Pour la gloire d'un peuple
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Pour la gloire d'un peuple
Le soleil du matin brilla fort et projeta ses rayons puissant sur la nature et les êtres vivants de Naravel. L'astre lumineux étendit ses bras sur le monde comme pour l'enlacer de toute sa chaleur, de tout son être. Bien veillant il permettait aux plus petites créatures de pointer le bout de leur nez et gouter au parfum de l'air du matin. La nuit les avaient laissé tremblant de peur devant les redoutables prédateur du continent mais ils étaient sauf pour quelques heures supplémentaire. Une colonie de minuscule insectes se lancèrent à l'assaut des restes de papillons qu'un rapace avait semé derrière lui. Jouant des attributs que la nature leur avait confié, elles soulevèrent sans la moindre difficulté les ailes brisées de celui qui fut volatile. Leurs antennes noires sondaient le sol à la recherche de nouvelles proies pour satisfaire leur désir ou plutôt ceux de leur reine. Toute la colonie, les uns derrière les autres rentraient dans l'empire dirigé par leur souveraine. Un gigantesque tas de terre sec s'élevait du sol et tentait de toucher les ramures les plus basses des arbres feuillus qui l'entourait. La sève des géants de la forêt était très nourrissant et les fourmis se jetaient dessus dès qu'elles le pouvait. C'est pourquoi la plupart des colonies s'établissaient au pied des grands chêne situé en bordure du royaume des humains et celui des Nains. La nourriture y était abondante pour ses créatures qui pouvait tout consommer. Elles étaient celle que l'on appelait les éboueurs de Naravel. Tout ce qui leur passait entre les pattes finissait dévoré sur place ou au fond de leur repaire afin d'alimenter en nourriture la mère pondeuse.
Ce jour là était particulièrement spécial pour les fourmis noir. En effet, l'agitation qui avait fait trembler le sol dès le levé du soleil ne cessait pas et certaines soupçonnait le clan des Rouges d'y être pour quelque chose. Plus que jamais les sentinelles prenaient garde. Tout autour de la colonie, perchées sur de fin brins d'herbe elles sondaient l'air de leurs antennes noircit. Elles avaient pour tache de surveiller les alentours et donner l'alerte au moindre mouvement suspect des Rouges, travaillant en face de leur territoire. Les ouvrières ne s'en souciaient aucunement, leur mission était tout autre, rapporter de la nourriture. Et elles étaient particulièrement douées, chaque jour elles ramenaient suffisamment d'aliments pour que toute la colonie perdure des centaines d'années. Les tremblements dans la terre ne cessait toujours pas et ce bruit assourdissant perturbait la reine des Noirs.
Ses grosses antennes vinrent frotter son menton et ses mandibules claquèrent, la reine était en colère et le roi à ses cotés recula de plusieurs pas pour ne pas se faire happer par sa compagne dix fois plus grosse que lui. Elle écrasa une dizaine de larves qu'elle venait tout juste de pondre en tentant de changer de position pour signifier son mécontentement. Les gardes de la chambre royale n'osaient pas bouger, une reine en colère interrompu et c'était une place assurée dans son estomac. Son agitation s'arrêta aussi vite qu'il était arrivé, à la surface l'alarme retentissait. Les Rouges passaient à l'attaque...
**
- Commandant, commandant! tonna une voix portant fortement dans les aigus. Le son s'éleva dans les airs et voleta un moment dans le souffle frais du vent. Porté par une force de la nature le cri arriva aux oreilles de celui qui semblait être concerné par l'appel.
Un petit homme était agenouillé dans la forêt, aux cotés d'un grand arbre qui le dépassait d'au moins une dizaine de mètres. On aurait pu le confondre avec un enfant si sa barbe rousse et ses cheveux d'un rouge flamboyant n'avait pas chassé cette hypothèse de l'esprit de toute personne. Il portait une tunique d'un bleu nuit, foncé, tacheté de couleur lumineuse. Un plastron du même bleu coloré protégeait son torse musclé tandis que ses bras nu baignait dans la fraicheur du matin. Ses poils s'élevaient de temps à autre dans un frisson de bien être. Il aimait se sentir confronté aux éléments, il aimait se sentir vivant. Ses rares moments de calme l'apaisait et ses traits vieillit par les efforts qu'il devait fournir pour son peuple semblait lentement se rétracter. Les paupières closent il profita un dernier instant de la présence de la nature autour de lui et des frêles fourmis qu'il avait observé pendant plus d'une heure maintenant. Un soupir s'échappa de ses lèvres douce alors que ses yeux se rouvraient. La fourmilière des Noirs se dressait devant lui et c'est avec regret qu'il entendit les pas lourd du jeune messager qui venait tout juste de prendre ses fonctions au sein de l'armée des Nains. Car ce petit être n'était autre qu'un Khuzûd, ceux que les Hommes nommaient Longues Barbes, les Sages de la Montagne...
