les autres. Mais la forêt est venu à mon secours, pendant un instant j'ai été possédé par l'esprit de la nature, je partageais mon corps avec l'esprit de notre magie. Baigné dans cet océan de puissance, je n'étais qu'un spectateur derrière un voile de lumière blanche. C'est ainsi que les dirigeants d'Elfirea ont pris la décision de mener les Elfes vers un nouveau continent, celui que l'on appelait Più Vasto. Depuis ce temps là, j'ai hérité du nom d'âme des arbres et on m'emporta dans les navires d'exploration pour être le porte parole des forêts étrangères.
Bien plus tard je fut connu sous le nom d'enchanteur. Depuis notre fuite de Più Vasto nous étions arrivés sur un continent inconnu dont nous ignorions tout, mais la terre semblait fertile et apte à recevoir nos graines. Ce fut le cas et grâce à mes talents nous nous sommes étendus pacifiquement sur cette terre que nous ne soupçonnions pas déjà habitée. Les Nains voulurent nous faire disparaître de leur continent et nous avons luté. J'ai mis au point avec des confrères mages des enchantements dont les plus courageux n'osent que les murmurer. Nous avons invoqué les démons, nous avons utilisés leur puissance pour bannir nos frères rebelles, nous les avons lancés sur les Nains pour qu'ils nous débarrasse à jamais de cette race barbare. A l'époque, nous pensions agir pour le bien de nos paires mais nous n'aurions jamais pensé que nous regretterions à jamais cet acte. Ainsi j'étais connu comme l'enchanteur.
Je me suis exilé pour échapper aux reproches de mes paires qui remettaient toute les fautes de notre peuple sur mes épaules. J'étais pris comme bouc émissaire. Je suis donc parti pour les hauteurs des montagnes de la Conque de Grimnir, pour me recueillir au près des Dieux des Nains pour comprendre leurs coutumes, leur vie. Après des années d'attente j'ai entendu le souffle de Grimnir le combattant, observé les forges de Grungi et fut enchanté par la beauté de Valaya. Les Dieux des Nains m'ont accepté tant que je ne bougeais pas et que je respectais le silence des lieux. Je les ai observé pendant des siècles et lorsque je suis redescendu vers la civilisation. Tout me semblait différent, je comprenais les choses sans qu'on est besoin de me les expliquer. Je percevais même des passages de l'avenir. Je fut connus sous le nom de Devin.
Mais je ne garde en mémoire qu'un seule de ces noms, le seule qui pour moi à un sens, Sylvërothen. Le nom qu'une femme Elfe m'a donné alors que tout le monde me rejetait comme une bête de foire et une abomination des Dieux Nains.
Elle m'a aimé, nous nous sommes aimé et nous avons vécu ensemble les plus merveilleuses années de mon existence. Elle aimait la forêt, comme je l'aimais et nous nous ressemblions beaucoup. Je lui appris à lire dans les pensées des arbres, à les comprendre et ce fut une de mes plus grandes erreurs. Elle ne put s'arracher à eux et elle à voulu faire partie de leur famille. Elle en avait même oublié les siens, moi. Ce qu'elle voulait par dessus tout c'était se changer en arbre, pour vivre comme eux, ne plus souffrir de la complexité de l'esprit des elfes, des nains ou de toute autre race.
Un soir elle m'a attiré au cœur de la forêt, elle me souffla un adieu en posant ses lèvres sur les miennes pour la dernière fois et se changea en arbre. La magie de la forêt avait entendu ses appels et l'avait changé en ce qu'elle désirait le plus au monde. C'était un arbre magnifique, si petit, si frêle. N'importe qui aurait pu en faire du petit bois pour son feu d'hiver. J'ai juré sur l'esprit des deux arbres mères, que jamais personne ne toucherait à elle, j'ai fusionné mon esprit avec le sien. Étrangement j'ai pu garder mes pouvoirs et j'ai passé le restant de mon existence à protéger son arbre et à attaquer quiconque osait pénétrer sur notre territoire. Jusqu'à aujourd'hui personne ne nous avait approché sans qu'il soit écarteler par nos racines. Tu es le premier Alrik prince des Nains et seule descendant des Drakendrengi ... avec ton frère.
***
- Mon frère ? Qu'est ce que vous racontez ? Je n'ai pas de frère et je suis le seul descendant des Drakendrengi. Tout mon clan a été massacré par les Khuzûd de Thurgrind et d'Arkandrazkal. Si vous êtes le devin que vous dites être vous devez le savoir !
Alrik s'était dressé sur ses jambes et hurlait sur l'être dans l'arbre. Si quelqu'un était apparu à ce moment là il aurait trouvé la scène tout à fait risible.
- Calme toi …
- Je n'ai pas envie de me calmer ! Depuis tout à l'heure je vous entends déblatérer votre histoire dont j'ai peine à croire qu'elle soit vrai et je devrais rester la, assis bien sagement à vous écouter parler de mon passé et d'un frère qui n'existe pas …
Alrik fut interrompu par une racine gigantesque qui vint le frapper en plein ventre. Le souffle coupé, il tomba à genoux.
- Bien c'est beaucoup mieux ! Mais à l'avenir tu devrais faire plus attention à ce que je te dis. Les arbres d'ici ne sont pas tous aussi patient que moi …
Alrik grogna et consentit à s'assoir en face de Sylvërothen.
- Qu'est ce que c'est que cette histoire de frère ? Demanda t-il d'une voix faible.
- Ta mère à donné naissance à un fils bien après ta naissance et pendant que tu bataillais au près de tes camarades guerriers. Elle l'a fait cacher dans un foyer de l'Arkandrazkal. Il a ainsi survécu à votre dernier raid et jamais personne, pas même lui n'a soupçonné son existence.
- Et ou est-il à présent ?
- Je ne peux te le révéler. Pour sa sécurité comme la tienne. Soudain, l'être des arbres éleva le ton brusquement.
Non non on ne s'énerve pas, j'arrive avec l'explication.
Une prophétie parle de vous deux. Tu dois la connaître sans savoir qu'elle parle en réalité de ton frère et toi.
Alrik s'était dressé sur ses jambes et hurlait sur l'être dans l'arbre. Si quelqu'un était apparu à ce moment là il aurait trouvé la scène tout à fait risible.
- Calme toi …
- Je n'ai pas envie de me calmer ! Depuis tout à l'heure je vous entends déblatérer votre histoire dont j'ai peine à croire qu'elle soit vrai et je devrais rester la, assis bien sagement à vous écouter parler de mon passé et d'un frère qui n'existe pas …
Alrik fut interrompu par une racine gigantesque qui vint le frapper en plein ventre. Le souffle coupé, il tomba à genoux.
