[Présentation] Gabnon Terestion "Validé niv 3"

Il y à de cela... non, venons à l'essentiel voulez vous ? Gertrude et Bernard, un couple humain s'aimant jusqu'au sang mais forcé de travaillé jusqu'à s'arracher la moelle. Ils étaient fou l'un de l'autre et un peu trop même au point de l'être soit même envers soi et le monde mais pas d'amour... ni de haine d'ailleurs.
En effet, las de leur vie dans le labeur, ils ont voulu trouver leur terre promise. Certes, nombre d'humains se sentent "de trop" sur ces terres et cherchent une terre pour réaliser leurs rêves et c'est ce rêve que Gertrude et Bernard ont voulu réaliser. Ils sont donc parti en quête de découverte.
Plaçant toutes leurs économies dans des provisions, une barque et des sacs, ils prirent la mer d'Elfirea et quittèrent leur belle citée : Munduce. Par le Nord-Est pour faciliter le départ bien évidement mais leur voyage était pure folie mais telles étaient-ils : Aventureux et intrépides.

Ils ont refoulés leurs sentiments depuis trop longtemps, frustration trop grande, ils ont tout relâchés avant de tout lâcher et s'abandonner à la quête d'une nouvelle vie sur leur terre promise.
Un minimum lucide, ils savaient bien que traverser la mer dans une barque serait impossible et décidèrent de longer la côte Nord de leur continent : Geadrâs.
Avec de la chance, ils éviteraient les bêtes et pourraient trouver de quoi subsister en revenant de temps en temps sur la terre ferme. Petite et discrète, leur embarcation passerait inaperçu grâce au hasard du destin mais leur voyage ne sera pas des plus aisés et même plus : Epique au point qu'ils méritent que l'on écrit un récit : "La traversée majestueuse de.... Bernard et...Gertrude..." ... Non finalement, avec un titre pareille, laisse béton !

Finalement commença donc leur traversée. Ils virent, depuis leur barque et au loin, toute les terres des démons qu'ils redoutaient à cause des légendes populaire qu'ils entendaient de par chez eux dans les bas quartier.
En effet, ils étaient peu éduqués et leurs connaissances de l'histoire et du monde se limitaient à leur village tout au plus. Parfois même un peu les histoires de coeur du prêtre du coin avant de se faire lincher comme un cochon, cochon qu'il était lui même dans sa tête.
Finalement, après de nombreuses haltes furtives sur les terres de Zarach, des frayeurs de danger éventuel et de découverte, ils finirent par arriver jusqu'aux terres d'Hemmeth et décidèrent de voir si ce lieu convenait à leurs attentes mais n'y trouvèrent que d'étranges êtres à la peau verte. "Sont tombés dans la morve fieu !?" Fut la phrase la plus intellectuelle qui fut dite au cours de leur expédition, juste pour vous donner une idée de la qualité de l'aventure.
Mais l'infortune était au détour, prêt à bondir avec son "Bouh ! J'vous ai eu ! Maintenez vous allez venir avec moi, on vas faire un tour... au désespoir !" "L'désespouar ? C't'a l'air d'une bonn ch'tite taverne pardi !".

Lorsqu'ils revinrent sur les rives, leur embarcation avait disparue et n'eurent d'autre choix que de s'enfoncer dans ces nouvelles terres et d'y refaire leur vie. S'enfonçant au loin, traversant le plus discrètement possible les territoires orcs pour éviter d'attirer l'attention de ces êtres qui risque fort peu d'accepter des nouveaux venus et inconnus, ils finirent par arriver dans le Marais Sergates. Assez éloignés des "autres", ils s'installèrent dans le coin qui paraissait le plus paradisiaque et le moins puant de toute la région en le baptisant "Notre Paradis inventé et déformé, par Gertrude et cie".
Du point de vue géographique, ils se situent au Nord, proche des frontières orcs, dans le marais. Ainsi, ils purent éviter de trop fortes expositions aux gaz mortels des marais même si cela détruirait leur santé petit a petit.
Ainsi put débuter, tant bien que mal malgré les dangers de la région, la faune locale peu amicale et les ressources en manque, une vie paisible où l'argent n'a pas sa place mise à part la survie mais tout deux avaient confiance en leurs facultés d'adaptation car après tout, il n'y a que 3 choix quand on change de milieu de vie...


