3. a) Démons
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3. a) Démons
Démons
Noms
[Commun] Démons, Êtres des Profondeurs
[Nains] Vôrgard êr Ranûk ('Ceux-qui-furent-scellés'), Sh-raz (intraduisible... -raz est utilisé parfois comme particule pour certains Arts de Magie)
[Elfes] Sem'lejj/Sem'ley ('Interdits')
[Orcs] Arg'undr (dérivé de l'elfique antique 'Alc'untëlu' signifiant "Puissants Monstres")
[Démons] Personne ne connait le nom qu'ils se donnent, et de toute façon personne ne peut le prononcer: c'est un mot magique funeste.
Encore plus que les Elfes et les Nains, personne ne sait vraiment quand sont nés les démons. Sur Naravel, de rares récits souvent cachés et oubliés font mention de créatures pouvant être des Démons, loin dans les premiers âge des peuples. Les légendes sur ceux-ci racontent qu'ils naissent et se nourrissent des âmes des êtres qui meurent. Quand les uns dépérissent, les autres grandissent et gagnent en vigueur. C'est cette légende en partie qui a toujours provoqué la méfiance des autres peuples et mis à l'écart les Démons, qui sont alors très mal connus.
Les Démons sont très nombreux et de formes différentes. Il n'y a pas de critère visuel pour les identifier, sinon qu'ils ressemblent rarement à un être vivant normal. On les reconnait plus au comportement: ils sont souvent animés par des pulsions violentes extrêmement dangereuses. On peut souvent sentir ces pulsions les précéder, à l'instar des auras des Elfes Noirs dont ils sont responsables.
Les Démons ont une connaissance innée du langage de magie. Il s'agit de leur langue commune, qui est à la base de leur existence: ils baignent dans la magie qui les matérialise. Cela dit, du fait que c'est leur langue naturelle, ils ne l'utilisent pas comme les autres peuples à des fins précises. Cela étant, n'allez pas provoquer un Démon dans sa langue, car même s'il ne contrôle pas sciemment la magie, il connait des mots que jamais Naravel ne devrait avoir à entendre, et peut provoquer des phénomènes impensables pour le commun des êtres vivants. Ils connaissent des choses cachées et mortes depuis longtemps, mais hormis cela, ils n'ont pas vraiment de connaissances utiles sur le sol de Naravel.
Les peuplades de Démons sont d'un nombre indéfini, et la plupart ne connaissent pas le monde extérieur. Mais on peut dire qu'une chose les unit à coup sûr: leur monde n'est régi que par la puissance. Il ne jurent donc que par elle. Le seul but des démons est d'être plus puissant que leurs semblables. Leur existence étant plutôt risquée, ils ne peuvent croire qu'en eux et en leurs capacités. Telle est la dure loi des Etres des Profondeurs.
Celle-ci est très complexe. Les Sem'lejj sont beaucoup plus nombreux que tous les peuples de Naravel réunis. Ils se regroupent globalement selon leur ordre de puissance, afin de n'être pas trop menacés par leurs semblables, et assez nombreux pour contrer l'attaque éventuelle d'ennemis extérieurs. Donc, plus ils sont faibles, plus ils sont nombreux. Pour simplifier au maximum, nous allons imiter les Elfes qui les séparent en 4 catégories.
Les premiers sont légions, plutôt faibles (approximativement comme les Humains) ; ce sont des "Vanäthies"* (Démons Inférieurs).
Les seconds, "Caraconäthes"* ('Mangeurs d'Ames') sont nettement plus dangereux ; affamés et souvent déchaînés, ils passent leur temps à engloutir les Vanäthies qui se trouvent sur leur chemin. Ils meurent le plus souvent en s'attaquant aveuglément à un Mnautas (ou Démon Supérieur) de la troisième classe.
Ceux-là sont encore plus affamés que les Caraconathes, mais nettement moins furieux. Ils ne se combattent qu'entre eux pour s'entre-absorber. Les classes inférieures ne les intéressent pas. Les Mnautas sont extrêmement puissants et généralement de grande taille.
Enfin, il y a les Omerädies ('les Repus'). Il s'agit des Démons qui n'absorbent plus d'âmes ou des congénères par choix. Cette classe contient toutes sortes de Démons, mais les Omerädies* se considèrent comme une famille, et s'apparentent à la noblesse des Démons. Ils bénéficient d'une sorte d' "immunité" et d'une autorité que même les Mnautas respectent. En effet, si un Démon libre s'en prend à un Omerädies*, il s'attire les foudres de tous ses frères qui le châtieront sans pitié (pléonasme ^^).