- Bien c'est beaucoup mieux ! Mais à l'avenir tu devrais faire plus attention à ce que je te dis. Les arbres d'ici ne sont pas tous aussi patient que moi …
Alrik grogna et consentit à s'assoir en face de Sylvërothen.
- Qu'est ce que c'est que cette histoire de frère ? Demanda t-il d'une voix faible.
- Ta mère à donné naissance à un fils bien après ta naissance et pendant que tu bataillais au près de tes camarades guerriers. Elle l'a fait cacher dans un foyer de l'Arkandrazkal. Il a ainsi survécu à votre dernier raid et jamais personne, pas même lui n'a soupçonné son existence.
- Et ou est-il à présent ?
- Je ne peux te le révéler. Pour sa sécurité comme la tienne. Soudain, l'être des arbres éleva le ton brusquement.
Non non on ne s'énerve pas, j'arrive avec l'explication.
Une prophétie parle de vous deux. Tu dois la connaître sans savoir qu'elle parle en réalité de ton frère et toi.
"Lorsque les deux Tonnerres seront réunis, l'un de la hache l'autre du marteau, alors les Nains marcheront dans la lumière avec Grimnir, Valaya, Solveig et Grungni."
Ce passage n'est qu'une version écourtée de la véritable prophétie …
- Mais comment pouvez-vous le savoir à la fin ? Interrompit à nouveau Alrik.
- Parce que c'est moi qui est fait cette prophétie.
Alrik resta bouche bée pendant un moment et Sylvërothen reprit :
- Ha enfin tu consens à ne pas hurlé. C'est très plaisant, dit il en souriant. Alrik réprima à son tour un sourire en voyant l'écorce de l'arbre remonter jusqu'au front de l'elfe. Voici donc la vrai version de cette prophétie :
- Mais comment pouvez-vous le savoir à la fin ? Interrompit à nouveau Alrik.
- Parce que c'est moi qui est fait cette prophétie.
Alrik resta bouche bée pendant un moment et Sylvërothen reprit :
- Ha enfin tu consens à ne pas hurlé. C'est très plaisant, dit il en souriant. Alrik réprima à son tour un sourire en voyant l'écorce de l'arbre remonter jusqu'au front de l'elfe. Voici donc la vrai version de cette prophétie :
" Dans l'ombre de la vérité, le Marteau illuminera le peuple des anciens de Geadrâs. Il apportera l'espoir et la crainte d'un retour de la puissance des Khuzûd de l'époque des Dragons. Seul la Hache saura le trouver. Et enfin lorsque le Marteau et la Hache seront réunis, la puissance du Tonnerre grondera sur Geadrâs. Les Naug devront choisir entre marcher à leurs cotés et prendre les armes. Le Choix décidera de l'avenir ..."
Sylvërothen se tue un instant pour observer les réactions du Prince des Khuzûd qui semblait progressivement comprendre ce qu'essayait de lui dire l'être dans l'arbre.
- Oui c'est ça, tu y es désormais ! Reprit Sylvërothen de sa voix anormalement grave et aigüe.
- Suis je la Hache ?
- Bien entendu ! Répondit Sylvërothen dans un demi sourire.
- Et le Marteau ? …
- Pour la suite, je ne peux t'aider, l'interrompit l'être dans l'arbre. Je pourrais t'aider à le trouver, car bien évidemment je sais ou il se trouve mais je ne le ferais pas. Toi seul doit le trouver. Je peux simplement te donner un conseil, n'utilise pas ton apparence, cache toi. Car tu n'es pas le seul à avoir entendu parler de cette prophétie et à le chercher.
- Comment ça ?
- Tu verras dans les prochaines années que des rebellions vont éclater un peu partout sur tes terres. Ces rebelles chercheront par tous les moyens à éclaircir les prophéties de l'ancien temps et de gagner la faveur des Dieux. Vous assisterez, ton père et toi à ces violences, impuissant. Il posa son regard blanc sur Alrik et poursuivit.
Ho vous gagnerez des batailles certes, mais eux aussi et j'ai bien peur qu'une plus grande menace que ses quelques rebelles ne menace Geadrâs.
- Et qu'elle est telle ? Demanda Alrik qui ne doutait plus un seul instant des pouvoirs de divination de Sylvërothen.
- Je ne puis le dire, cette partie de l'avenir m'est cachée. Comme si quelqu'un pouvait m'empêcher de lire le futur. Je ne souhaite pas m'aventurer au delà de cette limite pour ma propre sécurité. Maintenant jeune Naug tu devrais partir car ton père va te faire chercher.
- Mais j'ai d'autres que...
- Je sais, ton esprit est hanté par les questions sur ton existence et sur ton avenir. Ne crains rien, ce soir tu trouvera le sommeil. Et simplement entre nous, tu n'as pas choisi la moins belle ni la plus simple, dit-il en riant. C'est une vrai tête de mule quand elle s'y met, les trois autres pourraient en témoigner. Mais c'est sans doute pour ça qu'elle te plait autant...
- Attendez, vous la connaissez ? S'extasia Alrik.
- Bien sûr, qu'est ce que tu crois. Ce que je t'ai raconté n'était pas une vulgaire légende piochée dans un livre de conte. Je les connais très bien tous les quatre, dit il dans son sourire si particulier. Pars maintenant Alrik.
Alrik se redressa et voulait rester encore mais il se rendit compte que la nuit était déjà tombée sur la forêt elfique. Le temps était passé si vite, était il resté assis là pendant toute la journée ? Il voulait encore parler à Sylvërothen mais celui-ci avait disparut. Il ne restait sur l'arbre comme trace de son existence que cette marque particulière qu'il prenait lorsqu'il riait.
Il s'en était aller retrouver l'antre protectrice de sa bien aimée. Alrik consenti alors à rentrer et parcourut la forêt elfique d'un pas très lent, en réfléchissant à tout ce que Sylvërothen lui avait révélé. Une fois sorti de la forêt il aperçu Cassiel et ses gardes qui l'attendaient. Cassiel s'approcha de son fils le pris par les épaules et le fixa tendrement.
- On m'a prévenu que tu sortirais de la forêt.
- Qui t'as prévenu ? J'étais seul là bas...
- Un elfe portant le nom de Sylvërothen, tu le connais ? Alrik fronça les sourcils et ne pu réprimer un fou rire en se tenant les côtes. Le Haut Roi des Nains ne comprenait pas et s'inquiéta de la santé de son fils. Tout va bien ?