- Commandant Alrik! La voix qui avait traversé la forêt se fit plus forte lorsque son auteur perça d'entre les arbres et tomba face à face avec celui qu'il cherchait. Il s'arrêta immédiatement et se mit au garde à vous.
Prince Alrik, nous t'avons fait chercher pendant près d'une heure... Il s'interrompit pour reprendre son souffle et s'étonna de voir le guerrier nain agenouillé aux cotés d'un arbre. Il ne bougeait pas, même pas à l'appel de son nom. Le messager perturbé tenta de signifier sa présence à l'héritier du trône des Nains.
Il tenta un toussotement pour le tirer de sa réflexion, sans succès.
- Commanda...
- Je t'ai entendu Louzù! interrompit le khuzûd à la coiffure si étrange. Inutile de hurler ni même de te répéter, poursuivit il de sa voix calme et douce.
Le messager allait faire une nouvelle tentative mais Alrik le réduit au silence d'un signe de la main. Après quelques minutes il se redressa et ouvrit enfin les paupières. Ses yeux d'un noir obscure et brillant se posèrent sur le Khuzûd messager.
- Un messager Louzù ne parle que quand on l'y invite, souviens tant à l'avenir. Déranger un haut dirigeant n'est pas la meilleur chose à faire pour t'attirer de bonne grasse. Il te faut apprendre à être patient. C'est dans la patience que réside toute la qualité d'un messager, expliqua Alrik en s'approchant de lui.
Il posa sa main sur son épaule et croisa son regard. Le prince héritier le dépassait de quelques centimètres et sa coiffure le rendait encore plus grand. Louzù ne pu ressentir autre chose qu'un sentiment de respect profond pour le Khuzûd. Il ferait selon lui un Haut Roi de grand talent.
- Que faisais tu autant éloigné des guerriers? Cassiel ton père a menacé de nous passer un savon si nous ne parvenions pas à te trouver avant d'entrer à Munduce.
- J'observais les fourmis! lâcha Alrik en tapotant l'épaule de son interlocuteur avant de s'en retourner vers les Khuzûd qui avaient quittés leur montagnes pour gagner le royaume des Humains.
Louzù jeta un coup d'oeil à la gigantesque fourmilière qui se trouvait à quelques pas de lui et aperçu une immensité de fourmis noirs groupées qui attendaient l'assaut d'un flot de fourmis Rouge. Le messager resta là un instant à observer les armées insecte et compris alors le plaisir que l'on pouvait avoir à observer la nature. Il avait encore beaucoup de chose à apprendre du haut de ses cent ans. Il se lança à la poursuite du prince héritier, il ne pouvait pas manquer l'entrée dans la cité humaine...
**
Alrik et Louzù émergèrent de la forêt dense bordant la ville de Munduce. Ils balayèrent les dernières branches sur leur passage et enfin le jour leur sauta à la face. A leur sortie ils trouvèrent l'armée des Nains qui avaient fait halte avant d'être vue des sentinelles de la ville humaine. Les meilleurs soldats Nains avaient été rassemblés de tous le royaume pour relever l'invitation du Duce en personne. Toutes les races ayant signées le pacte des cinq étaient invitées à de grande joute afin de souder les peuples et ainsi créer de meilleures relations entre les races partageant Geadrâs. Alrik sourit à la vue de ses frères, de ses camarades, amis et soldats. Mais ce n'est que quand il aperçut son père, Haut Roi des Nains qu'il sourit de toute ses dents. Il avait fière allure. Son trône d'or reflétaient les rayons du soleil levant et lui donnait autant de sagesse qu'il n'en avait déjà. Le Haut Roi était respecté de tout ses sujets hors mis quelques rebelles encore sous le choque de la signature du pacte des cinq. Cassiel était ce que les Humains auraient appelés un "homme bon". Son armure d'or brillant lui donnait un quelque chose de divin. Le blanc de sa barbe et le bleu de ses yeux prouvait qu'il était le plus vieux des Khuzûd et surtout le plus sage. Serré dans sa main droite le marteau du premier Haut Roi des Nains, Balran Le Juste rayonnait de toute sa puissance.
Le Haut Roi rendit son sourire à son fils adoptif et d'un signe de la main, ses généraux comprirent qu'ils voulaient que les troupes avancent. Prenant la tête du bataillon de cinq cents Nains composés de Lokdars et de Bûzards, les Khuzûd se dirigeaient avec fierté vers les portes de la grande cité des hommes. Alrik reprit son poste aux cotés de son père et réajusta les sangles du fourreau qui maintenait ses haches dans son dos.