* prononcez "Fantiès", "Kalacontès", "Omeldiès" pour obtenir la sonorité la plus proche.
Les corps des Démons sont de consistance moins "physiques" que les êtres vivants. De ce fait, ils s'enfoncent à travers la matière au fur et à mesure que leur puissance les attire vers le centre de la planète, comme des aimants. C'est leur puissance qui réchauffe constamment les éléments et les font fondre. Comme le nom de leur monde ne doit pas être prononcé sur Naravel (son évocation pourrait causer des catastrophes indescriptibles), les Elfes nomment le territoire des Démons l'Inferës.
[Nains] Vôrgard êr Ranûk ('Ceux-qui-furent-scellés'), Sh-raz (intraduisible... -raz est utilisé parfois comme particule pour certains Arts de Magie)
[Elfes] Sem'lejj/Sem'ley ('Interdits')
[Orcs] Arg'undr (dérivé de l'elfique antique 'Alc'untëlu' signifiant "Puissants Monstres")
[Démons] Personne ne connait le nom qu'ils se donnent, et de toute façon personne ne peut le prononcer: c'est un mot magique funeste.
Origines
Encore plus que les Elfes et les Nains, personne ne sait vraiment quand sont nés les démons. Sur Naravel, de rares récits souvent cachés et oubliés font mention de créatures pouvant être des Démons, loin dans les premiers âge des peuples. Les légendes sur ceux-ci racontent qu'ils naissent et se nourrissent des âmes des êtres qui meurent. Quand les uns dépérissent, les autres grandissent et gagnent en vigueur. C'est cette légende en partie qui a toujours provoqué la méfiance des autres peuples et mis à l'écart les Démons, qui sont alors très mal connus.
Caractéristiques communes
Les Démons sont très nombreux et de formes différentes. Il n'y a pas de critère visuel pour les identifier, sinon qu'ils ressemblent rarement à un être vivant normal. On les reconnait plus au comportement: ils sont souvent animés par des pulsions violentes extrêmement dangereuses. On peut souvent sentir ces pulsions les précéder, à l'instar des auras des Elfes Noirs dont ils sont responsables.
Connaissances
Les Démons ont une connaissance innée du langage de magie. Il s'agit de leur langue commune, qui est à la base de leur existence: ils baignent dans la magie qui les matérialise. Cela dit, du fait que c'est leur langue naturelle, ils ne l'utilisent pas comme les autres peuples à des fins précises. Cela étant, n'allez pas provoquer un Démon dans sa langue, car même s'il ne contrôle pas sciemment la magie, il connait des mots que jamais Naravel ne devrait avoir à entendre, et peut provoquer des phénomènes impensables pour le commun des êtres vivants. Ils connaissent des choses cachées et mortes depuis longtemps, mais hormis cela, ils n'ont pas vraiment de connaissances utiles sur le sol de Naravel.
Croyances
Les peuplades de Démons sont d'un nombre indéfini, et la plupart ne connaissent pas le monde extérieur. Mais on peut dire qu'une chose les unit à coup sûr: leur monde n'est régi que par la puissance. Il ne jurent donc que par elle. Le seul but des démons est d'être plus puissant que leurs semblables. Leur existence étant plutôt risquée, ils ne peuvent croire qu'en eux et en leurs capacités. Telle est la dure loi des Etres des Profondeurs.
Organisation sociale
Celle-ci est très complexe. Les Sem'lejj sont beaucoup plus nombreux que tous les peuples de Naravel réunis. Ils se regroupent globalement selon leur ordre de puissance, afin de n'être pas trop menacés par leurs semblables, et assez nombreux pour contrer l'attaque éventuelle d'ennemis extérieurs. Donc, plus ils sont faibles, plus ils sont nombreux. Pour simplifier au maximum, nous allons imiter les Elfes qui les séparent en 4 catégories.
Les premiers sont légions, plutôt faibles (approximativement comme les Humains) ; ce sont des "Vanäthies"* (Démons Inférieurs).