- Oui … tout va bien … furent les seuls mots qu'il parvint à dire entre ses crises de fou rire.
- Oui c'est ça, tu y es désormais ! Reprit Sylvërothen de sa voix anormalement grave et aigüe.
- Suis je la Hache ?
- Bien entendu ! Répondit Sylvërothen dans un demi sourire.
- Et le Marteau ? …
- Pour la suite, je ne peux t'aider, l'interrompit l'être dans l'arbre. Je pourrais t'aider à le trouver, car bien évidemment je sais ou il se trouve mais je ne le ferais pas. Toi seul doit le trouver. Je peux simplement te donner un conseil, n'utilise pas ton apparence, cache toi. Car tu n'es pas le seul à avoir entendu parler de cette prophétie et à le chercher.
- Comment ça ?
- Tu verras dans les prochaines années que des rebellions vont éclater un peu partout sur tes terres. Ces rebelles chercheront par tous les moyens à éclaircir les prophéties de l'ancien temps et de gagner la faveur des Dieux. Vous assisterez, ton père et toi à ces violences, impuissant. Il posa son regard blanc sur Alrik et poursuivit.
Ho vous gagnerez des batailles certes, mais eux aussi et j'ai bien peur qu'une plus grande menace que ses quelques rebelles ne menace Geadrâs.
- Et qu'elle est telle ? Demanda Alrik qui ne doutait plus un seul instant des pouvoirs de divination de Sylvërothen.
- Je ne puis le dire, cette partie de l'avenir m'est cachée. Comme si quelqu'un pouvait m'empêcher de lire le futur. Je ne souhaite pas m'aventurer au delà de cette limite pour ma propre sécurité. Maintenant jeune Naug tu devrais partir car ton père va te faire chercher.
- Mais j'ai d'autres que...
- Je sais, ton esprit est hanté par les questions sur ton existence et sur ton avenir. Ne crains rien, ce soir tu trouvera le sommeil. Et simplement entre nous, tu n'as pas choisi la moins belle ni la plus simple, dit-il en riant. C'est une vrai tête de mule quand elle s'y met, les trois autres pourraient en témoigner. Mais c'est sans doute pour ça qu'elle te plait autant...
- Attendez, vous la connaissez ? S'extasia Alrik.
- Bien sûr, qu'est ce que tu crois. Ce que je t'ai raconté n'était pas une vulgaire légende piochée dans un livre de conte. Je les connais très bien tous les quatre, dit il dans son sourire si particulier. Pars maintenant Alrik.
Alrik se redressa et voulait rester encore mais il se rendit compte que la nuit était déjà tombée sur la forêt elfique. Le temps était passé si vite, était il resté assis là pendant toute la journée ? Il voulait encore parler à Sylvërothen mais celui-ci avait disparut. Il ne restait sur l'arbre comme trace de son existence que cette marque particulière qu'il prenait lorsqu'il riait.
Il s'en était aller retrouver l'antre protectrice de sa bien aimée. Alrik consenti alors à rentrer et parcourut la forêt elfique d'un pas très lent, en réfléchissant à tout ce que Sylvërothen lui avait révélé. Une fois sorti de la forêt il aperçu Cassiel et ses gardes qui l'attendaient. Cassiel s'approcha de son fils le pris par les épaules et le fixa tendrement.
- On m'a prévenu que tu sortirais de la forêt.
- Qui t'as prévenu ? J'étais seul là bas...
- Un elfe portant le nom de Sylvërothen, tu le connais ? Alrik fronça les sourcils et ne pu réprimer un fou rire en se tenant les côtes. Le Haut Roi des Nains ne comprenait pas et s'inquiéta de la santé de son fils. Tout va bien ?
- Oui … tout va bien … furent les seuls mots qu'il parvint à dire entre ses crises de fou rire.
***
Alrik ne put s'empêcher de sourire en repensant à cette visite chez les elfes. Il devrait y retourner pour voir si Sylvërothen était toujours là. Il se fit secrètement la promesse d'y retourner dès que possible. Il avait respecté les conseils de l'elfe dans l'arbre et avait pris l'identité de Tyliûs Lance Lunaire pour rechercher son frère. Il était fier d'avoir écouté la sagesse du Devin qu'on avait pris pour un fou.
Depuis ce temps là, il avait enfin retrouvé son jeune frère qui ne soupçonnait rien de leurs lien. Pour le moment il était sage qu'il ne sache rien. Il gagna les portes de Rik Kazad ou il devait rejoindre le jeune Dulind et poursuivre leur quête d'un des artefacts runique les plus puissant de Geadrâs. Par ailleurs, la guilde d'Obsolêth semblait mêlée aux rebelles, du moins c'est ce que le prince suspectait. Il en avait touché mot à son père pendant les quelques jours de halte qu'ils avaient fait à la capitale et il l'avait chargé d'enquêter discrètement sur ce phénomène.
Entre temps il avait soigneusement endosser la tenue de Tyliûs Lance Lunaire. Une armure noir tachetée d'argent, le couvrait de la tête au pied et se terminait dans de fine botte de cuire noir. Un casque en argent pendait dans son dos et laissait apparaître ses longues dreadlocks. Alrik grogna en repensant au temps qu'il lui avait fallut pour les refaire ainsi que la teinture. Ses cheveux avaient perdu leur couleur de feu et avaient pris une simple couleur de nuit. Seul ses yeux rappelaient la vrai identité de Tyliûs.
Enfin il aperçu Dulind de l'autre coté du pont de pierre qui séparait Rik Kazad de la terre. En effet, la cité des rois était isolée par un gouffre de plusieurs mètres ou s'écoulait une rivière. Apparemment il s'y était rendu immédiatement après qu'ils se soient rencontrés dans la salle des fêtes. Le son de l'armure du guerrier de légende se porta comme une chanson à plusieurs voix sur les paroi de la montagnes et s'éleva vers le ciel bleu du continent.
Dulind se tourna vers lui et sourit :
- T'es tu reposé ami ?
- Bien plus que nécessaire ! Il est temps de repartir, nous avons pris de retard et nos poursuivant auraient pu nous précéder pour la découverte de cet artefact...
- Ne t'en fais pas, je pense qu'ils nous laisseront le trouver avant de nous tomber dessus. Leurs défaites répétées leur aura servit de leçon, rétorqua Dulind, sûr de lui.
Alrik analysa les traits du Khuzûd en songeant qu'il était son frère.
- Tu as gagné en confiance Dulind, c'est bien! En chemin je pourrais te raconter les quelques légendes que tu désirais savoir à mon sujet, nous pourrons également améliorer ta technique dans le maniement des armes.