Munduce apparut d'entre les nuages chargé de l'humidité de la nuit et s'illuminait avec le levé du jour. Les oiseaux chantaient au dessus des murs solide de la cité, les arbres tout autour de la ville se dressait pour apercevoir le moindre visiteur. Merveilleuse, seul ce mot venait à l'esprit du prince héritier à la vu de la construction. Il ne se serait jamais douté que les hommes fussent capable de pareil exploit architecturaux. Il fut alors soudainement pris d'une envie de visiter toutes les cités des Hommes pour y admirer les progrès de cette race enfantine en technologie et en savoir.
Munduce accueillait toutes les races exceptée les elfes noirs qui n'avaient pas signé le pacte et déjà une multitude de monde se groupait devant les portes. Que ce soit hommes venus du Nord, Nains du Sud, Elfes ou Orcs tous avaient répondus à l'appel du Duce. On pouvait même apercevoir par si par là d'étrange visiteur encapuchonné sous de longue veste ce qui ne pouvait être d'autre que des démons. Mais tous immobilisèrent à l'arrivée du Haut Roi et de ses troupes. Les hommes et les femmes criaient, hurlaient en faisant de grand signe aux legioni de Munduce.
- Les Nains arrivent!! Cassiel arrive !!
La race mère de Geadrâs reflétait de puissance devant l'ordre qui régnait au sein du bataillon. Alrik avait bien formé ses hommes et la présence du haut roi obligeait chacun des guerriers Khuzûd de ne pas faire de vague. Ils guettaient chaque passant qui osait poser le regard sur leur chef plus de cinq minutes. Tous les Lokdars mirent main à leur épée lorsqu'une cohorte de cavaliers émergea de la ville. Un regard sévère du prince héritier leur intima de rester tranquille. Ils éloignèrent leur mains de la garde de leur épée courte mais ne perdirent rien de leur concentration. Les Buzards quant à eux étaient prêt à tirer leurs arcs au moindre mouvement suspect des cavaliers ou d'un quelconque observateur.
Le capitaine des cavaliers se présenta au dirigeant du peuple nain avec tout le respect que son grade lui imposait.
- Haut Roi Cassiel, votre présence à Munduce est un don du ciel. Je suis Malon, capitaine des lanciers des legioni di Munduce. Nous remercions Sigmar d'avoir fait en sorte que cette rencontre soit possible. Sachez que le Duce est ravis de vous accueillir en cette cité pour les Joutes Geadrasienne.
Il fut tout autant cérémonieux avec Alrik et enfin leur annonça comment devait se dérouler le début des joutes.
- Le Duce à tout prévu pour que les Hauts Dirigeants de chaque peuple soient respectés, protégés et en sécurité dans l'enceinte de la ville.
- Devons nous comprendre que nos troupes ne seront pas autorisées à pénétrer dans la ville? interrompit Alrik dont l'esprit cherchait toujours la meilleure solution pour que son père et roi ne craigne aucun danger.
Le capitaine des cavaliers parut un instant gêné, chercha ses mots et enfin répondit d'un ton très calme.
- Vous devez comprendre Prince Alrik que nous ne pouvons accueillir dans nos murs tous les bataillons des chefs des peuples de Geadrâs. Nous tolèrerons seulement une douzaine de vos soldats à accompagner le Haut Roi à l'intérieur. Le reste sera pris en charge par la legioni de Munduce et par moi même qui serait votre référent pour ce qui est de la sécurité.
Alrik allait à nouveau intervenir mais Cassiel l'en empêcha d'un signe de main. Le Haut Roi posa son regard bleuté sur le capitaine et conclus:
- Bien capitaine! Les Khuzûds se plierons aux recommandations du Duce, il ne sera pas dit que les Nains sont de mauvais invités.
Le capitaine s'inclina et indiqua à Alrik ou les Lokdârs et les Bûzards pourraient s'installer à l'extérieur de la ville en s'adressant aux placeurs qui avaient déjà fort à faire avec un groupe d'orc qui ne voulaient la même place qu'un petit groupe d'elfe. Alrik se tourna vers ses hommes et sélectionna six Lokdars et six Buzards dont Louzù eu l'honneur d'en être. Il confia le commandement du bataillon à son second.
- Je veux qu'un messager me soit envoyé quand vous serrez placés, sécurisez le secteur et préparez ma tante. Lorsque tout sera prêt nous pourrons discuter de cette histoire de douze gardes. En avant!
Les mêmes ordres qu'il avait confié à son capitaine furent beuglé derrière lui et la troupe s'éloigna. Bientôt il ne demeura que Cassiel, ses porteurs, Alrik et les douze gardes chargés de la sécurité du Haut Roi. Alrik les retient un moment pour leur confier quelques mots.