Les seconds, "Caraconäthes"* ('Mangeurs d'Ames') sont nettement plus dangereux ; affamés et souvent déchaînés, ils passent leur temps à engloutir les Vanäthies qui se trouvent sur leur chemin. Ils meurent le plus souvent en s'attaquant aveuglément à un Mnautas (ou Démon Supérieur) de la troisième classe.
Ceux-là sont encore plus affamés que les Caraconathes, mais nettement moins furieux. Ils ne se combattent qu'entre eux pour s'entre-absorber. Les classes inférieures ne les intéressent pas. Les Mnautas sont extrêmement puissants et généralement de grande taille.
Enfin, il y a les Omerädies ('les Repus'). Il s'agit des Démons qui n'absorbent plus d'âmes ou des congénères par choix. Cette classe contient toutes sortes de Démons, mais les Omerädies* se considèrent comme une famille, et s'apparentent à la noblesse des Démons. Ils bénéficient d'une sorte d' "immunité" et d'une autorité que même les Mnautas respectent. En effet, si un Démon libre s'en prend à un Omerädies*, il s'attire les foudres de tous ses frères qui le châtieront sans pitié (pléonasme ^^).
* prononcez "Fantiès", "Kalacontès", "Omeldiès" pour obtenir la sonorité la plus proche.
Territoire
Les corps des Démons sont de consistance moins "physiques" que les êtres vivants. De ce fait, ils s'enfoncent à travers la matière au fur et à mesure que leur puissance les attire vers le centre de la planète, comme des aimants. C'est leur puissance qui réchauffe constamment les éléments et les font fondre. Comme le nom de leur monde ne doit pas être prononcé sur Naravel (son évocation pourrait causer des catastrophes indescriptibles), les Elfes nomment le territoire des Démons l'Inferës.
Histoire depuis l'origine
- Spoiler:
- On ne peut pas dire que l'Histoire de l'Inferës soit aussi riche et passionnante que celle des Elfes ou des Nains. Il y règne de toute façon un tel chaos pour les observateurs extérieurs qu'il est difficile de dire si les Démons s'y retrouvent eux-mêmes. Entre les affrontements incessants et séculaires des Sh-raz, il est toutefois une classe qui connait une histoire structurée et complexe, assez durable et lourde de conséquences pour mériter un intérêt étranger. Il s'agit de celle des Omerädies.
Cette "famille" de Démons est la seule structure digne de ce nom qui rassemble des Démons autour d'occupations différentes de la seule volonté d'élévation individuelle. L'hégémonie des Omerädies prend ses racines au fond des âges, alors même que les Elfes étaient encore un jeune peuple et ignorait tout de Geadrâs et de l'Inferës qui s'étendait sous leurs pieds. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la légende raconte que c'est un Vanäthies qui fonda la première alliance entre Démons. Son nom est le seul nom de Démon qui soit employé sur le sol de Naravel de manière courante. Et pour cause : Arvath est celui qui inventa le langage de magie, et donna la parole aux siens.
Son nom est connu de tous magiciens de Naravel sans exception, car il faut le prononcer pour pouvoir utiliser le langage des Démons. Arvath est le plus puissant mot des Langages de Magie en ce sens que sans lui, il n'y en aurait aucun.
Arvath aurait découvert son nom alors qu'il se faisait attaquer par un furieux Caraconäthes ; prononcé par lui, son nom a éveillé la magie qui sommeillait autour de lui comme une explosion. Il aurait alors balayé son prédateur et pris conscience de sa singularité. Fort de son atout incommensurable, il éveilla les siens un à un en leur faisant prononcer son nom, leur demandant de le rejoindre dans ce qui était les prémisses des Omerädies. Peu acceptaient, mais il laissaient aller en paix ceux qui ne souhaitaient pas le suivre, comme lui avait été épargné par son adversaire au premier jour.
Ce geste que peu de Démons comprenaient lui valut toutefois un certain respect de la part de ceux qu'il laissait repartir. Peu à peu, il s'entoura de Démons de toutes sortes qui s'organisèrent autour de lui et lui conférèrent une autorité inégalée dans l'histoire de l'Inferës.
Les Omerädies ne mangent aucun autre Démon et ne se nourrissent plus d'âmes, ce qui stoppe leur croissance et leur offre une certaine stabilité. Ils développent leur esprit et leur connaissances. Ce sont eux qui, les premiers, entrèrent en contact avec le monde du dessus, Naravel. Ce sont eux qui furent à l'origine des anciens écrits sur les Êtres des Profondeurs. Mais ils en furent chassés par les habitants et les conditions terribles pour des Démons. Cela les encouragea à ne pas insister : le froid, la faible teneur en essences magiques et la difficulté énorme qu'ils éprouvaient à se maintenir à la surface sans s'enfoncer étaient largement suffisants.