10 années plus tard... Ils commencent déjà a sentir les courbatures démoniaque qui viennent avec l'âge mais également le danger des marais à cause de cette vapeur omniprésente. Tout ça a cause de leur ancienne vie... et même la nouvelle au fait. Mais ils ont put bâtir un chouette cabanon... enfin au dessus de celui qui a été englouti par le marais... lui même construit sur un autre qui connu le même sort que celui ci... lui même construit sur un autre qui connu le même sort que le précédent... Enfin vous voyez le genre.
Finalement, le 4ème à tenu bon et ne s'enfonce pas !... enfin si, un peu et de coté, ce qui fait que leur maison est penchée d'un coté et tout tient en équilibre par on ne sais qu'elle miracle. Ils ont même eut un fils qu'ils voulurent baptisé Roger ou George ou Araminaa di Volpe (oui, c'est un nom de femme et pas n'importe lequel mais Gertrude voulait absolument nommer son fils ainsi pour lui "donner la force de gouverner les marais") ou encore Sisigmamar (encore un coup de "Gégé" qui est également très croyante et vit en son fils, également et pour pas changer, une incarnation de Sigmar... oui, les gaz des marais et de Robert sont très nocifs pour la santé mentale de celui qui les respire).

Cependant, grâce a l'eau des marais pour le baptême, il fut baptisé Gabnon en l'honneur d'un des aïeux du coté paternel et reçu également le nom de son père : Terestion. Il a 5 ans à ce temps là mais l'infortune, qui attend elle aussi au détour du coin de rue pour effrayer le premier qui passe, était au rendez vous malgré qu'elle allait prendre un peu de retard. Que voulez vous, la place du marché était bondée et elle a pas pu se faufiler pour arriver à l'heure.


Après avoir compté sur mes doigts, 20 années... 2 automnes et un demi-trois-quart... Ses parents ont décédés, dévorés par les effluves empoisonnée de cette région fort peu habitée, par la faute de l'infortune. On devait s'y attendre quoi, malgré le retard pris sur la place du marché. Il a au moins appris à marcher tout seul comme un grand entre temps et s'est habitué à la vie dans le marais bien mieux que ses parents. Devenant ainsi rôdeur, celui qui habite et connais les marais où il y a grandi.
Ayant profiter des points positifs de ses parents en évitant les pires défauts, ou presque, son éducation lui a appris le sens des mots : Paix (à travers la faiblesse de ses parents à pouvoir foutre une torgnole), Joie (à travers le manque de ressource dans le marais), Chaleur (de vivre) (à travers le manque de moyen pour faire un feu dans un marais) et Hospitalité (malgré qu'ils n'ont jamais eu de visiteur à part quelques bestioles du coin mais rien qui morde... trop fort) (à travers la confiance de ses parents de ne jamais voir débouler d'étranger dans leur "Paradis inventé et déformé, par Gertrude et cie").

Gabnon, ou Gab, ou Gabi, ou Gabon, ou Gabnion, ou Bagnon, ou Gabichou, ou que sais-je encore des surnoms qui lui donnèrent ses parents, connais rien d'autre à part la solitude du marais, la douleur de perdre un être chère, les dangers qui rode ainsi que tout les cailloux de la région qui n'ont pas coulés dans la vase verdâtre des lieux qui ne sont-autre que son foyer. Il a développé une résistance à la vapeur toxique des marais grâce au temps, au hasard des modifications génétiques et a put éviter de subir le même sort que ses parents trop prématurément.
Néanmoins le centre du marais est bien trop dangereux, même pour lui. Sa vie est... morne. A part vivre, survivre et se laisser vivre, il se las de cette vie morne sans les êtres qu'il aimait et rêve, chaque jour, de partir de son nid et prendre son envol pour découvrir le "Par delà la lisière crasseuse et puante du marais que j'aime tant mais qui, de temps en temps, me donner la nausée".