- Amis nous sommes en territoire humain. Nous avons certes été invité mais cela n'exclue en aucun cas la sécurité. Cassiel doit être sans arrêt surveillé, aucun mouvement ne doit vous échapper. Je ne veux même pas qu'il puisse se couper avec son couteau pendant un repas ou qu'il se cogne un orteil contre un meuble mal placé. Me suis je bien fait comprendre?
D'une même voix ils répondirent tous par l'affirmative en serrant les mollets. Ils se relâchèrent et enfin suivirent le capitaine Malon et ses hommes vers l'entrée de la cité aux Hauts bâtiments. En formation triangle les Lokdârs couvraient les Bûzards qui n'avaient jamais été aussi vigilent. Alrik et Cassiel passèrent les hautes portes de Munduce sous le regard émerveillé d'enfants humains. Ceux-ci avaient arrêtés leur partie de dés pour regarder passer les guerriers Khuzûd. C'était à n'en pas douter les premiers Naug qu'il leur était donné de voir. Alrik leur sourit et se concentra à nouveau sur le dos de Malon en essayant de le jauger, de l'analyser.
Cassiel sentit son malaise et d'un regard il sut calmer les inquiétudes de son fils. Il prenait rarement la parole mais lorsqu'il le faisait c'était soit pour éviter qu'une situation ne s'envenime soit pour apporter à la conversation son expérience et sa sagesse.
- Grimnir et Grungi veillent sur nous mon fils. A nous de ne pas leur tourner le dos au coin d'une ruelle...
L'énigme du Haut Roi tira un sourire à Alrik qui apprécia l'humour de son père. Il se confia d'une voix si faible de façon à ce que lui seul puisse entendre:
- Valaya! elle, elle saura nous protéger!
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Re: Pour la gloire d'un peuple
Les portes de Munduce se refermèrent derrière le Haut Roi Cassiel, son fils et la douzaine de garde Khuzûd qui les escortait. L'uniforme des unités d'élite de Rik Kazad étincelait et faisait briller d'éclat les yeux des marchands. Les porteurs du trône d'or de Cassiel avaient été autorisé à rentrer après de longues négociations entre le prince héritier et un garde de Munduce. La discussion aurait pu tourner à l'affrontement lorsque le soldat humain manqua de traiter le prince des Nains comme un vulgaire enfant de quartier. Par chance, celui-ci s'était repris et les porteurs purent poursuivre leur mission. Il fallait reconnaître que le garde n'avait pas tout à fait tord, aucun nain n'était pas guerrier et encore moins les porteurs. Ceux-ci avaient été formé pendant une année entière à la course, au combat au corps à corps et à l'emploi de toute les sortes d'armes. Les porteurs du trône d'or étaient en réalité un corps d'armée à lui seul et Alrik se félicitait d'avoir réussi à accroître la protection de son père avec des soldats en qui il avait une confiance aveugle.
Le cortège mené par le capitaine Malon s'arrêta enfin devant une immense bâtisse, qui ressemblait plus à une citadelle qu'à autre chose. Elle avait fière allure au milieu des habitations, certes modeste, qui l'entourait. Cela devait être une des plus hautes construction de Munduce, après le somptueux palais qui dominait la cité, pensa Alrik en contemplant l'agencement des bâtiments d'un oeil expert. Il sourit en observant les bâtiments derrière la bâtisse, devant laquelle ils venaient de faire halte. Toutes les constructions au dessus d'elle avaient été érigées sur un sol légèrement incliné vers la muraille d'enceinte. En effet, la ville avait été construite de manière à pouvoir tenir un siège sans être dans l'obligation de détruire des bâtiments pour la défendre. Des archers et des machines de guerres pouvaient être montés sur les toits de chacun des bâtiments pour tirer sans se gêner.
Un système de défense qui avait déjà fait ses preuves longtemps avant la naissance des premiers humains apprécia le prince héritier. En silence il approuva la stratégie de ces hôtes, créatures au combien innovante pour leur âge.
Si Munduce avait été bâtie suivant une stratégie bien précise, son architecture et sa beauté n'avait rien à lui envier. Le sol avait été soigneusement pavé de pierre blanche extrêmement cher sur le marché et le palais du Duce resplendissait. Des touches d'or et de marbre rendait le château encore plus beau. Mais une seconde muraille se dressait devant lui et seul les hautes tours de la citadelle était visible. Le capitaine Malon aperçu le Khuzûd absorbé dans son analyse de la cité et s'approcha lentement tandis que ses hommes invitaient les Naug à entrer dans le bâtiment qui leur était réservé.