Le sourire de Dulind se fit de plus en plus grand au fur et à mesure que Alrik parlait du programme qu'ils suivraient pendant le voyage. Il ne s'était pas rendu compte que son compagnon était déjà à une bonne vingtaine de mètres de lui.
- Tu comptes rester planter la avec le sourire hagard toute la journée ou me suivre ? Piqua Tyliûs.
Et Dulind s'élança d'un pas enchanté vers le guerrier de légendaire. La quête continuait...
Depuis ce temps là, il avait enfin retrouvé son jeune frère qui ne soupçonnait rien de leurs lien. Pour le moment il était sage qu'il ne sache rien. Il gagna les portes de Rik Kazad ou il devait rejoindre le jeune Dulind et poursuivre leur quête d'un des artefacts runique les plus puissant de Geadrâs. Par ailleurs, la guilde d'Obsolêth semblait mêlée aux rebelles, du moins c'est ce que le prince suspectait. Il en avait touché mot à son père pendant les quelques jours de halte qu'ils avaient fait à la capitale et il l'avait chargé d'enquêter discrètement sur ce phénomène.
Entre temps il avait soigneusement endosser la tenue de Tyliûs Lance Lunaire. Une armure noir tachetée d'argent, le couvrait de la tête au pied et se terminait dans de fine botte de cuire noir. Un casque en argent pendait dans son dos et laissait apparaître ses longues dreadlocks. Alrik grogna en repensant au temps qu'il lui avait fallut pour les refaire ainsi que la teinture. Ses cheveux avaient perdu leur couleur de feu et avaient pris une simple couleur de nuit. Seul ses yeux rappelaient la vrai identité de Tyliûs.
Enfin il aperçu Dulind de l'autre coté du pont de pierre qui séparait Rik Kazad de la terre. En effet, la cité des rois était isolée par un gouffre de plusieurs mètres ou s'écoulait une rivière. Apparemment il s'y était rendu immédiatement après qu'ils se soient rencontrés dans la salle des fêtes. Le son de l'armure du guerrier de légende se porta comme une chanson à plusieurs voix sur les paroi de la montagnes et s'éleva vers le ciel bleu du continent.
Dulind se tourna vers lui et sourit :
- T'es tu reposé ami ?
- Bien plus que nécessaire ! Il est temps de repartir, nous avons pris de retard et nos poursuivant auraient pu nous précéder pour la découverte de cet artefact...
- Ne t'en fais pas, je pense qu'ils nous laisseront le trouver avant de nous tomber dessus. Leurs défaites répétées leur aura servit de leçon, rétorqua Dulind, sûr de lui.
Alrik analysa les traits du Khuzûd en songeant qu'il était son frère.
- Tu as gagné en confiance Dulind, c'est bien! En chemin je pourrais te raconter les quelques légendes que tu désirais savoir à mon sujet, nous pourrons également améliorer ta technique dans le maniement des armes.
Le sourire de Dulind se fit de plus en plus grand au fur et à mesure que Alrik parlait du programme qu'ils suivraient pendant le voyage. Il ne s'était pas rendu compte que son compagnon était déjà à une bonne vingtaine de mètres de lui.
- Tu comptes rester planter la avec le sourire hagard toute la journée ou me suivre ? Piqua Tyliûs.
Et Dulind s'élança d'un pas enchanté vers le guerrier de légendaire. La quête continuait...
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Re: Le Tonnerre de la Hache (2)
Dulind promena une dernière fois son regard sur les fières murailles de Rik Kazad. Les étendards claquaient au vent, tandis que les fers de lances brillants des soldats de Cassiel reflétaient intensément la lumière solaire. L'ensemble dégageait une incoercible aura de puissance et de majesté. Ca ne vaudrait jamais son Obsolêth natale, bien sûr.
Le Maître des Runes rejoignit son ami, qui avait continué à avancer. Il s'était acheté des nouvelles bottes de cuir, d'une qualité rare, et avait passé une bonne partie du jour précédent à réparer son armure de plate. Son compagnon était quant à lui équipé de sa sempiternelle armure sombre, et de son bâton-lance.
Les deux Nains marchèrent plusieurs heures, gravissant le mont Geldund, et ils ne se décidèrent à faire une pause que lorsque la pluie rendit si glissant le chemin pierreux qu'il était impossible d'y avancer sans tomber.
- Arrêtons-nous ici, Tylius, dit Dulind. Nous avons parcouru une bonne distance, on peut se reposer un moment. D'autant que cette maudite averse ne facilite rien !
- D'accord, mais il nous faut repartir en fin d'après-midi, plus on sera loin de Rik Kazad, mieux ça vaudra.
- Qu'es-ce que tu crains ? Tu penses que nous ne sommes pas les seuls sur la piste de Grunddrong ?
- Je ne sais pas, j'ai... entendu des rumeurs à Rik Kazad, rien de bien sérieux bien sûr, mais sait-on jamais.
En vérité, Tylius rechignait à raconter à Dulind les prémonitions de Sylvërothen, des années auparavant.
Les Naug s'installèrent sous une large saillie rocheuse et firent un petit feu, allumé magiquement par le Maître des Runes. Ce dernier bourra sa pipe de tabac obsolêthois et se laissa aller à la contemplation du paysage en contrebas. La forêt des Mages s'étendait, aussi ancienne que les montagnes, et le vert de gris de son feuillage plongèrent le Rickarun dans une profonde méditation.
Que diable craignait Tylius ? Comment savait-il qu'ils n'étaient pas les seuls à rechercher le Marteau ? Et pourquoi ne voulait-il pas le révéler ? Car, bien qu'il soit plus jeune que son compagnon, Dulund n'était pas stupide. Ce n'était pas le genre de choses qui se propageait par rumeurs, ces expéditions étaient gardées strictement secrètes.
Tout en pensant, il polissait lentement sa hache, l'acier luisant au soleil. Des Runes luisaient d'une douce lueur bleutée et le tranchant semblait plus mortel que la Grande Faux. Une belle arme en définitive. Probablement la plus belle oeuvre du Nain. Et l'émeraude finement taillée enchâssée sur le manche, entre les deux têtes, ajoutait encore à la magnificence de l'objet. Combien de cous elle avait vu, Az-Drong ! Même Tylius avait été impressionné par sa froide efficacité lorsqu'ils avaient affrontés les brigands lors de leur périple jusqu'à Rik Kazad. Maintenant qu'il y repensait, sa fabrication n'avait pas été anodine. Ce n'était pas comme ses autres réalisations. Bien sûr, il était tombé en transe pendant l'inscription des Runes, mais cela lui était déjà arrivé. C'était pendant ces phases qu'il faisait le meilleur travail. Non, cela avait été différent, mystique. Il avait vraiment eu l'impression que son bras était guidé par quelque force supérieure. Et que penser du nom qu'il lui avait donné ? Az-Drong, la Hache du Tonnerre.
