Les territoires elfiques sur Geadrâs ne sont pas clairement délimités entre eux et les Humains, en raison de leur histoire commune. Les uns comme les autres circulent librement d'un côté à l'autre de l'Oräe, même s'il est illusoire de croire pouvoir passer inaperçu dans la Grande Forêt. Les Elfes se sont peu ouverts, même après le Pacte des Cinq. La partie sud de leur royaume est accessible pour les autres races, mais la méfiance des Medülijjani est très palpable, et il n'est pas rare d'être contrôlé à maintes reprises avant d'accéder à un lieu, voire de se faire éconduire et de devoir rebrousser chemin. Hormis cette ambiance désagréable, les territoires elfiques sont très prisés pour les bienfaits de la Grande Forêt, et la qualité inqualifiable des prestations artistiques qu'on peut y voir. Les blessés ou les âmes en quête de paix trouveront le salut ici-bas, une fois qu'ils auront montré patte blanche. Les Pal (ou Palë, équivalent d'une cité) sont intégrés dans les arbres, parfois très haut, parfois à leurs bases. Les Ma-dôrma construisent très peu de leurs mains, ils "chantent" ce dont ils ont besoin, et la nature répond en se modifiant en conséquence. Une pratique qui reste leur apanage encore aujourd'hui et fascine les visiteurs.

Auteurs : N'Aedras et Asraï

Il n'est évidemment pas possible de donner une liste exhaustive des villes bâties sur le sol des Feuilles Souples. Aussi voici les plus importantes d'entre elles :

La capitale flamboyante du royaume des Elfir, située au coeur de la forêt. C'est la ville la plus peuplée, la plus dynamique et celle qui recense le plus d'activités.

Il vous faut quelconque bien ? A Selëvenoy vous trouverez ce dont vous avez besoin !

Elle est dirigée par le Haut Conseil de l'Alliance des Atëras (les Elfes les plus nobles de la communauté), lequel gère tous les trafics internes et externes de la cité mère. Son emplacement est inconnue de toutes autres nations, et une garde royale (composée des plus valeureux soldats Asën) patrouille sans cesse à proximité. Étrangers, vous voilà prévenus, Selëvenoy n'est pas prête à voir d'autres races fouler son sol.

C'est la ville la plus influente après la capitale de tout le royaume Elfique. Également située entièrement dans la grande forêt, son sol est totalement recouvert de mousse vert-jaune, agréable à fouler pieds nus. Son rôle est plus axé politique qu'économique, comme l'est celui de Selëvenoy. Elle est dirigée par les familles Delaris, Cadalean et Firëjen, de l'alliance Gëlil. Les décisions importantes concernant le code de vie des Asën sont prises ici-même. C'est également cette ville qui a en charge le jugement et la surveillance des Nedërim, ce rôle étant la responsabilité de l'alliance Gëlil depuis avant le grand exil d'Elfirea.

Ville de beauté, dévouée entièrement à la déesse Erä. Elle est située à la lisière de la grande forêt mordant sur les grandes plaines. Les Elfes y habitant se privent totalement de superflus et vivent dans la plus grande simplicité. Eldmonrielle est la ville qui regroupe le plus de castes différentes sur la terre des Elfes.

Avant-poste de la garde elfique, c'est de cette ville que les Asën sont partis en guerre face aux guerriers nains, il y a maintenant 10 000 ans. Marqués psychologiquement, ses habitants sont ceux qui vouent la haine la plus inconditionnelle aux Naug. Tous les corps d'armée s'y retrouvent : archers, cavaliers, épéiste, etc. Depuis la naissance des hommes, le calme est peu à peu revenu à Moelranev, mais un nain ne resterait pas vivant cinq minutes en son enceinte.