- Munduce fait toujours cet effet là, la première fois qu'on la voit, commença le guerrier dont l'armure grisée brillait sous le soleil brulant. Une petite goutte de sueur perla le long de sa joue droite tandis que ses yeux bleu rencontrait ceux du prince héritier. L'humain avait des cheveux blonds qui semblaient être d'une douceur infinie et tombaient sur sa nuque. Une petite barbe lui mangeait le menton et un demi sourire demeurait figé sur ses lèvres.
Alrik le jaugea un moment puis répondit de son ton calme habituelle.
- Mes voyages m'ont amené à visiter bon nombre de cités humaine mais celle-ci en est un joyaux, affirma le Nain à la barbe rousse parfaitement lissée.
- Scudo et Alcantare n'ont rien à lui envier c'est sûr, mais la legioni di Munduce fait tout son charme je trouve, poursuivit fièrement le capitaine blond.
Alrik acquiesça en silence alors que les cris d'enfants joyeux montaient à ses oreilles. Une petite foule de jeunes s'étaient rassemblés pour suivre les nouveaux arrivants. Malon s'en amusa:
- Il ne faut pas leur en vouloir, c'est la première fois qu'ils ont la chance de voir le plus ancien peuple de Geadrâs...
Le capitaine se raidit en repensant à ce qu'il venait de dire. Parler de l'ancienneté de la race des Nains et ainsi rappeler l'invasion des elfes et des autres races de leurs terre natale n'était peut être pas le meilleur moyen d'aborder de bonnes relation avec le khuzûd.
C'est ce moment là que Alrik choisit pour éclater d'un rire gras et prononcé. Il envoya une grande claque dans le dos du capitaine qui s'étonna de cette marque de familiarité et de l'hilarité du prince. Il le dévisagea sans comprendre et Alrik rit de plus belle.
- Si vous voyiez votre tête mon ami, dit-il entre deux rires, je suis de ceux qui ont passé l'éponge. Il faut arrêter de vivre dans le passé, c'est ce que certains clan de mon peuple ont trop tendance à oublier et pourtant ils ne sont pas les plus à plaindre dans l'histoire. Si nous trouvons un peu de temps je vous raconterais l'histoire d'un des plus grands clan de l'histoire des Nains. Nous ferions mieux de rentrer maintenant ou bien le Haut Roi risque de s'ennuyer.
Malon sourit au khuzûd qu'il dépassait d'au moins trois bonne tête et s'amusa à penser qu'une belle amitié était en train de se créer entre les deux guerriers. Il acquiesça et tout deux entrèrent dans la citadelle que le Duce avait fait sécuriser et garder pour eux.
Alrik oublia sa bonne humeur et reprit son air sérieux en entrant dans le bâtiment. Il analysa rapidement les endroits à risque, ceux qui devaient être renforcés et ceux qui devaient être protéger immédiatement. Il donna des consignes précise au capitaine Malon qui s'empressa de les transmettre à ses hommes. L'efficacité de la légion était impressionnante et cela rassura quelque peu le prince héritier.
Les chambres étaient limitées toutefois il y avait au centre de la bâtisse un immense salon encadré par de haute colonne de la même pierre blanche que les pavés de l'extérieur. Le dallage était fait de marbre et les hautes fenêtres filtraient les quelques rayons du soleil qui parvenaient à se glisser jusqu'à elles et illuminaient la pièce. Le trône d'or du Haut Roi avait été placé en haut d'une estrade et reposait dos à un mur gigantesque qui montait jusqu'au plafond de la demeure.
Sur ce plafond était apposé une tapisserie immense qui retraçait une histoire vécu par Sigmar, dieu des Humains. Alrik l'admira quelques instants en félicitant l'artiste du regard. La toile était une représentation du prêtre Sigmar armé d'un marteau de guerre à bout rond. Celui-ci se terminait en une pique pointu destinée à fendre les casques de ses ennemis. La robe des prêcheurs était reconnaissable et flottait autour de ses membres musclés. Les traits du Dieu Humain avait été particulièrement appuyé et le talent de l'artiste resplendissait. Il avait réussi à incarner une image de jeunesse et de vieillesse dans un seul personnage. Comme s'il détenait toutes les connaissances du monde et qu'il avait à la fois l'innocence d'un enfant tout droit sorti du ventre de sa mère. Une représentation à la fois magnifique et macabre, dû à la présence de nombreux corps meurtri autour de lui.
Il détourna le regard et sourit à son père qui le dévisageait assis sur son trône. Les six porteurs l'encadrait et aucun étranger n'aurait pu l'approcher sans l'approbation du Haut Roi. Satisfait Alrik analysa la mezzanine qui faisait face à la tapisserie de Sigmar. Soutenue par quatre colonnes Alrik ordonna à deux Bûzards de s'y embusquer. En cas d'intrusion par le bas la position haute des archers leur faciliterais la tache s'ils devaient intervenir. Les fenêtres étaient inaccessible et protégées par des barreaux de métal et l'accès aux chambres du Haut Roi était soigneusement gardé par deux Lokdârs et deux Buzârds. Les autres patrouilleraient dans la bâtisse avec les hommes du capitaine Malon.