- Hé Dulind, tu dors ? Lança Tylius. Il serait temps de repartir, la pluie se calme. Prends cette torche, on voit déjà moins qu'avant.
- Ce sera inutile, mon ami ! rétorqua celui-ci, un peu bravache.
Le Rickarun fit luire puissamment son sceptre de pouvoir. Ils étaient maintenant entourés d'une claire aura, qui révélait admirablement bien le chemin.
- Tu possèdes de grands talents, mon ami, le félicita son camarade.
Et ils repartirent, se fondant dans la semi-obscurité du crépuscule.
C'est court, mais j'ai un dossier assez énorme de géo à faire, mea culpa.
Le Maître des Runes rejoignit son ami, qui avait continué à avancer. Il s'était acheté des nouvelles bottes de cuir, d'une qualité rare, et avait passé une bonne partie du jour précédent à réparer son armure de plate. Son compagnon était quant à lui équipé de sa sempiternelle armure sombre, et de son bâton-lance.
Les deux Nains marchèrent plusieurs heures, gravissant le mont Geldund, et ils ne se décidèrent à faire une pause que lorsque la pluie rendit si glissant le chemin pierreux qu'il était impossible d'y avancer sans tomber.
- Arrêtons-nous ici, Tylius, dit Dulind. Nous avons parcouru une bonne distance, on peut se reposer un moment. D'autant que cette maudite averse ne facilite rien !
- D'accord, mais il nous faut repartir en fin d'après-midi, plus on sera loin de Rik Kazad, mieux ça vaudra.
- Qu'es-ce que tu crains ? Tu penses que nous ne sommes pas les seuls sur la piste de Grunddrong ?
- Je ne sais pas, j'ai... entendu des rumeurs à Rik Kazad, rien de bien sérieux bien sûr, mais sait-on jamais.
En vérité, Tylius rechignait à raconter à Dulind les prémonitions de Sylvërothen, des années auparavant.
Les Naug s'installèrent sous une large saillie rocheuse et firent un petit feu, allumé magiquement par le Maître des Runes. Ce dernier bourra sa pipe de tabac obsolêthois et se laissa aller à la contemplation du paysage en contrebas. La forêt des Mages s'étendait, aussi ancienne que les montagnes, et le vert de gris de son feuillage plongèrent le Rickarun dans une profonde méditation.
Que diable craignait Tylius ? Comment savait-il qu'ils n'étaient pas les seuls à rechercher le Marteau ? Et pourquoi ne voulait-il pas le révéler ? Car, bien qu'il soit plus jeune que son compagnon, Dulund n'était pas stupide. Ce n'était pas le genre de choses qui se propageait par rumeurs, ces expéditions étaient gardées strictement secrètes.
Tout en pensant, il polissait lentement sa hache, l'acier luisant au soleil. Des Runes luisaient d'une douce lueur bleutée et le tranchant semblait plus mortel que la Grande Faux. Une belle arme en définitive. Probablement la plus belle oeuvre du Nain. Et l'émeraude finement taillée enchâssée sur le manche, entre les deux têtes, ajoutait encore à la magnificence de l'objet. Combien de cous elle avait vu, Az-Drong ! Même Tylius avait été impressionné par sa froide efficacité lorsqu'ils avaient affrontés les brigands lors de leur périple jusqu'à Rik Kazad. Maintenant qu'il y repensait, sa fabrication n'avait pas été anodine. Ce n'était pas comme ses autres réalisations. Bien sûr, il était tombé en transe pendant l'inscription des Runes, mais cela lui était déjà arrivé. C'était pendant ces phases qu'il faisait le meilleur travail. Non, cela avait été différent, mystique. Il avait vraiment eu l'impression que son bras était guidé par quelque force supérieure. Et que penser du nom qu'il lui avait donné ? Az-Drong, la Hache du Tonnerre.
- Hé Dulind, tu dors ? Lança Tylius. Il serait temps de repartir, la pluie se calme. Prends cette torche, on voit déjà moins qu'avant.
- Ce sera inutile, mon ami ! rétorqua celui-ci, un peu bravache.
Le Rickarun fit luire puissamment son sceptre de pouvoir. Ils étaient maintenant entourés d'une claire aura, qui révélait admirablement bien le chemin.
- Tu possèdes de grands talents, mon ami, le félicita son camarade.
Et ils repartirent, se fondant dans la semi-obscurité du crépuscule.
C'est court, mais j'ai un dossier assez énorme de géo à faire, mea culpa.
- Spoiler:
- Premier RP de la semaine, 1 pièce d'argent. EDIT DUL' : c'est fait.
Et je souhaiterais de la résistance, admin chériiii.
- validations:
- Edit Nath: +13 Rés
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Re: Le Tonnerre de la Hache (2)
Non loin de Barag Kazad, la cité des ingénieurs du royaume des Nains, trois cavaliers chevauchant de vive créature à cornes se hissaient sur les hauteurs d'un col de montagne. Le brouillard matinale enlaçait de ses bras trapu le sommet du pic. Gonflé d'eau les nuages marins ne demandaient qu'à se vider de leur poids pour retrouver leur teint d'antan. C'est dans ce paysage cauchemardesque que les trois inconnus plongèrent sans la moindre hésitation. Le premier des trois cavaliers devançait ses camarades de quelques mètres et de part les vêtements et l'armure qu'il portait on devinait aisément qu'il appartenait à la noblesse, ou avait un rang important. Les deux autres portaient une armure intégral et des armes étranges pendaient à leur cotés. Ils galopèrent, ou plutôt bondirent car c'était bien des bouquetins qu'ils montaient, pendant plusieurs heures encore. Vadrouillant et tournant dans cet étrange brouillard. Enfin le cavalier de tête leva le bras et serra le poing pour intimer l'ordre à ses suiveurs de s'arrêter. Il plongea sa main à l'intérieur de ses vêtements et en tira un petit objet de bois, il le porta à ses lèvres et souffla. Un son presque inaudible s'en échappa et retentit sur les hauteurs de la montagne puis il attendit en scrutant les alentours. Son visage était masqué par des turbans de couleur noir et seul ses yeux d'un bleu de nuit était visible. Sa petite taille permettait de l'identifier comme étant un nain ainsi que ses camarades. Ceux-ci portaient le même masque que leur meneur et avaient les mêmes yeux verts émeraude. Soudainement un autre sifflet retentit dans le brouillard et trois guerriers vêtus entièrement de gris surgirent devant les cavaliers en les tenant en respect de leurs armes. Deux des trois Khuzûd restèrent en retrait tandis que l'un d'entre eux s'avança :
- Qui traverse le brouillard de l'infini ? lâcha t-il d'une voix envoutée.