Tout le monde connaît les Nedërim, ces Elfes qui ont pêché et doivent rendre réparation à leur peuple (c'est une très faible minorité du peuple elfique). Même s'ils restaient des elfes à part entière, ce nom qui leur était donné entacha vite leur réputation. Exclue, une petite communauté d'entre eux décida de s'éloigner de la population intolérante et de vivre à l'écart. Très vite rejointe par la plupart des Elfes appartenant à cette caste, une ville commença à s'ériger. Ainsi naquit Lalinaï, véritable cour des miracles qui évolue selon les mœurs de ses habitants rejetés. Ces Elfes ne gardent pourtant pas rancœur envers ceux qui les ont nommés Nedërim. La ville a même passé un accord avec la capitale qui stipule que la ville récemment bâtie recevrait en son sein tous les Nedërim qui le souhaiteraient, et accomplirait les quêtes requises par Selëvenoy afin de permettre un acquittement plus rapide des Elfes envoyés. Ces derniers choisissaient alors de rester ou de s'en retourner à leur ville natale, lavés de tout pêché.

Auteur : Asraï

Ville portuaire, située à l'extérieure de la grande forêt. Elle borde la baie du naufrage. Elle est connue pour l'édification d'un phare gigantesque à la mémoire des Elfir perdus en haute mer afin que leurs esprits égarés retrouvent le chemin des arbres mères et puissent reposer en paix. Son chantier naval est également connu pour fournir les navires les plus rapides du continent.

Cette petite bourgade a été bâtie en pleine montagne au milieu du col connu sous le nom de Porte de Demet. Ce petit bourg est célèbre pour être celui depuis lequel on peut apercevoir le plus d'Aeghi.

Avant-poste montagnard à la frontière entre le royaume elfique et celui des humains. Il a été construit lors de la Grande Guerre pour stopper l'avancée des nains par les montagnes. Il est aujourd'hui utilisé pour limiter le passage des Menelim, car l'échine de Grimnir a été déclarée terre des aigles, créatures protégées par les Feuilles Souples.

Le plus grand marché du royaume. Le paradis des artisans, marchands et collectionneurs d'artefacts rares. Ce que vous ne trouvez à Selëvenoy, Derpalthil vous le fournit en un clin d'œil. Construit sur les berges du Yana, Derpalthil peut aisément commercer avec les villes du territoire humain, ce qui a d'ailleurs fortement contribué à sa popularité.

Auteur : Asraï

La mère de tous les Elfes de Geadrâs hormis les natifs d'Elfirea. Elle s'étend du nord de la capitale jusqu'à l'ouest de Derpalthil en passant par le sud de la ville d'Erä, s'arrêtant avant les plages de l'oubli. Elle enveloppe sous sa canopée bon nombre de villes importantes, telles que Selëvenoy, Tiroclis et Eldmonrielle, et abrite la majeure partie de la population elfique.

Cet endroit est noyé par une magie très ancienne et très puissante. C'est le seul endroit de la terre du Peuple des Arbres où la forêt ne pousse pas. Espace inconnu et peu exploré, il recèle beaucoup de mystères. Certains sages racontent qu'il y règne la même atmosphère pesante que sur les plages de Promethea.

Ancienne cité luxuriante des Elfes, elle fut entièrement rasée lors de la Grande Guerre qui les opposa aux Nains. Depuis ce tragique évènement, aucune Feuille Souple n'a voulu y rebâtir quelconque habitation. Seuls la poussière et les plaintes des soldats déchus errent en ces terres de désolation.

Lieu dédié au dieu elfe Demet. Le recueillement et le silence y sont prônés. C'est au milieu d'une clairière que l'arbre millénaire le représentant est vénéré.

Immensité verte où l'horizon se brisant sur les pics de l'échine de Grimnir est à peine visible. Paradis des cavaliers qui peuvent lancer leur monture à toute allure sur plusieurs mille. Les Lorzis y galopent allègrement ainsi que quelques Aurochs qui parfois quittent l'obscurité de la forêt pour venir brouter l'herbe riche de la plaine. Mais le danger peut même surgir dans le paradis vert. En y marchant, prenez garde aux ombres du ciel : les vouivres guettent.

Auteur : Asraï