Enfin Alrik s'accorda une pause et vint s'assoir aux cotés de son père.
- Nous y voilà père! J'espère que le Duce et les autres chefs de race sauront être plus respectable que les rebelles de notre royaume, lança Alrik.
Cassiel passa sa main abimée par les âges dans sa longue barbe blanche et s'humecta les lèvres de sa langue rappeuse.
- Je pense qu'en invitant toutes les races sur son royaume le Duce fait déjà preuve d'un sagesse sans pareil. Il serait plus sage que bon nombre de nos anciens. Toutefois il encourt de gros risque, les orcs n'ont pas un tempérament pacifique et les démons n'ont plus. Une révolte pourrait éclater à tout moment et ainsi ces joutes pour la paix signerait la fin de la paix... C'est une démarche à double tranchant.
Alrik s'amusa à observer son père. Il avait répondu puis avait soudainement sombré dans un monologue. Se parlant à lui même, se faisant réfléchir, Alrik était persuadé que son père prenait beaucoup de plaisir à avoir fait se déplacement. Toutefois son inquiétude vis à vis du déroulement de la joute semblait quelque peu excessif pour le jeune prince. C'est pourquoi il irait dès le lendemain prêter ses services à la garde à l'extérieur de la ville.
Le soleil se coucha rapidement sur les terres des humains tandis que le Haut Roi et son fils terminait une discussion passionnante avec le capitaine Malon. L'homme aux cheveux blond s'étonnait du caractère des nains et de ce qu'il avait déjà pu entendre dans bon nombre de légende. Alrik et Cassiel s'efforçait de répondre à ses interrogations du mieux qu'ils pouvaient. Enfin répondaient... En vérité Alrik parlait et Cassiel acquiesçait et le capitaine s'en contentait son sourire gravé sur son visage.
Un des gardes posté à l'entrée de la bâtisse entra en s'inclinant devant le trône d'or.
- Haut Roi Cassiel, salua t-il respectueusement, puis il se tourna vers Alrik. Commandant Alrik un messager vient de nous faire parvenir un mot. Dois vous le délivrer?
- Nous vous écoutons! pressa Alrik.
- "Commandant, nous avons monté le camp à proximité de l'entrée les Lokdârs et les Bûzards vous font part de leur soutien et sont prêt à intervenir à tout moment. Attendons les ordres, Capitaine Dovvet."
Le soldat s'inclina de nouveau et disposa suite à un signe de main du prince héritier. Alrik se leva et demanda la permission à son père de disposer. Il souhaitait se rendre au campement afin d'assister aux joutes, il n'était pas invité au sommet des cinq rassemblé par le Duce même s'il était le prince héritier. Cassiel semblait ravis que son fils ait envie de s'amuser et lui sourit de toute ses dents en lui souhaitant bonne chance.
Alrik s'éclipsa en donnant ses dernières recommandations à ses hommes et il quitta la citadelle pour rejoindre le gros de ses troupes et profiter de ses joutes pour faire preuve de ses talents et se mesurer aux autres races de Geadrâs.
Alors qu'il passait devant les deux gardes devant la bâtisse un flash lumineux s'imposa à lui. Comme s'il rêvait debout il crut apercevoir sur un fond blanc le visage d'une femme aux cheveux noirs d'une infinie beauté, presque inhumaine... Alrik ne put empêcher un sentiment de malaise s'installer en lui comme si son coeur pleurait...
ADMIN: Reçoit 20 Ducats pour l'introduction Rp des joutes.
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Le cortège mené par le capitaine Malon s'arrêta enfin devant une immense bâtisse, qui ressemblait plus à une citadelle qu'à autre chose. Elle avait fière allure au milieu des habitations, certes modeste, qui l'entourait. Cela devait être une des plus hautes construction de Munduce, après le somptueux palais qui dominait la cité, pensa Alrik en contemplant l'agencement des bâtiments d'un oeil expert. Il sourit en observant les bâtiments derrière la bâtisse, devant laquelle ils venaient de faire halte. Toutes les constructions au dessus d'elle avaient été érigées sur un sol légèrement incliné vers la muraille d'enceinte. En effet, la ville avait été construite de manière à pouvoir tenir un siège sans être dans l'obligation de détruire des bâtiments pour la défendre. Des archers et des machines de guerres pouvaient être montés sur les toits de chacun des bâtiments pour tirer sans se gêner.