- Celui qui cherche les réponses à l'avenir des Khuzûd ! répondit le chef des cavaliers, de la même voix calme et froide que son interlocuteur.
- Qu'amenez vous ? Poursuivit le garde dont les yeux gris scrutaient chacun des trois cavaliers.
- Le sifflet d'Ivoire ! Rétorqua le nain.
- Le sommet vous est ouvert ! Conclu le guerrier en souriant. Il claqua des doigts et le brouillard se dissipa en quelques secondes. Les Naug purent enfin se distinguer correctement et les trois cavaliers mirent pied à terre.
Les deux nains qui étaient restés en retrait depuis le début du dialogue entre leur chef et le garde gris, se campèrent à ses cotés. Ils fixaient intensément les trois Nains qui les avaient accueillit comme s'ils étaient prêt à en découdre à n'importe quel moment. Les Khuzûd en gris les regardèrent également puis reposèrent leur regard sur leur chef qui ôtait son turban, il portait une barbe couleur d'automne et ses cheveux étaient soigneusement tirés en une queue de cheval à l'arrière de sa nuque. Les reflets de couleur turquoise dans son armure de métal noir brillèrent lorsqu'il s'avança vers les trois Longues Barbes.
- Flakki Dague-Ivoire, commença un des gardes, n'avais tu pas envoyé ces deux là à la poursuite du Marteau Tonnerre ?
- Je tenais à ce que Loklun et Grumhilde m'accompagne jusqu'ici. Je n'ai confiance qu'en eux et la traque de Lance-Lunaire et de Dulind peut très bien attendre. Le garde gris allait protester mais Flakki poursuivit, le pire qui puisse arriver est qu'ils trouvent le Marteau Tonnerre et à ce moment là les jumeaux s'en empareront.
Les dénommés Loklun et Grumhilde bombèrent le torse derrière Flakki, ils étaient connus de tous au sein des clans rebelles.
- Je … commença le garde
- Hegandor ! Si nous gardions ces sujets de discussion pour le sommet ? Je n'ai pas traversé tout le royaume pour t'entendre pleurer deux fois de suite.
- Bien ! Mais ce ne sera pas devant moi que tu devras rendre des comptes puisqu'IL est ici pour le sommet.
Flakki Dague-Ivoire regretta d'avoir retiré son turban car il devint aussi blanc que le ciel et ses yeux bleus couleur d'étoiles trahissait sa peur. Devant la face déconfite de soin interlocuteur, Hegandar sourit puis fit signe à ses hommes d'emmener les montures des trois nouveaux arrivants.
- Tout le monde est déjà arrivé ?
- Oui l'Ivoire était le dernier des six ! Les as tu tous déjà rencontré ? Questionna courtoisement le nain portant uniquement du gris.
- Non jamais, je ne connais que toi, le sifflet d'Aubépine et le sifflet de Sureau. A ce que je vois c'est toi le protecteur du sommet cette fois si ? Lança Flakki à Hegandar en lui flanquant une grande tape dans le dos.
- Ouais, l'Aubépine doit se charger de surveiller le bon déroulement du sommet. Mes hommes sont très efficaces ne t'en fais pas. Comment tu as trouvé mon brouillard ?
- Très réaliste ! On s'y serait vraiment cru mais comment tu as réussi à faire ça ?
- Ha ça c'est un secret de fabrication l'ami et tu ne me feras pas cracher le morceau...
Un Nain entièrement vêtu de gris courut à leur rencontre, haletant il salua les deux chefs de clans :
- Ivoire, Aubépine ! Le Khuzûd les avaient appelés par leur nom d'emprunt, celui que tout ceux extérieur aux rebelles connaissaient. Le sommet commence et vous êtes demandés immédiatement, IL s'impatiente.
Les deux Khuzûds se regardèrent et prirent la suite du Nain, suivit de prêt par les jumeaux. Le sommet des rebelles commençait et des décisions majeur seraient prise pour leur avenir et celui de Naravel ...
- Qui traverse le brouillard de l'infini ? lâcha t-il d'une voix envoutée.
- Celui qui cherche les réponses à l'avenir des Khuzûd ! répondit le chef des cavaliers, de la même voix calme et froide que son interlocuteur.
- Qu'amenez vous ? Poursuivit le garde dont les yeux gris scrutaient chacun des trois cavaliers.
- Le sifflet d'Ivoire ! Rétorqua le nain.
- Le sommet vous est ouvert ! Conclu le guerrier en souriant. Il claqua des doigts et le brouillard se dissipa en quelques secondes. Les Naug purent enfin se distinguer correctement et les trois cavaliers mirent pied à terre.
Les deux nains qui étaient restés en retrait depuis le début du dialogue entre leur chef et le garde gris, se campèrent à ses cotés. Ils fixaient intensément les trois Nains qui les avaient accueillit comme s'ils étaient prêt à en découdre à n'importe quel moment. Les Khuzûd en gris les regardèrent également puis reposèrent leur regard sur leur chef qui ôtait son turban, il portait une barbe couleur d'automne et ses cheveux étaient soigneusement tirés en une queue de cheval à l'arrière de sa nuque. Les reflets de couleur turquoise dans son armure de métal noir brillèrent lorsqu'il s'avança vers les trois Longues Barbes.
- Flakki Dague-Ivoire, commença un des gardes, n'avais tu pas envoyé ces deux là à la poursuite du Marteau Tonnerre ?
- Je tenais à ce que Loklun et Grumhilde m'accompagne jusqu'ici. Je n'ai confiance qu'en eux et la traque de Lance-Lunaire et de Dulind peut très bien attendre. Le garde gris allait protester mais Flakki poursuivit, le pire qui puisse arriver est qu'ils trouvent le Marteau Tonnerre et à ce moment là les jumeaux s'en empareront.
Les dénommés Loklun et Grumhilde bombèrent le torse derrière Flakki, ils étaient connus de tous au sein des clans rebelles.
- Je … commença le garde
- Hegandor ! Si nous gardions ces sujets de discussion pour le sommet ? Je n'ai pas traversé tout le royaume pour t'entendre pleurer deux fois de suite.