Ainsi donc, ils demeurèrent dans les profondeurs, s'agrandissant lentement de nouveaux membres. Le système de survie des Omerädies est assez surprenant: comme ils ne nourrissent pas comme leurs confrères, ils fusionnent entre eux pour renouveler leurs forces. Contrairement à l'absorption que pratiquent les Démons libres, les Omerädies conservent lors de leur fusion toute leur identité, et choisissent avec qui ils veulent s'unir. Le procédé est très mystérieux, mais il a permis jusque là à cette caste spéciale de devenir ce qu'elle est aujourd'hui.
Chaque nouvel Omerädies offre la possibilité à un ancien de fusionner. A chaque fusion, le nouveau monte en grade, et ainsi, la caste devient de plus en plus puissante. L'évolution est beaucoup plus lente que celle des Démons libres, mais les Omerädies sont protégés de la mort par leur alliance et le respect craintif que leur vouent les autres castes. Ainsi, même s'ils progressent moins vite, ils ont une probabilité de survie infiniment plus longue.
Qui plus est, la fusion provoque des effets différents de la simple absorption. Ils sont moins sujets aux pulsions qui animent les autres et maîtrisent mieux le flux de magie de leur langage.
Malgré leur capacité à monter librement à la surface pendant de nombreux siècles, les Sh-raz n'eurent guère le loisir d'y rester aussi longtemps qu'ils pouvaient le souhaiter. Des Elfes et des Nains, c'étaient bien ces derniers qui leur étaient les plus hostiles. Ils apprirent au peuple des Arbres comment les appeler de l'Inferës, en échange de quelques connaissances sur le monde extérieur. Mais chacun des camps se méfiait de l'autre et rien de très concluant ne fut convenu à cette époque. Il fallut attendre un événement inattendu pour bouleverser l'avenir des Démons sur Naravel.
En ce temps-là, les Elfes de Geadrâs en guerre contre les Nains étaient déchirés au sein de leur propre royaume: la majorité souhaitait mettre fin à la guerre par un moyen radical. Puisque les Nains résistaient à toutes leurs attaques frontales, les gardiens des écrits antiques avaient trouvé le moyen de prendre le peuple des roches à revers: ils utiliseraient le rituel pour appeler les Démons dans les mines les plus profondes de leurs ennemis, le seul endroit qu'ils ne défendaient pas, puisque qu'aucun Elfe ne pouvait s'y aventurer. Elderian, leur prince, ainsi que ses partisans, étaient leur seul obstacle, considérant ce plan comme de la folie pure et simple. Mais hélas, ils ne furent pas écoutés, et le rituel eut lieu.
Les légions démoniaques, appelées de tous les niveaux de l'Inferës, convergèrent comme un ras-de-marée dans les profondeurs du domaine des Nains, et l'épisode le plus douloureux de l'histoire de ces derniers prit place. En surface, l'affrontement entre Elderian et les siens était à son paroxysme. Refusant de cautionner leurs actes, le prince se condamna à l'exil éternel des Forêts Elfiques, et lui et les siens durent s'enfuir du royaume pour ne plus jamais y revenir en tant qu'Elfes : ils devinrent les Ombres, les Innommés.
Du côté des Nains, la bataille ne faiblissait pas dans les galeries de Rik Kazad, causant chaque jour et nuit des centaines de morts. Ce fut le Haut-Roi Balran le Juste qui, dans une percée aussi héroïque qu'impensable, parvint à atteindre la brêche de l'Inferës et à la frapper de son marteau Mjöllnir, scellant pour toujours cette entrée maudite.
Dès cet instant, la balance de la victoire flancha vers le peuple des roches, qui raya une bonne fois pour toutes la menace démoniaque de son domaine. La ruse des Elfes avait échoué !
De leur côté, les Démons n'avaient pas de raisons de se plaindre. Contrairement aux Êtres vivants, les Êtres des Profondeurs exultent dans les batailles, qui leur procure une jouissance indescriptible: toutes les âmes des morts, et les autres Démons qui meurent autour d'eux sont aussitôt absorbés, les rendant encore plus vite plus puissants.