Un système de défense qui avait déjà fait ses preuves longtemps avant la naissance des premiers humains apprécia le prince héritier. En silence il approuva la stratégie de ces hôtes, créatures au combien innovante pour leur âge.
Si Munduce avait été bâtie suivant une stratégie bien précise, son architecture et sa beauté n'avait rien à lui envier. Le sol avait été soigneusement pavé de pierre blanche extrêmement cher sur le marché et le palais du Duce resplendissait. Des touches d'or et de marbre rendait le château encore plus beau. Mais une seconde muraille se dressait devant lui et seul les hautes tours de la citadelle était visible. Le capitaine Malon aperçu le Khuzûd absorbé dans son analyse de la cité et s'approcha lentement tandis que ses hommes invitaient les Naug à entrer dans le bâtiment qui leur était réservé.
- Munduce fait toujours cet effet là, la première fois qu'on la voit, commença le guerrier dont l'armure grisée brillait sous le soleil brulant. Une petite goutte de sueur perla le long de sa joue droite tandis que ses yeux bleu rencontrait ceux du prince héritier. L'humain avait des cheveux blonds qui semblaient être d'une douceur infinie et tombaient sur sa nuque. Une petite barbe lui mangeait le menton et un demi sourire demeurait figé sur ses lèvres.
Alrik le jaugea un moment puis répondit de son ton calme habituelle.
- Mes voyages m'ont amené à visiter bon nombre de cités humaine mais celle-ci en est un joyaux, affirma le Nain à la barbe rousse parfaitement lissée.
- Scudo et Alcantare n'ont rien à lui envier c'est sûr, mais la legioni di Munduce fait tout son charme je trouve, poursuivit fièrement le capitaine blond.
Alrik acquiesça en silence alors que les cris d'enfants joyeux montaient à ses oreilles. Une petite foule de jeunes s'étaient rassemblés pour suivre les nouveaux arrivants. Malon s'en amusa:
- Il ne faut pas leur en vouloir, c'est la première fois qu'ils ont la chance de voir le plus ancien peuple de Geadrâs...
Le capitaine se raidit en repensant à ce qu'il venait de dire. Parler de l'ancienneté de la race des Nains et ainsi rappeler l'invasion des elfes et des autres races de leurs terre natale n'était peut être pas le meilleur moyen d'aborder de bonnes relation avec le khuzûd.
C'est ce moment là que Alrik choisit pour éclater d'un rire gras et prononcé. Il envoya une grande claque dans le dos du capitaine qui s'étonna de cette marque de familiarité et de l'hilarité du prince. Il le dévisagea sans comprendre et Alrik rit de plus belle.
- Si vous voyiez votre tête mon ami, dit-il entre deux rires, je suis de ceux qui ont passé l'éponge. Il faut arrêter de vivre dans le passé, c'est ce que certains clan de mon peuple ont trop tendance à oublier et pourtant ils ne sont pas les plus à plaindre dans l'histoire. Si nous trouvons un peu de temps je vous raconterais l'histoire d'un des plus grands clan de l'histoire des Nains. Nous ferions mieux de rentrer maintenant ou bien le Haut Roi risque de s'ennuyer.
Malon sourit au khuzûd qu'il dépassait d'au moins trois bonne tête et s'amusa à penser qu'une belle amitié était en train de se créer entre les deux guerriers. Il acquiesça et tout deux entrèrent dans la citadelle que le Duce avait fait sécuriser et garder pour eux.
Alrik oublia sa bonne humeur et reprit son air sérieux en entrant dans le bâtiment. Il analysa rapidement les endroits à risque, ceux qui devaient être renforcés et ceux qui devaient être protéger immédiatement. Il donna des consignes précise au capitaine Malon qui s'empressa de les transmettre à ses hommes. L'efficacité de la légion était impressionnante et cela rassura quelque peu le prince héritier.
Les chambres étaient limitées toutefois il y avait au centre de la bâtisse un immense salon encadré par de haute colonne de la même pierre blanche que les pavés de l'extérieur. Le dallage était fait de marbre et les hautes fenêtres filtraient les quelques rayons du soleil qui parvenaient à se glisser jusqu'à elles et illuminaient la pièce. Le trône d'or du Haut Roi avait été placé en haut d'une estrade et reposait dos à un mur gigantesque qui montait jusqu'au plafond de la demeure.