- Bien ! Mais ce ne sera pas devant moi que tu devras rendre des comptes puisqu'IL est ici pour le sommet.
Flakki Dague-Ivoire regretta d'avoir retiré son turban car il devint aussi blanc que le ciel et ses yeux bleus couleur d'étoiles trahissait sa peur. Devant la face déconfite de soin interlocuteur, Hegandar sourit puis fit signe à ses hommes d'emmener les montures des trois nouveaux arrivants.
- Tout le monde est déjà arrivé ?
- Oui l'Ivoire était le dernier des six ! Les as tu tous déjà rencontré ? Questionna courtoisement le nain portant uniquement du gris.
- Non jamais, je ne connais que toi, le sifflet d'Aubépine et le sifflet de Sureau. A ce que je vois c'est toi le protecteur du sommet cette fois si ? Lança Flakki à Hegandar en lui flanquant une grande tape dans le dos.
- Ouais, l'Aubépine doit se charger de surveiller le bon déroulement du sommet. Mes hommes sont très efficaces ne t'en fais pas. Comment tu as trouvé mon brouillard ?
- Très réaliste ! On s'y serait vraiment cru mais comment tu as réussi à faire ça ?
- Ha ça c'est un secret de fabrication l'ami et tu ne me feras pas cracher le morceau...
Un Nain entièrement vêtu de gris courut à leur rencontre, haletant il salua les deux chefs de clans :
- Ivoire, Aubépine ! Le Khuzûd les avaient appelés par leur nom d'emprunt, celui que tout ceux extérieur aux rebelles connaissaient. Le sommet commence et vous êtes demandés immédiatement, IL s'impatiente.
Les deux Khuzûds se regardèrent et prirent la suite du Nain, suivit de prêt par les jumeaux. Le sommet des rebelles commençait et des décisions majeur seraient prise pour leur avenir et celui de Naravel ...
***
- Plus vite Dulind, plus vite ! Criait Tyliûs à se décrocher les cordes vocales pour tenter de masquer le brouhaha.
Le guerrier légendaire sauta par dessus un rocher qui lui faisait obstacle et dévala une pente de la montagne en glissant. Sur ses talons Dulind suivait. Il sauta le rocher et fut surpris par la pente de gravier qu'il découvrit.
Il jura dans sa barbe :
- Par les couilles du puissant Barlan !
Tyliûs devant lui retint un fou rire alors que Dulind glissait derrière lui. Ils passèrent en courant à comme des dératés devant un petit groupe de voyageurs. Les deux Khuzûds leur crièrent de s'écarter mais les prenant pour des fous ils ne bougèrent pas d'un pouce. La terre commença à trembler et les graviers se soulevèrent et dévalèrent la pente de la montagne à la suite des deux compagnons. Un auroch surgit des hauteurs de la montagne et à sa suite une demi douzaine de ses congénères lui emboitait le pas. Leurs naseaux soufflaient de la fumée et du rouge venait colorer leur pupilles complètement dilatées. La colère se lisait dans le regard de chacun des végétariens massif. Les voyageurs sautèrent à l'abri d'une corniche alors que Dulind et Tyliûs filaient le plus vite possible vers le bas de la montagne.
- Je t'avais dis que ce n'était pas une bonne idée d'essayer les brochettes d'aurochs ![/i] Beugla Dulind à son partenaire.
Il n'eu pour seul réponse qu'un rire gras et puissant qui raisonna sur les paroi de la montagnes. En effet, quelques minutes plus tôt le guerrier de légende d'Obsolêth avait eu grand faim et il avait tenté de chasser l'auroch. Par malchance ce dernier avait réussit à lui échapper et lorsque le Nain avait enfin réussi à le rattraper, l'animal avait rejoint sa horde. D'ordinaire l'auroch était une bête solitaire, mais en période de reproduction les grands herbivores se retrouvaient pour former des groupes autour des favoris de leur race. Et c'est la femelle favorite d'un groupe de mâle en rûte que Tyliûs avait tenté de découper et ils comptaient bien le lui faire payer.
Ils esquivaient les rochers qui ne pouvaient être sautés et bientôt parvinrent au pied de la pente. Tyliûs Lance-Lunaire sauta une crevasse, imité par Dulind et poursuivirent leur effort. Le plastron noir tacheté d'argent du guerrier reflétait la lumière du soleil et étincelait, ses bras nus supportaient sa course tandis que ses jambes se noyaient dans des bas de tissu très ample, lui permettant de se mouvoir à sa guise. Son bâton-lance forgé et gravé dans de l'argent était adroitement fixé dans son dos.
Dans sa course, il dépassa un arbre gigantesque et brusquement s'arrêta pour se plaquer contre le large tronc. Derrière lui le jeune maître des runes trainait, il n'avait pas encore l'habitude de courir avec son armure, presque à bout de force les aurochs le rattrapait et enfin il passa le grand arbre. Tyliûs surgit et le tira par le col pour le plaquer contre l'arbre à ses cotés. Quelques secondes plus tard les aurochs passèrent de part et d'autre de l'arbre et les dépassèrent en beuglant.
Les deux Khuzûds se laissèrent tomber contre l'arbre, épuisé. Dulind qui tentait de retrouver son souffle envoya un coup de poing dans les cotes de son compagnon : [/i]
- Refait moi un coup comme ça et je … je …, il ne termina pas sa phrase que le fou rire de Tyliûs l'atteignit également et ils mirent plusieurs minutes à se calmer.
- Bon, soupira Tyliûs, si nous nous remettions en route t'en dis quoi ? On a encore pas mal de chemin à faire jusque Barag Kazad.
- Pourquoi passons nous par Barag Kazad ? Ca nous rallonge bien plus le chemin que de passer par Rayak Nûr, protesta Dulind.
- Je sais bien, mais je voudrais éviter de traverser les plus hautes chaînes de montagne du royaume pour atteindre les Thurgrind, le guerrier légendaire enleva son casque argenté et ébouriffa ses cheveux coiffés en dread locks et le ré enfila en poursuivant. Faire halte chez les Rhunki nous permettra de faire le plein de vivre et nous pourrons ensuite marcher sur Karak Draka en passant par les plaines. Ce qui nous fera gagner le temps perdu pendant notre escale.