Seule une caste ne montra pas sa joie dans l'Inferës après cette bataille, préférant préparer méthodiquement leur avenir... Les Omerädies.
En effet, la conjoncture des événements avaient grandement changé la donne concernant leur monde. Le rituel des Elfes, puis la guerre contre les Nains avait multiplié les puissances de beaucoup de Démons, agrandissant la tension de leur monde. Mais surtout, la malédiction des Elfes Noirs les avaient reliés à eux, d'une manière sans précédent. Ce lien conjugué aux autres événements, qu'aucune des parties n'avait prévu, eut pour effet de gonfler l'Inferës, dont la surface se rapprocha des continents de Naravel. De nombreux passages jusqu'alors inaccessibles se profilèrent. Les Omerädies n'eurent plus qu'à forcer pour ouvrir des bêches, et se retrouver non loin de la surface, presque libérés de l'oppression de jadis. Le lien avec les N'Armetla ("Innommés", cf Elfes Noirs) leur donnait la capacité de durcir leur consistance, pour ne plus s'enfoncer comme auparavant.
Dès ce jour, les Démons, représentés la plupart du temps par les Omerädies, devinrent un peuple à part entière sur Geadrâs. Ils choisirent pour fief principal les terres fumantes de l'ouest du Dern, dont ils avaient crevé le sol de conduits directs vers l'Inferës. Leurs terres s'agrandirent jusqu'aux rives du Dern à l'est (jouxtant les frontières de l'Empire des Orcs) aux lisières clairsemées de la Forêt où vivent les Hommes, protecteurs et protégés des Elfes.
Les Êtres des Profondeurs ont construit sur ces terres une cité faite de piques hérissées de roches magmatiques, irriguées dans chaque paroi de lave incandescente. Les roches en fusion circulent en permanence par pulsations, comme si la cité avait un cœur immense. Zarach est son nom, redoutée dans toute la Conque de Grimnir.
Perchée comme une forêt de lances noires et ardentes défiant les cieux, Zarach est constamment nimbée à sa base de brumes insondables, mélanges d'émanation toxiques et de vapeur d'eau de mer... Plus loin à l'ouest, un vestige ancien du culte des Hommes est devenu un lieu où les Démons gravent avec ironie leurs exploits : le Temple Damné est à l'écart des brumes, aussi blanc et brillant que Zarach est sombre et inquiétante.
Les peuples de Geadrâs connaissent également un autre lieu que les Démons utilisent souvent pour passer de leur monde à Naravel : il se situe à l'extrême ouest des montagnes des Nains, perdu dans d'anciennes mines abandonnées depuis des temps immémoriaux : les Mines Hurlantes. Si les Nains ont tentés à maintes reprises de les condamner en les faisant s'écrouler... Il semble que ces terres jadis lieu de culte des Nains soient défendues par des puissances dont la seule évocation fait s'hérisser les poils. Le peuple des roches ne s'aventure plus dans ces terres, même si elles sont surveillées nuit et jour des hauteurs voisines.
Sur Geadrâs, les Êtres des Profondeurs ne vouent pas plus de sympathie à un peuple plutôt qu'à un autre. Ceux qui ne sont pas Omerädies se contentent de participer à toutes les batailles, s'alliant soit au camp le plus faible (pour avoir le plus d'ennemis possible à tuer), soit en combattant les 2 partis (ça, c'est ce qu'ils préfèrent ^^). Leur puissance étant un gros avantage, les peuples rivaux tentent généralement de les recruter avant l'autre. Cela dit, celui qui y parvient (s'il y parvient) n'a pas gagné pour autant: nombre de batailles épiques font cas des Démons qui se retournent contre leurs "alliés".
Mais, de mémoire géadrasienne, ce genre d'incident n'arrive pas si l'alliance a bien été conclue correctement, par le biais d'un (ou plusieurs) Omerädies : seuls les démons nobles observent ce qui s'apparente à un code d'honneur. Evidemment, un marché avec les Sh-raz n'est jamais gratuit, surtout avec les Omerädies. Les autres Démons peuvent se contenter d'un bain de sang, mais ces derniers exigent souvent des contreparties douloureuses, comme l'annexe de territoires, ou le don d'un objet unique, et parfois des contrats qui ne peuvent être rompus par la volonté.
Auteur: N'Aedras
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