Sur ce plafond était apposé une tapisserie immense qui retraçait une histoire vécu par Sigmar, dieu des Humains. Alrik l'admira quelques instants en félicitant l'artiste du regard. La toile était une représentation du prêtre Sigmar armé d'un marteau de guerre à bout rond. Celui-ci se terminait en une pique pointu destinée à fendre les casques de ses ennemis. La robe des prêcheurs était reconnaissable et flottait autour de ses membres musclés. Les traits du Dieu Humain avait été particulièrement appuyé et le talent de l'artiste resplendissait. Il avait réussi à incarner une image de jeunesse et de vieillesse dans un seul personnage. Comme s'il détenait toutes les connaissances du monde et qu'il avait à la fois l'innocence d'un enfant tout droit sorti du ventre de sa mère. Une représentation à la fois magnifique et macabre, dû à la présence de nombreux corps meurtri autour de lui.
Il détourna le regard et sourit à son père qui le dévisageait assis sur son trône. Les six porteurs l'encadrait et aucun étranger n'aurait pu l'approcher sans l'approbation du Haut Roi. Satisfait Alrik analysa la mezzanine qui faisait face à la tapisserie de Sigmar. Soutenue par quatre colonnes Alrik ordonna à deux Bûzards de s'y embusquer. En cas d'intrusion par le bas la position haute des archers leur faciliterais la tache s'ils devaient intervenir. Les fenêtres étaient inaccessible et protégées par des barreaux de métal et l'accès aux chambres du Haut Roi était soigneusement gardé par deux Lokdârs et deux Buzârds. Les autres patrouilleraient dans la bâtisse avec les hommes du capitaine Malon.
Enfin Alrik s'accorda une pause et vint s'assoir aux cotés de son père.
- Nous y voilà père! J'espère que le Duce et les autres chefs de race sauront être plus respectable que les rebelles de notre royaume, lança Alrik.
Cassiel passa sa main abimée par les âges dans sa longue barbe blanche et s'humecta les lèvres de sa langue rappeuse.
- Je pense qu'en invitant toutes les races sur son royaume le Duce fait déjà preuve d'un sagesse sans pareil. Il serait plus sage que bon nombre de nos anciens. Toutefois il encourt de gros risque, les orcs n'ont pas un tempérament pacifique et les démons n'ont plus. Une révolte pourrait éclater à tout moment et ainsi ces joutes pour la paix signerait la fin de la paix... C'est une démarche à double tranchant.
Alrik s'amusa à observer son père. Il avait répondu puis avait soudainement sombré dans un monologue. Se parlant à lui même, se faisant réfléchir, Alrik était persuadé que son père prenait beaucoup de plaisir à avoir fait se déplacement. Toutefois son inquiétude vis à vis du déroulement de la joute semblait quelque peu excessif pour le jeune prince. C'est pourquoi il irait dès le lendemain prêter ses services à la garde à l'extérieur de la ville.
Le soleil se coucha rapidement sur les terres des humains tandis que le Haut Roi et son fils terminait une discussion passionnante avec le capitaine Malon. L'homme aux cheveux blond s'étonnait du caractère des nains et de ce qu'il avait déjà pu entendre dans bon nombre de légende. Alrik et Cassiel s'efforçait de répondre à ses interrogations du mieux qu'ils pouvaient. Enfin répondaient... En vérité Alrik parlait et Cassiel acquiesçait et le capitaine s'en contentait son sourire gravé sur son visage.
Un des gardes posté à l'entrée de la bâtisse entra en s'inclinant devant le trône d'or.
- Haut Roi Cassiel, salua t-il respectueusement, puis il se tourna vers Alrik. Commandant Alrik un messager vient de nous faire parvenir un mot. Dois vous le délivrer?
- Nous vous écoutons! pressa Alrik.
- "Commandant, nous avons monté le camp à proximité de l'entrée les Lokdârs et les Bûzards vous font part de leur soutien et sont prêt à intervenir à tout moment. Attendons les ordres, Capitaine Dovvet."
Le soldat s'inclina de nouveau et disposa suite à un signe de main du prince héritier. Alrik se leva et demanda la permission à son père de disposer. Il souhaitait se rendre au campement afin d'assister aux joutes, il n'était pas invité au sommet des cinq rassemblé par le Duce même s'il était le prince héritier. Cassiel semblait ravis que son fils ait envie de s'amuser et lui sourit de toute ses dents en lui souhaitant bonne chance.
Alrik s'éclipsa en donnant ses dernières recommandations à ses hommes et il quitta la citadelle pour rejoindre le gros de ses troupes et profiter de ses joutes pour faire preuve de ses talents et se mesurer aux autres races de Geadrâs.
Alors qu'il passait devant les deux gardes devant la bâtisse un flash lumineux s'imposa à lui. Comme s'il rêvait debout il crut apercevoir sur un fond blanc le visage d'une femme aux cheveux noirs d'une infinie beauté, presque inhumaine... Alrik ne put empêcher un sentiment de malaise s'installer en lui comme si son coeur pleurait...
ADMIN: Reçoit 20 Ducats pour l'introduction Rp des joutes.
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