Alrik ne voulait pas parler au jeune maître des runes de la vrai raison qui le poussait vers Barag Kazad. Le Haut Roi avait des soupçons quant aux agissements des rebelles et la ville des ingénieurs serait la cible de tout leurs effectifs réunit. Un chiffre qui monterait à plus de quatre milles soldats selon les dernières informations. Il devait s'assurer discrètement que la cité des Rhunki pourrait tenir un siège assez longtemps pour permettre à des troupes de Rik Kazad ou de Karak Draka de leur porter secours. Cette situation venait compliquer sa mission première qui était de retrouver le Marteau Tonnerre, l'artefact perdu.
Dulind s'aperçut que son compagnon demeurait pensif il lui fit un sourire, se releva et lui tendit la main pour l'aider à se lever. Depuis qu'il avait fait sa rencontre Alrik se plaisait à jouer le rôle de Tyliûs. Les prédictions de Silverothen venait souvent le hanter et le tentait parfois de révéler à son compagnon qui il était en réalité et le lien qui les unissait. Toutefois, il ne pouvait se permettre de prendre ce risque, l'elfe dans l'arbre le lui avait dit. Alrik saisit la main tendu de son ami et se redressa, il s'étira rapidement et sautilla. Il était prêt à repartir, malgré tous les dangers qui les menaçaient lui et son frère.
Le guerrier légendaire sauta par dessus un rocher qui lui faisait obstacle et dévala une pente de la montagne en glissant. Sur ses talons Dulind suivait. Il sauta le rocher et fut surpris par la pente de gravier qu'il découvrit.
Il jura dans sa barbe :
- Par les couilles du puissant Barlan !
Tyliûs devant lui retint un fou rire alors que Dulind glissait derrière lui. Ils passèrent en courant à comme des dératés devant un petit groupe de voyageurs. Les deux Khuzûds leur crièrent de s'écarter mais les prenant pour des fous ils ne bougèrent pas d'un pouce. La terre commença à trembler et les graviers se soulevèrent et dévalèrent la pente de la montagne à la suite des deux compagnons. Un auroch surgit des hauteurs de la montagne et à sa suite une demi douzaine de ses congénères lui emboitait le pas. Leurs naseaux soufflaient de la fumée et du rouge venait colorer leur pupilles complètement dilatées. La colère se lisait dans le regard de chacun des végétariens massif. Les voyageurs sautèrent à l'abri d'une corniche alors que Dulind et Tyliûs filaient le plus vite possible vers le bas de la montagne.
- Je t'avais dis que ce n'était pas une bonne idée d'essayer les brochettes d'aurochs ![/i] Beugla Dulind à son partenaire.
Il n'eu pour seul réponse qu'un rire gras et puissant qui raisonna sur les paroi de la montagnes. En effet, quelques minutes plus tôt le guerrier de légende d'Obsolêth avait eu grand faim et il avait tenté de chasser l'auroch. Par malchance ce dernier avait réussit à lui échapper et lorsque le Nain avait enfin réussi à le rattraper, l'animal avait rejoint sa horde. D'ordinaire l'auroch était une bête solitaire, mais en période de reproduction les grands herbivores se retrouvaient pour former des groupes autour des favoris de leur race. Et c'est la femelle favorite d'un groupe de mâle en rûte que Tyliûs avait tenté de découper et ils comptaient bien le lui faire payer.
Ils esquivaient les rochers qui ne pouvaient être sautés et bientôt parvinrent au pied de la pente. Tyliûs Lance-Lunaire sauta une crevasse, imité par Dulind et poursuivirent leur effort. Le plastron noir tacheté d'argent du guerrier reflétait la lumière du soleil et étincelait, ses bras nus supportaient sa course tandis que ses jambes se noyaient dans des bas de tissu très ample, lui permettant de se mouvoir à sa guise. Son bâton-lance forgé et gravé dans de l'argent était adroitement fixé dans son dos.
Dans sa course, il dépassa un arbre gigantesque et brusquement s'arrêta pour se plaquer contre le large tronc. Derrière lui le jeune maître des runes trainait, il n'avait pas encore l'habitude de courir avec son armure, presque à bout de force les aurochs le rattrapait et enfin il passa le grand arbre. Tyliûs surgit et le tira par le col pour le plaquer contre l'arbre à ses cotés. Quelques secondes plus tard les aurochs passèrent de part et d'autre de l'arbre et les dépassèrent en beuglant.
Les deux Khuzûds se laissèrent tomber contre l'arbre, épuisé. Dulind qui tentait de retrouver son souffle envoya un coup de poing dans les cotes de son compagnon : [/i]
- Refait moi un coup comme ça et je … je …, il ne termina pas sa phrase que le fou rire de Tyliûs l'atteignit également et ils mirent plusieurs minutes à se calmer.
- Bon, soupira Tyliûs, si nous nous remettions en route t'en dis quoi ? On a encore pas mal de chemin à faire jusque Barag Kazad.
- Pourquoi passons nous par Barag Kazad ? Ca nous rallonge bien plus le chemin que de passer par Rayak Nûr, protesta Dulind.
- Je sais bien, mais je voudrais éviter de traverser les plus hautes chaînes de montagne du royaume pour atteindre les Thurgrind, le guerrier légendaire enleva son casque argenté et ébouriffa ses cheveux coiffés en dread locks et le ré enfila en poursuivant. Faire halte chez les Rhunki nous permettra de faire le plein de vivre et nous pourrons ensuite marcher sur Karak Draka en passant par les plaines. Ce qui nous fera gagner le temps perdu pendant notre escale.
Alrik ne voulait pas parler au jeune maître des runes de la vrai raison qui le poussait vers Barag Kazad. Le Haut Roi avait des soupçons quant aux agissements des rebelles et la ville des ingénieurs serait la cible de tout leurs effectifs réunit. Un chiffre qui monterait à plus de quatre milles soldats selon les dernières informations. Il devait s'assurer discrètement que la cité des Rhunki pourrait tenir un siège assez longtemps pour permettre à des troupes de Rik Kazad ou de Karak Draka de leur porter secours. Cette situation venait compliquer sa mission première qui était de retrouver le Marteau Tonnerre, l'artefact perdu.
Dulind s'aperçut que son compagnon demeurait pensif il lui fit un sourire, se releva et lui tendit la main pour l'aider à se lever. Depuis qu'il avait fait sa rencontre Alrik se plaisait à jouer le rôle de Tyliûs. Les prédictions de Silverothen venait souvent le hanter et le tentait parfois de révéler à son compagnon qui il était en réalité et le lien qui les unissait. Toutefois, il ne pouvait se permettre de prendre ce risque, l'elfe dans l'arbre le lui avait dit. Alrik saisit la main tendu de son ami et se redressa, il s'étira rapidement et sautilla. Il était prêt à repartir, malgré tous les dangers qui les menaçaient lui et son frère.
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